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Réponse n° 70

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Immeuble
localisation Alsace ; Bas-Rhin ; Strasbourg
aire d'étude Strasbourg
lieu-dit Krutenau
adresse 36 quai des Bateliers
destinations successives boulangerie ; magasin de commerce ; logement
dénomination immeuble
époque de construction limite 16e siècle 17e siècle ; 4e quart 19e siècle
auteur(s) Witwe Louis Greiner und Friedrich Peter (entrepreneur)
historique Cette maison était en 1587 propriété d'Ambrosius Gilg, membre du Grand Sénat, représentant de la tribu de la Fleur (bouchers) de 1588 à 1597 ; il la louait à Julius Sopher, responsable de la balance de la douane. Le plan-relief de 1725 représente la maison avec un gouttereau sur rue, et au-dessus du rez-de-chaussée, 3 étages carrés de 4 travées. Sur le plan Blondel (1766), on voit qu'elle se compose de deux bâtiments séparés par une cour quadrangulaire. Durant la 2e moitié du 18e siècle, la maison était propriété du batelier Caspar Häss (mort en 1788) ; l'immeuble est alors décrit comme comportant "un bâtiment antérieur et un bâtiment arrière, une cour, un puits et des dépendances". Le plan-relief du 19e siècle montre que les deux bâtiments étaient reliés par des ailes étroites, bordant la cour. Une boulangerie s'installe ici en 1900, moyennant des aménagements au rez-de-chaussée (démolition de cloisons anciennes et mise en place de nouvelles cloisons ; création de la devanture actuelle), d'après un projet de l'entrepreneur "Witwe Louis Greiner und Friedrich Peter". Durant le bombardement aérien du 25.9.1944, l'immeuble sur rue est touché (les appartements s'en trouvent "fortement endommagés") et le bâtiment arrière détruit. C'est à ce moment-là que disparaissent les coursières qui bordaient la cour. On les connaît grâce à une photographie ancienne. Elle représente le bâtiment arrière, à rez-de-chaussée et 2 étages carrés. Au rez-de-chaussée s'ouvrait une arcade moulurée, avec congés de type Renaissance. Le 1er étage, en maçonnerie, comprenait des fenêtres à chambranle orné, de la même époque (16e siècle ou début du 17e siècle). Le 2e étage, en pan de bois, était d'un caractère très simple, sans décor (18e siècle ?). Les coursières du côté sud-ouest, disposées sur 2 niveaux, à balustres tournés de type maigre, dataient éventuellement de la fin du 18e siècle ou du début du 19e (d'après le plan Blondel, ces bâtiments de liaison bordant la cour n'existaient pas encore en 1766). En 1977, la boulangerie située dans le bâtiment principal est toujours en activité. Depuis lors s'est installé un magasin d'objets de décoration.
description Le bâtiment bordant le quai compte un rez-de-chaussée, 3 étages carrés et un étage de comble. Les ouvertures du rez-de-chaussée sont bordées d'un placage décoratif en bois, qui remonte à la création de la boulangerie en 1900. Le 1er étage, disposé en encorbellement, a été refait au 18e siècle, avec des fenêtres en arc segmentaire. Ses deux extrémités prennent appui sur des consoles Renaissance richement ornées, sculptées notamment d'un masque. L'une (à gauche) porte un blason avec une ancre renversée et le monogramme PH, sous les initiales WSMV. L'autre console (à droite), comprend un blason frappé d'un objet indéterminé, sorte de récipient, sous les initiales MD ; plus haut, on distingue les lettres GADL. Le 2e étage, entièrement ajouré par des fenêtres contiguës, conserve un riche pan de bois sculpté (fin du 16e siècle ou début du 17e siècle ?). Le 3e étage ne possède pas d'ornementation, mais un pan de bois avec poteaux et guettes en chevron et liens pleins. Les lucarnes du toit ne sont pas antérieures à la fin du 19e siècle voire au début du 20e siècle. A l'intérieur, le rez-de-chaussée comprend, à droite, un couloir qui mène à l'escalier et dans la cour. Les solives moulurées qui recouvrent le rez-de-chaussée prennent appui sur deux corbeaux sculptés. On y retrouve les blasons et inscriptions déjà décrites à l'extérieur : sur l'un, celui avec une ancre renversée et le monogramme PH ; sur l'autre, blason avec motif non identifié, sous les lettre MD. Cette seconde console est visible depuis le couloir. Des traces de polychromie y restent visibles (fond du blason peint en rouge). L'escalier en bois, à balustres tournés est une réalisation du 20e siècle. Une date qui aurait existé sur la porte cochère du bâtiment principal, vers la cour, n'a pu être retrouvée. En revanche, il existe toujours, au rez-de-chaussée, une fenêtre Renaissance donnant sur cette cour, avec chambranle mouluré et muni de congés. Le pan de mur dans lequel s'ouvre cette fenêtre est surmonté d'un encorbellement (qui figure également sur un relevé du 29.8.1900). Les étages en pan de bois sont crépis, hormis les chambranles de fenêtres. Actuellement la cour, très exiguë, est bordée au nord-est d'une aile à rez-de-chaussée et étage unique, en maçonnerie (après 1945). L'aile au sud-est est également postérieure à la guerre.
étages rez-de-chaussée ; 3 étages carrés ; étage de comble
gros-oeuvre bois ; pan de bois ; maçonnerie ; enduit
typologie gouttereau sur rue ; encorbellement ; pan de bois sculpté ; fenêtre à chambranle saillant sculpté
protection MH 1937/09/10 : inscrit MH
type d'étude inventaire préliminaire
rédacteur(s) Parent Brigitte ; Meyer Jean-Philippe
référence IA67010841
  © Inventaire général
enquête 2002
date versement 2013/01/19
date mise à jour 2014/06/12
crédits photo Brunel, Pierre ; Haegel, Olivier - © Région Alsace - Inventaire général
 
Contact service producteur
service producteur Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel
Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31
autre dossier dossier de protection
 
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Requête ((Strasbourg) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0