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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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présentation de la commune de Rougon
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localisation
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Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-de-Haute-Provence ; Rougon
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aire d'étude
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Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var
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historique
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Les traces visibles les plus anciennes d'une occupation humaine remontent à la Protohistoire : oppidum de Castillon à Suech, oppidum de Biach, mégalithe. Par ailleurs, un oppidum ligure est situé au-dessus de Rougon, sur la Barre de Catalan, et des grottes aménagées ont été recensées dans les Gorges du Verdon. On note aussi de nombreux fragments de tegulae sur plusieurs sites : Suech, Saint-Christophe, Saint-Roman, les Taulettes, Saint-Maïmes... En 813-814, l'abbaye Saint-Victor de Marseille possède la villa Rovagonis. Le perchement sur le site castral remonte au début du Moyen-Age, ainsi que le noyau médiéval du village (la Ville). Au 13e siècle, les Templiers installent un établissement à Saint-Maïmes, repris par les Hospitaliers jusqu'à la Révolution. Possession des Glandevès du 14e siècle au 16e siècle, la seigneurie passe ensuite à la famille des Brun de Castellane (seigneurs de Caille). En 1732, les droits sont rachetés par l'abbaye de Lérins. Au début du 19e siècle, Rougon est détaché du canton de Moustiers au profit de celui de Castellane. A la fin du 19e siècle, des projets hydroélectriques sont tentés dans les gorges du Verdon. Les infrastructures abandonnées seront reprises à des fins d'excursions pédestres lors du développement du tourisme dans les années 1910-1920, par Isidore Blanc et Edouard-Alfred Martel.
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description
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La commune de Rougon appartient au canton et à l'arrondissement de Castellane. Son altitude s'étage entre 570 mètres à la confluence du Verdon et de l'Artuby, et 1 930 mètres au Moure de Chanier. Le sous-sol est de nature calcaire, avec des affleurements de marnes, de brèche calcaire et de gypse. Le relief est raide ; dans les gorges du Verdon, les falaises atteignent 500 mètres de hauteur. Le territoire est occupé par le village et quatre écarts : La Tièye, Enc, Encastel et Entreverges. Enc et Encastel sont en partie ruinés et abandonnés. En outre, on note quelques fermes isolées et de nombreux bâtiments agricoles dispersés dans les anciennes zones de culture. L'ancienne économie agricole était basée sur la culture du blé et des légumineuses sèches, complétée par du maraîchage dans les jardins irrigués. On trouvait également de nombreux fruitiers, surtout pruniers, noyers et amandiers. Les pentes du Moure de Chanier et autour de Suech, ainsi qu'à Entreverges, étaient pâturées par des troupeaux de moutons. Il y avait également deux moulins (Bau et Carajuan), ainsi que deux forges. Aujourd'hui, l'activité agricole est limitée aux fermes de Saint-Maïmes, Lioune, Faucon et Vacheresse. L'économie touristique (hôtel, gîtes, restaurants) fournis quelques emplois locaux.
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Laurent Alexeï
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référence
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IA04001958
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© Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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enquête
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2010
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date versement
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2012/08/31
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service producteur
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Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
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