Liste des réponses  Affiner la recherche Autre recherche
Réponse n° 121

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site malterie de la Compagnie française du Malt Kneipp, actuellement Centre de recherches et de contrôles biologiques (CRCB)
localisation Ile-de-France ; Essonne ; Athis-Mons
aire d'étude Athis-Mons
lieu-dit zone industrielle
adresse 19 quai Industrie
destinations successives institut de recherche
dénomination malterie
époque de construction 4e quart 19e siècle
année 1893 ; 1945
auteur(s) Billard Lucien (architecte)
historique Société anonyme créée en 1926 pour développer l'activité de l'usine installée depuis 1893 au 19, quai de l'Industrie, la compagnie du Malt Kneipp est spécialisée dans la fabrication du malt torréfié à usage de succédanés du café, suivant le brevet Kneipp. En 1931, date de la vente du fonds de commerce à la société (jusque là locataire) par son pdg, propriétaire des immeubles depuis 1904, ceux-ci consistent en un grand bâtiment élevé sur cave d'un rez-de-chaussée et trois étages, une petite maison d'habitation de deux étages et une cour plantée d'arbres sur un terrain de 5759 m2. En 1939, la malterie fournit un tonnage de 1500 tonnes par an et emploie 99 personnes (75 en 1944). Elle est sinistrée à deux reprises pendant la seconde guerre mondiale. Le 14 juin 1940, un hangar qui abritait de nombreuses marchandises, situé sur un terrain contigu aux Pétroles Jupiter, est incendié lorsque les autorités militaires françaises donnent l'ordre à cette société de détruire par le feu la totalité de ses stocks de carburants pour empêcher leur saisie par l'armée allemande. En 1941, à la suite d'un arrêté du ministère du ravitaillement interdisant la vente des succédanés de café à l'état pur et conférant aux torréfacteurs de café le monopole exclusif d'un mélange café-succédané, l'usine ferme mais elle reprend en mai 1942 une activité entièrement consacrée aux besoins du Ravitaillement général ; elle fait procéder dès 1941 à la reconstruction du hangar indispensable au stockage des fournitures et de la production. Le 2 juin 1944, deux bombes tombent sur l'atelier de la malterie, élément essentiel de l'usine qui sert à la germination (ou maltage) de l'orge avant torréfaction, dans trois tambours métalliques, de type Galland, de 10 000 kgs chacun ; les autres bâtiments sont atteints mais facilement réparables, sauf le transformateur. Dès la fin de l'année 1944, avec sa propre trésorerie et des matériaux soustraits aux réquisitions allemandes, elle entreprend la construction d'un bâtiment de 4 étages sur rez-de-chaussée à l'emplacement de l'atelier détruit, mais interrompt les travaux en janvier 1947 dans l'attente de leur approbation par les autorités départementales. Après un avis favorable le 9 janvier 1948 de la sous-commission des dommages de guerre à l'inscription dans l'ordre de priorité de la société, le permis de construire est délivré pour régularisation. Le nouveau bâtiment de la malterie construit par Lucien Billard, architecte à Paris, comporte 5 niveaux au lieu d'un seul et peut contenir six tambours au lieu de trois, portant la capacité de production de 200 000 à 400 000 kgs par mois. Le laboratoire agro-alimentaire CRCB qui a succédé à la malterie Kneipp, a racheté les bâtiments contigus de l'ancienne maison Louis Sanders (17, quai de l'Industrie) et a fusionné les parcelles des deux entreprises.
description Le bâtiment le plus ancien (1893) , vaste édifice rectangulaire qui abritait autrefois l'usine de torréfaction, est construit en pans de béton avec remplissage de briques et toiture-terrasse ; c'est aussi le cas de la malterie réédifiée en 1945-1947, sauf pour ses deux premiers niveaux entièrement en béton. Cette nouvelle construction, qui remplace l'ancien bâtiment en rez-de-chaussée de la malterie, comporte quatre étages carrés, de même que les trois premières travées de l'usine de torréfaction située dans son prolongement (au lieu de deux pour la majeure partie de cet édifice). Le silo, qui comporte neuf cellules de 80 tonnes, est en béton. Le bâtiment des bureaux partiellement accolé à l'usine, situé autrefois sur la parcelle de l'usine Sanders, est une construction en béton avec parement de brique élevée d'un étage.
étages 4 étages carrés
gros-oeuvre béton ; pan de béton armé ; brique
couverture (type) toit à longs pans ; croupe ; terrasse
couverture (matériau) tuile mécanique ; béton en couverture
propriété propriété privée
type d'étude inventaire topographique ; patrimoine industriel
rédacteur(s) Blanc Brigitte
référence IA91000536
  © Inventaire général
enquête 2001
date versement 2005/04/19
date mise à jour 2006/06/13
crédits photo Ayrault, Philippe - © Inventaire général, ADAGP
 
dossier en ligne
Contact service producteur
 
Protection des droits des auteurs de la base Mérimée, des notices et des images :
Aucune exploitation, notamment la diffusion et la reproduction, intégrale ou par extrait, autre que celle prévue à l'article L.122-5 du Code de la propriété intellectuelle, de la base de données, des notices et des images de ce site ne peut être réalisée sans autorisation préalable du ministre chargé de la culture ou, le cas échéant, du titulaire des droits d'auteur s'il est distinct de lui, sous peine de poursuites pour contrefaçon en application de l'article L.335-3 du Code de la propriété intellectuelle.
[1-100] [101-200] [201-300] [301-400] [401-500] [501-600] [601-700] [701-800] [801-900] [901-1000] [1001-1100] [1101-1200] [1201-1300] [1301-1400] [1401-1500] [1501-1525]

101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141 142 143 144 145 146 147 148 149 150 151 152 153 154 155 156 157 158 159 160 161 162 163 164 165 166 167 168 169 170 171 172 173 174 175 176 177 178 179 180 181 182 183 184 185 186 187 188 189 190 191 192 193 194 195 196 197 198 199 200

Requête ((Essonne) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0