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Réponse n° 57

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Phare de Lost-Pic
localisation Bretagne ; Côtes-d'Armor ; Plouézec
aire d'étude Communes littorales des Côtes-d'Armor
lieu-dit Lost-Pic
dénomination phare
parties non étudiées logement
époque de construction 3e quart 19e siècle
année 1894
auteur(s) Guillemoto (ingénieur)
historique Une pétition des marins-armateurs de Paimpol, présentée et soutenue par le député Armez le 12 août 1890 à l'assemblée départementale, demande la construction et l'allumage d'un feu sur l'îlot Lost Pic pour baliser de nuit l'entrée de la baie de Paimpol pour les navires qui viennent de l'est ou du nord de la baie de Saint-Brieuc. Les projets précédents avaient tous été refusés par l'administration des Ponts et Chaussées : projet de feu sur la pointe de Minard en 1861 et à la Coromandière (1862) , en 1872 sur le Grand Metz de Goëlo, projet de feu à Bilfot, à la pointe de la Vierge en 1885, et en 1883, projet d'établissement d'un fanal sur le sémaphore, pour l'atterrage à Port Lazo, avec un appareil de 0, 30 de distance focale, établi sur le mât de pavillon du sémaphore (le service étant assuré par les guetteurs). Le fanal de Lost Pic sera enfin construit à l'entrée de l'anse de Paimpol, établi sur la roche de Lost Pic, roche dénudée faisant face au continent et plus particulièrement à la pointe de Bilfot, distante de 1300 mètres. Il complète le feu de Pors Don, allumé en 1880, mais demeurant très insuffisant pour s'aventurer dans la baie de Paimpol, en venant du large, après avoir contourné le plateau de la Horaine. Le projet d'un feu de 4e ordre, dessiné en 1892 par l'ingénieur ordinaire Guillomoto, sera réalisé en partie en régie directe pour les travaux préparatoires. L'adjudication des travaux à l'entreprise eut lieu au mois de mai 1893. L'entrepreneur Stourm avec lequel le contrat avait été passé, termina la construction de l'édifice au mois d'avril 1894. La maison-phare offre un logement pour une famille de gardiens. Mais le feu de Lost Pic fut transformé en feu permanent non gardé en 1912. Il est aujourd'hui automatisé. L'appareil d'éclairage d'origine était composé d'un feu fixe de 0, 50 m de diamètre avec un dispositif de clignotement éclairant deux secteurs colorés, l'un en blanc et l'autre en feu rouge. Ce feu fonctionnait à l'huile minérale. En 1912, le feu de Lost Pic fut transformé en feu à incandescence par l'acétylène dissous, fonctionnant sans gardien permanent. En 1936, on substitua le propane à l'acétylène au feu de Lost-Pic. L'optique fut détruite à la fin de la Seconde Guerre Mondiale par les troupes d'occupation. Le feu définitif fut rallumé le 19 mars 1948. Le feu fonctionne avec des accumulateurs de 24 v, alimentés par un aérogénérateur installé sur la tour et par un aérogénérateur solaire photovoltaïque. De la table d'orientation située au bout de la pointe de Bilfot, la vue s'étend de l'Ile de Bréhat à l'ouest au Cap Fréhel à l'est. Le fanal de Lost-Pic fait face à la côte, amer à la fois symbolique et mémoriel, il rappelle l'histoire maritime du Goëlo et des débuts de la signalisation maritime, lorsque le clocher de Plouézec et le moulin du Craca et de représentaient les seuls amers pour les navigateurs.
description Le fanal est situé sur le côté sud-est de la baie de l'anse de Paimpol, faisant suite au rocher Mez de Goëlo. Deux tours accolées, de forme carrée et demi-circulaire, en maçonnerie de pierres apparentes, établies sur une terrasse pyramidale en maçonnerie de pierres apparentes. Guérite de forme cylindrique servant de latrines, à l'extérieur (échauguette en maçonnerie lisse blanche). Plate-forme en quadrilatère, bordée d'un muret reposant directement sur le sol rocheux, avec des petits murs de soutènement (20 x 7 m) ; escalier et débarcadère de 2 m de large. La tourelle ronde contient l'escalier à vis qui conduit au sous-sol voûté et à la lanterne. Cet escalier est éclairé par 4 fenêtres percées dans le sud-ouest. Fonction d'amer : tours blanches sauf partie supérieure, chaînes d'angles et faces de la terrasse, autres que celle tournée vers le large, grises. Lanterne rouge. Inscription en rouge sur fond blanc : Lost Pic. Feu : sur la tour demi-circulaire. Lanterne à entretien intérieur. Hauteur de la tour : 15 mètres. Au-dessus du niveau des plus hautes mers : 22 m. La tour carrée mesure 4 m de largeur à l'intérieur et 5, 50 m à l'extérieur. Elle a 11, 30 m de hauteur. Un sous-sol a été aménagé en dessous de la plate-forme supportant l'édifice, dans la roche. Il contient un vestibule séparant deux pièces : d'un côté l'ancien magasin aux huiles et de l'autre un cellier. Cet ensemble est élevé sur une plate-forme arasée à 6 m au-dessus du niveau des plus hautes mers mesurant environ 20 m de longueur sur 7 m de largeur et entourée d'un parapet de 0, 80 de hauteur. La tour carrée servant de logement possède trois étages non compris le sous-sol établi dans la plate-forme. Elle contient une cuisine au rés de chaussée, une chambre au premier étage, une chambre de service au deuxième étage. Les deux tours ont été réalisées en maçonnerie de moellons bruts provenant de l'île de Bréhat et du rocher de Lost Pic. Seuls, le socle, les chaînes d'angle, les encadrements des ouvertures, la corniche, les modillons, le parapet, l'escalier intérieur sont en maçonnerie de pierres de taille provenant des carrières de l'Ile Grande.
plan plan carré symétrique
élévation élévation ordonnancée
étages 3 étages carrés
escaliers escalier de distribution : escalier en vis
gros-oeuvre granite ; pierre de taille ; moellon
couverture (type) terrasse
couverture (matériau) métal en couverture
couvrement coupole
dimensions h = 15
typologie Tour carrée.
propriété propriété de l'Etat
type d'étude inventaire préliminaire
rédacteur(s) Prigent Guy
référence IA22001192
  © Inventaire général ; © Conseil général des Côtes-d'Armor
enquête 2002
date versement 2006/08/23
date mise à jour 2006/09/25
dossier en ligne
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Requête ((phare) :DENO )
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