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Monuments historiques
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édifice / site
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Vestiges de l'ancienne habitation Vidal ou Mondélice
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localisation
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Guyane ; Remire-Montjoly
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dénomination
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demeure ; sucrerie
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éléments protégés MH
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moulin ; ferme ; puits ; quai ; chaufferie ; escalier ; site archéologique ; atelier de fabrication
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époque de construction
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1ère moitié 19e siècle
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historique
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Du 19e siècle, le moulin à mules de l'Habitation Mondélice est l'ultime vestige, avec une machine à vapeur, de l'équipement sucrier d'une plantation coloniale prospère. Acheté à Claude Macaye en 1800 par le négociant Jean Vidal, à qui succéda son fils, Félix Vidal de Lingendes, gouverneur par intérim de la Guyane, le domaine reçut en 1822 la première machine à vapeur guyanaise. D'une étendue de plus de 600 hectares, dont 70 en polders, il employait 300 esclaves en 1848. Les bâtiments, pour la plupart en pan-de-bois, étaient nombreux : maison de maître, cases à toits en bardeaux, "cases à nègres", couvertes en paille, et chapelle. Le site comprenait aussi des chaudières dont l'emplacement reste lisible. La crise du sucre et l’abolition de l’esclavage, en 1853, promurent le café, le rocou et l’élevage, puis une école d'agriculture (1864) , due au père Guyodo du Saint-Esprit. Le moulin octogonal, de sept mètres de côté, en pierre de taille et en brique, comporte une cour de douze mètres de diamètre. Une rampe (plan incliné permettant aux animaux (boeufs ou mulets) d'accéder au "trottoir" octogonal) de 30 mètres de long donne l'accès au niveau supérieur. Le manège intervenait à l'arrêt des moulins à vapeur à rolles horizontaux. Le domaine est abandonné depuis 1880.
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état
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établissement industriel désaffecté
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propriété
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propriété de l'Etat
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protection MH
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1995/08/31 : inscrit MH ; 1999/04/12 : classé MH
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Les parties anciennes de l'ancienne habitation désignées ci-après : le moulin à bestiaux, la chaufferie, la purgerie, les murs soutenant les moulins à vapeur, le puits, les quais, l'escalier, les terrains contenant les anciens polders, le terrain contenant les traces de plots des anciennes cases, l'ensemble des terrains non encore fouillés et susceptibles de contenir les vestiges de la maison de maître, des divers entrepôts, de la chapelle, du pigeonnier, de l'hôpital, du cimetière et des ponts, figurant sur la parcelle AR 226 : inscription par arrêté du 31 août 1995 - Le moulin à bestiaux ; la chaufferie ; la purgerie ; les murs soutenant les moulins à vapeur ; le puits ; les quais ; l'escalier ; les terrains contenant les anciens polders ; le terrain contenant les traces de plot des anciennes cases ; l'ensemble des terrains non encore fouillés et susceptibles de contenir en particulier les vestiges de la maison de maître, des divers entrepôts, de la chapelle, du pigeonnier, de l'hôpital, du cimetière et des ponts et tout autres vestiges archéologiques, y compris amérindiens (cad. AR 229, vestiges situés sur la partie sud-est de la parcelle ; les limites sont : au nord-ouest, celles de la parcelle avec le centre pénitentiaire et la matourienne ; à l'est-sud-est, la limite naturelle avec la crique fouillée ; au sud, par la limite que représente le plus grand canal des polders ; à l'ouest, la limite définie par la ligne reliant le coin sud-ouest du centre pénitentiaire au point de jonction entre le prolongement de la ligne de partage des parcelles 229 et 153 et l'axe du grand canal des polders) : classement par arrêté du 12 avril 1999
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site protégé
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site inscrit
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intérêt oeuvre
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Site inscrit 21 10 1982 (arrêté).
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type d'étude
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recensement immeubles MH
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référence
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PA00135691
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© Monuments historiques, 1995
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date versement
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1996/12/18
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date mise à jour
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2015/12/10
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Contact service producteur
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autre dossier
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dossier d'inventaire
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