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Hormis quelques grandes fermes (fermes du Grand Gay, de la Motte et de Futoy) réparties sur le plateau, le bâti de Louvignies-Quesnoy est concentré près de l’ancienne chaussée (actuelle D934) reliant Le Quesnoy à Landrecies. Situé à l’ouest de cette voie, le noyau est constitué d’une série de quatre rues parallèles au cours de l’Ecaillon (du nord au sud, rues de la Mairie, de l’Eglise, de la Fontaine et ruelle de la Frête) et de leurs transversales. Sur l’atlas de Trudaine (1746) , la forme du noyau, organisé en carrefour autour de l’église, est particulièrement perceptible. Par la suite, il s’est étoffé dans sa partie sud en raison de la densification du bâti et de la création de nouvelles rues, densification déjà visible en 1832 sur la carte d’Etat-Major et qui s’est renforcée en raison de l’implantation d’une manufacture de tissage (la population atteint alors plus de 1 100 habitants). Aujourd’hui, la rue de l’Eglise se prolonge à l’ouest (rue Roger Robert) avec un bâti composé de fermes mais également de pavillons et, au sud-est de la chaussée, par la rue Haute (D386). La rue de la Mairie se poursuit également de l’autre côté de la chaussée, rue Eugène Thomas, au lieu-dit de la Croix Rouge, et mène à la forêt via le Pont-à-Vaches (zone également de construction de pavillons). Ainsi, la proximité du Quesnoy et la présence de la D934 induisent un important développement pavillonnaire dans presque tous les secteurs bâtis de la commune.
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