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Réponse n° 2555

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Maison forte
localisation Centre ; Indre ; Mauvières
aire d'étude Parc Naturel Régional de la Brenne
lieu-dit Villiers
dénomination maison forte
parties non étudiées pigeonnier ; cellier ; grange ; buanderie ; écurie
éléments remarquables charpente ; pigeonnier
époque de construction limite 15e siècle 16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; limite 19e siècle 20e siècle
siècle détail 18e siècle ; 19e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique La construction de la maison forte devrait remonter à la fin du 15e siècle ou début du 16e siècle, par la famille de Mauvise qui détint la seigneurie de Villiers du 15e siècle au moins jusqu'à la Révolution. Des transformations ont eu lieu au 18e siècle, date apparente de la construction du petit bâtiment d'habitation et la bergerie à côté. Les granges sont plus récentes ; fin 19e, début 20e siècles. La plupart des ouvertures ont été agrandies au 18e siècle, avec des encadrements moulurés pour certaines. Les peintures murales de la tour d'angle ont été datées des environs de 1500.
Sur le cadastre de 1833 est visible le corps de logis entouré à l'est, au nord et à l'ouest, de cours avec dépendances autour. L'entrée devait se faire à l'est par une allée qui aboutissait à une première cour. Un mur percé d'une porte (dont on voit l'arrachement sur le pignon est du logis) devait séparer cette cour d'une seconde.
description Ensemble composé d'un corps de logis, un pigeonnier, un cellier, une buanderie et bâtiment d'habitation accolé en L, une écurie, deux granges.
Le corps de logis comporte deux tours (une tour d'escalier et une tour d'angle) couronnées de cônes de pierre et non de charpente. Les deux ont une pierre qui couronne le faîtage. Une grande cheminée se trouve au rez-de-chaussée du corps de logis. La tour d'angle, ronde à l'extérieur et hexagonales à l'intérieur, a des peintures murales qui se déclinent en six scènes sur les six côtés. Ces peintures ont pour thème général l'évocation tragique de la mort.
Les ouvertures ont toutes des encadrements chanfreinés ou moulurés. L'entrée de la tour d'escalier possède un linteau en accolade avec un écusson, illisible aujourd'hui. La tour d'escalier a des bretèches et des meurtrières.
Le pigeonnier est carré, avec un toit en pavillon. La porte d'entrée possède un linteau en accolade et un linteau à décor de coquille.
Sur un des piliers du portail d'entrée a été sculpté un épi de blé.
étages rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; étage de comble
escaliers escalier intérieur : escalier en vis ; en maçonnerie
gros-oeuvre calcaire ; moellon
couverture (type) toit à deux pans ; toit conique ; flèche en maçonnerie ; pignon couvert
couverture (matériau) tuile plate ; ardoise
décor sculpture ; peinture
représentation accolade ; coquille Saint-Jacques ; Crucifixion ; saint Christophe ; saint Roch ; squelette ; écu
propriété propriété d'une personne privée
protection MH 1992/10/21 : inscrit MH partiellement ; 1994/09/02 : classé MH partiellement
type d'étude enquête thématique régionale (architecture rurale de la Brenne)
rédacteur(s) Rodon Estelle
référence IA36001835
  © Région Centre, Inventaire général ; © PNR Brenne
enquête 2004
date versement 2008/06/23
date mise à jour 2013/03/01
crédits photo Rodon, E. PNR Brenne - © Région Centre, Inventaire général, ADAGP ; © PNR Brenne
 
Contact service producteur
service producteur Conseil régional du Centre - Service chargé de l'inventaire
6, rue de la Manufacture 45000 Orléans - 02.38.78.85.21
autre dossier dossier de protection
 
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Requête ((Indre) :LOCA )
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