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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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quartier de Saint-Enogat.
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localisation
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Bretagne ; Ille-et-Vilaine ; Dinard
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quartier de : Saint-Enogat
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aire d'étude
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Dinard
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dénomination
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quartier
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parties étudiées
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lotissement concerté
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parties non étudiées
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église ; hôtel de voyageurs ; cabine de bain ; court de tennis
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partie(s) étudiée(s)
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historique
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Le quartier de Saint-Enogat qui était le centre primitif de la commune tend aujourd'hui à se confondre avec la ville de Dinard. La place du Calvaire, au coeur de ce quartier, où se tenait un marché, s'est transformée en un véritable carrefour. L'église située à proximité est une reconstruction datée 1872 1874, hormis le clocher, de l'architecte Arthur Régnault. L'ancien édifice était de style Renaissance et affectait la forme d'une simple croix. Sa chapelle nord était réservée au seigneur de la Crochais en Ploubalay et les Ladvocat, seigneurs de Saint-Enogat aux 17e et 18e siècles, y possédaient un enfeu et leurs armes sculptées et peintes. La translation du chef-lieu de la paroisse en 1858 de Saint-Enogat à Dinard aurait pu mettre un terme à l'évolution urbaine du bourg, mais Saint-Enogat profite comme Dinard, dès le début de la villégiature, de l'afflux des estivants. En 1865 on y mentionne dans le secteur de Villeneuve, proche de l'église, le salon littéraire d'Henri Lefort qui reçoit un groupe de poètes de la capitale. Mais c'est Albert Lacroix, éditeur de Victor Hugo, qui est le véritable promoteur de la plage de Saint-Enogat. Il y construit en 1875 son premier lotissement dit "des villas de la Mer" qui donne bientôt son nom à tout ce quartier de villégiature situé sur la rive est de la plage de Saint-Enogat. Un établissement de bains s'y est installé en 1877 avec quelques cabines de bains réservées à la clientèle des villas et de l'hôtel de la Mer. Dans les années 1880, la ville se rend propriétaire du sol du boulevard de la Mer où sont construites de belles villas, telle le Port-Riou de M. de Rodays, qui assure à la station une publicité constante dans le journal parisien Le Figaro. Dans les années 1890, et surtout entre 1910 et 1930, on assiste à un développement de la construction de villas, facilité par l'ouverture du boulevard Albert Lacroix commencé en 1879, qui relie Saint-Enogat à Dinard. C'est également une période favorable aux équipements balnéaires, puisque la municipalité construit un ensemble de cabines de bains fixes en 1923, que la société des tennis y implante 8 courts en 1924, et que des investissements privés lancent l'édification d'un hôtel de luxe, l'hôtel du Duc d'York puis hôtel Grandville en 1929. Après cette date, peu d'édifices importants sont construits, hormis la villa Greystone, élevée en front de mer en 1938 par l'architecte Michel Roux-Spitz.
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type d'étude
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recensement du patrimoine balnéaire
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rédacteur(s)
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Orain Véronique
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référence
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IA35000408
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© Inventaire général
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enquête
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1996
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date versement
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1998/11/26
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date mise à jour
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2003/01/27
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Bretagne - Service chargé de l'inventaire Hôtel de Blossac - 6, rue du Chapitre 35044 Rennes Cedex - 02.99.29.67.67
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