Liste des réponses  Affiner la recherche Autre recherche
Réponse n° 3

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site tour d'aiguillage des dépôts dite tour florentine ou byzantine
localisation Nord-Pas-de-Calais ; Nord ; Leval
aire d'étude Communauté d'agglomération Maubeuge Val-de-Sambre
lieu-dit Florentine (Z.A.E. La)
adresse Z.A.E. La Florentine
dénomination poste d'aiguillage
parties non étudiées salle des machines ; atelier de réparation
éléments remarquables tour
époque de construction 1er quart 20e siècle
année 1922
auteur(s) Umbdenstock Gustave (architecte) ; Dautry Raoul (ingénieur)
historique Après la Première Guerre Mondiale, la Compagnie des Chemins de Fer du Nord décide de reconstruire les sites ferroviaires détruits sur de nouvelles zones géographiques, non enclavées dans les gares, comme c'était le cas pour la commune d'Aulnoye-Aymeries. Les ingénieurs de la Compagnie du Nord, propriété de la famille Rothschild, décident alors d'établir de nouveaux dépôts-standards afin de rentabiliser au plus vite les installations ferroviaires du réseau à reconstruire (notamment à Lens, Béthune, Lille-Délivrance, Laon et Saint-Denis). A ce titre, ils établissent des plans-type de rotondes, dépôts, tours florentines, adaptés par la suite à leurs sites d'implantations. Le nouveau dépôt d'Aulnoye-Aymeries se met en place dès 1920 et sera par la suite étendu sur la commune de Bachant. En raison des reliefs plats de notre région, les postes d'aiguillage useront d'une spécificité architecturale qui n'est pas sans rappeler les beffrois de nos communes : la tour florentine. Elle permettait, grâce au système d'aiguillage Mors, d'effectuer des manoeuvres d'aiguillage à distance, assurant une plus grande sécurité des agents du chemin de fer. La manoeuvre d'un levier déclenchait une série de moteurs électriques, des arbres, des poulies et des fils pour aboutir au contact de deux rails qui changeait l'itinéraire de la machine à vapeur. C'est à l'architecte alsacien Gustave Umbdenstock que l'on doit la réalisation de cette tour. Ce dernier fut en effet appelé à travailler pour les chemins de fer par l'intermédiaire de Raoul Dautry, son ancien professeur à Polytechnique, alors ingénieur en chef-adjoint de l'itinéraire des réseaux.
description Hauteur totale de 50 m. Structure en béton armé et fonte. Rez-de-chaussée : salle d'arrivée des câbles. 1er étage : magasin. 3e étage : atelier. 4e étage : toilettes. 5e étage : salles de fusibles et relais. 6e étage : salle de contrôle de 30 m² à vision panoramique. Cube de béton orné de 4 horloges de 3, 20 m de diamètre surmontant la salle de contrôle. Céramiques décoratives sur la base de la tour, sur sa flèche, à la naissance de la tour de contrôle. Escalier métallique reliant les étages.
plan plan massé
étages 5 étages carrés
escaliers escalier intérieur
gros-oeuvre béton armé ; fonte
couverture (type) flèche conique
couverture (matériau) béton en couverture
décor céramique
état désaffecté
propriété propriété publique
protection MH 1999/12/31 : inscrit MH
  inscription de la tour florentine
type d'étude opération ponctuelle ; inventaire topographique
rédacteur(s) Masson Marie-Céline
référence IA59000377
  © Inventaire général
enquête 1997
date versement 2001/12/18
date mise à jour 2012/02/27
dossier en ligne
autre dossier dossier de protection
 
Protection des droits des auteurs de la base Mérimée, des notices et des images :
Aucune exploitation, notamment la diffusion et la reproduction, intégrale ou par extrait, autre que celle prévue à l'article L.122-5 du Code de la propriété intellectuelle, de la base de données, des notices et des images de ce site ne peut être réalisée sans autorisation préalable du ministre chargé de la culture ou, le cas échéant, du titulaire des droits d'auteur s'il est distinct de lui, sous peine de poursuites pour contrefaçon en application de l'article L.335-3 du Code de la propriété intellectuelle.


1 2 3 4 5 6 7

Requête ((Leval) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0