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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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couvent des Ursulines, puis hospice
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localisation
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Champagne-Ardenne ; Marne ; Epernay
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aire d'étude
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Epernay centre
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adresse
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rue du Collège ; rue du Docteur-Rousseau ; rempart Perrier
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destinations successives
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hospice
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dénomination
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couvent
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parties non étudiées
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mur de clôture ; jardin ; chapelle
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époque de construction
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3e quart 17e siècle ; 4e quart 18e siècle ; 4e quart 19e siècle
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année
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1647 ; 1792 ; 1893
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le couvent des Ursulines, situé dans l'îlot formé par les anciennes rues du Collège (rue du Docteur Verron) , le rempart de la Comédie (boulevard Perrier) et la rue de l'Hospice (rue du Docteur Rousseau) , construit en 1647, est habité par des religieuses de ce nom jusqu'au 20 septembre 1792. Les locaux libérés à la Révolution sont affectés et transformés pour accueillir l'hôpital-hospice, qui ne prend possession des locaux qu'en mai 1797. Il s'agit de l'ancienne institution de l'aumônerie ou Hôtel Dieu, qui avait été fondée dit-on par un certain Hugo Faber (Hugues Fabre). L'hospice ainsi constitué, doublé d'un pensionnat, peut recevoir à cette époque de 400 à 600 malades et comprend une chapelle qui sert d'église paroissiale de 1824 à 1830 pendant la restauration de l'ancienne église Notre-Dame, place Hugues Plomb. Les nouveaux locaux sont trop vastes pour la seule fonction hospitalière, aussi, certaines parties sont louées au tribunal ou à la Ville pour établir l'école de filles. Une partie du terrain de l'Hospice est vendue à la Ville pour 10 000 francs, "à la place de la grange du monastère", pour la construction d'une salle de spectacle. Celle-ci est construite vers 1810, achevée et embellie de 1824 à 1828 avec les matériaux de l'ancienne abbaye d'Argensolles. Du fait de la création du Centre Hospitalier Auban-Moët, l'hôpital-hospice est détruit dès 1893. La commune rachète le terrain le 30 avril 1900 et fait construire à son emplacement la nouvelle église Notre-Dame. La salle de spectacle est démolie en 1902, de même que le café attenant, lors de l'ouverture du théâtre actuel.
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description
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Toit : la façade principale est à pignon couvert dans la travée centrale et à longs pans de part et d'autre avec des lucarnes en charpente. Plan : bâtiments alignés sur les rues actuelles du Docteur Rousseau, du Docteur Verron et la Place Thiers à l'exception du boulevard des Remparts Perrier avec des ailes se retournant perpendiculairement au cour de l'îlot.
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille
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couverture (type)
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toit à longs pans
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décor
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sculpture
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représentation
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fronton ; pilastre
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fronton et pilastres appareillés en pierre dans la travée centrale de la façade principale, qui donnait sur l'actuelle rue du Docteur Rousseau.
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état
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détruit
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Bailly Gilles-Henri ; Caulliez Stéphanie ; Laurent Philippe
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référence
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IA51000835
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© Inventaire général
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enquête
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2003
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date versement
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2004/05/26
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service producteur
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Conseil régional de Champagne-Ardenne - Service chargé de l'inventaire 3, rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne - 03.26.70.36.81
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