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Réponse n° 7

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Usine de produits chimiques Générand, puis Perret-Olivier, puis de Saint-Gobain ; puis briqueterie Lafon
localisation Poitou-Charentes ; Charente-Maritime ; Marennes
aire d'étude Charente-Maritime
lieu-dit Port-des-Seines
dénomination usine de produits chimiques ; briqueterie
parties non étudiées magasin industriel ; conciergerie ; logement de contremaître ; logement patronal ; cité ouvrière
époque de construction 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
année 1900
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Usine de produits chimiques construite en 1865 pour Philippe Généraud, banquier et maire de Marennes ; elle est destinée à fabriquer des produits dérivés du sel marin, dans le but de venir en aide aux sauniers de la vallée de la Seudre. Dès 1867, l'usine est absorbée et agrandie par la société lyonnaise Perret et Olivier. Cette dernière s'associe en 1872 avec la Compagnie Saint-Gobain, et c'est sans doute à ce moment que la fabrique de soude se transforme en fabrique d'engrais chimiques : superphosphates et sulfate de cuivre destiné au traitement des vignes. La pyrite est importée par bateau. Dans les années 1890, la fabrication double en raison du développement de l'emploi des engrais chimiques dans la culture. Après 1920, l'usine ferme ses portes au profit de celle de Tonnay-Charente, où les ouvriers sont réintégrés. Elle est en grande partie démolie en 1934 ; seuls un magasin, la conciergerie, le bâtiment abritant les logements des cadres, datant des années 1880, et la maison du sous-directeur de 1900 subsistent. La cité ouvrière, de 1900, composée de quatre bâtiments de quatre logements a été revendue depuis. Jean Lafon, d'une famille de tuiliers-briquetiers originaire du Limousin, et déjà propriétaire d'une briqueterie à Saint-Agnan depuis 1954, s'installe sur le terrain loué par la municipalité vers 1964 et fait construire de grands ateliers et hangars, aujourd'hui désaffectés. Existence d'un fonds d'archives privées.
En 1874 est installée une chaudière de chez Charropin de Paris.
En 1880 : 30 ouvriers. En 1891 : 2 contremaîtres, 6 surveillants, 140 ouvriers, 50 manoeuvres, 6 femmes et 6 enfants y travaillent.
description Site industriel desservi par embranchement ferroviaire et voie navigable. Ancien atelier de fabrication en moellon de calcaire, à un étage carré et élévation à travées, à charpente en bois apparente et à lanterneau, couvert en tuile creuse. Ateliers et hangars de la briqueterie Lafon en pan de métal et brique creuse et couverture en ciment amiante. Conciergerie en moellon de calcaire enduit, en rez-de-chaussée surélevé et à toit à croupes en tuile creuse. Bâtiment des logements des cadres en moellon enduit, de plan en U, à un étage carré, et couvert en tuile creuse. Cité ouvrière de quatre immeubles de quatre logements chacun, à un étage carré et toit en tuile mécanique.
plan plan régulier en U
élévation élévation à travées
étages 1 étage carré
gros-oeuvre calcaire ; moellon ; métal ; pan de métal ; brique creuse
couverture (type) toit à longs pans ; pignon couvert ; lanterneau
couverture (matériau) tuile creuse ; ciment amiante en couverture
couvrement charpente en bois apparente ; charpente métallique apparente
état établissement industriel désaffecté
propriété propriété publique ; propriété privée
type d'étude patrimoine industriel
rédacteur(s) Pouvreau Pascale
référence IA17000299
  © Inventaire général
enquête 1997
date versement 2000/08/30
date mise à jour 2004/12/03
crédits photo Deneyer, Marc - © Inventaire général, ADAGP
 
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Poitou-Charentes - Service chargé de l'inventaire
102, Grand'Rue - BP 553 86020 Poitiers Cedex - 05.49.36.30.30
 
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Requête ((Marennes) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0