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Réponse n° 1

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Moulin à farine et à huile, puis minoterie de Lorentzen
localisation Alsace ; Bas-Rhin ; Strasbourg
aire d'étude Sarre-Union
adresse 01 rue du Bassin d'Austerlitz ; route du Rhin
hydrographie Eichel (dérivation de l')
dénomination moulin à farine ; moulin à huile ; minoterie
édifice contenant château de Lorentzen
4
parties non étudiées atelier de fabrication ; bâtiment d'eau ; logement ; remise
partie(s) étudiée(s)
objets mobiliers
époque de construction milieu 18e siècle ; 4e quart 19e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Le moulin de Lorentzen fait partie de l'ensemble castral, propriété de la maison de Nassau Sarrebruck de 1527 à la Révolution française. Le bâtiment actuel semble avoir été édifié en 1728. L'élévation antérieure a été reprise par la suite (1787 ?). L'enquête administrative de 1809 relève que l'établissement est équipé de meules en pierre provenant de Champagne-Ardenne et qu'il peut moudre 400 kg de farine par jour. A cette époque, il est également affecté à la production d'huile. Cette dualité de production paraît avoir été prévue au moment de l'édification du moulin au vu de l'implantation centrale du bâtiment d'eau. L'établissement est réglementé par arrêté du 14 mai 1852. Les ouvrages régulateurs, attestés par un procès verbal de récolement du 9 juillet 1856, consistent en un déversoir en pierre établi à 215 mètres en amont du moulin, d'une longueur de 24, 50 mètres, et une vanne de décharge. Celle-ci est pratiquée au centre du barrage de retenue et présente une largeur libre de 2, 15 mètres. Le bâtiment d'eau comporte trois vannes motrices. Au milieu du 19e siècle une activité de foulage du tan et du chanvre complète la mouture du blé et la production d'huile. Le moulin à blé occupe la partie gauche du bâtiment, l'huilerie, le moulin à tan et à chanvre sont localisés dans l'aile droite. L'établissement est alors équipé de deux paires de meules. En 1897, le moulin est mécanisé par les Ets Schneider et Jacquet de Strasbourg. Ils y installent deux broyeurs à cylindres, des machines destinées au nettoyage du grain et des blutoirs. Dès lors, la chaîne de production de la farine s'organise sur quatre niveaux, la circulation des grains entre les différentes machines s'effectuant au moyen d'élévateurs à godets. En 1930, de nouveaux broyeurs à cylindres de marque Buhler, se substituent aux anciennes machines. En 1938, la capacité d'écrasement s'élève à 3000 quintaux de blé et le contingent est fixé à 1590 quintaux. L'activité est définitivement abandonnée en 1958. Le moulin fait actuellement l'objet d'un projet de réhabilitation dans le cadre d'un Centre d'Initiation à la Nature et à l'Environnement, porté par la communauté de communes de Drulingen.
En 1811, le moulin est doté de trois roues hydrauliques verticales, deux pour la mouture du blé, une pour la production d'huile. Le plan cadastral de 1841 figure quatre tournants dans le bâtiment d'eau réparties à part égale de chaque côté du bief. En 1851, ce sont toujours quatre roues à aubes qui sont recensées. Les deux premières actionnent le moulin à farine, la troisième fournit la force motrice nécessaire au fonctionnement de l'huilerie, la dernière entraîne le moulin à tan et à chanvre. A la fin de son exploitation, le moulin ne compte plus que deux roues verticales en dessous en bois avec axes métalliques, dont il subsiste des vestiges.
description Le moulin est établi sur un bief de dérivation de l'Eichel, aujourd'hui comblé. Le bâtiment d'eau, pourvu d'un arc segmentaire en grès, est central. Les vannes ont disparu. L'atelier de fabrication et le logement sont bâtis sous le même toit. Il s'agit d'un édifice de plan rectangulaire, composé d'un rez-de-chaussée, de deux étages carrés et de deux étages de comble, couronnés d'un toit à longs pans et croupes brisés. Il est réalisé en moellons calcaires enduits. Les encadrements de baies chanfreinés à arc segmentaire, les chaînes d'angle et les bandeaux d'étages sont en grès (gris). L'élévation postérieure est caractérisée par des motifs sculptés qui ornent la clé des linteaux de certaines ouvertures. Dans la partie sud de l'édifice, au rez-de-chaussée, la roue de fosse est encore présente tout comme les assisses en pierre de l'arbre de couche. Les étages ont été remaniés mais l'on y relève les traces de l'organisation gravitaire de la production, issue de la mécanisation de 1897. A l'emplacement de l'huilerie se trouvent la roue de fosse et un conduit de cheminée. L'édifice est flanqué, au nord, d'une remise. Elle a probablement servi de magasin au moulin. puis a été réaffectée à un usage agricole.
élévation élévation ordonnancée
étages 2 étages carrés ; 2 étages de comble
gros-oeuvre moellon ; grès ; enduit
couverture (type) toit à longs pans brisés ; croupe
couverture (matériau) tuile plate
typologie baie en arc segmentaire ; chaîne d'angle
état établissement industriel désaffecté
propriété propriété publique
protection MH 1990/05/04 : inscrit MH partiellement
  façades et toitures, dispositif des roues à aubes : inscription par arrêté du 4 mai 1990
type d'étude inventaire préliminaire ; enquête thématique régionale (patrimoine industriel d'Alsace Bossue)
rédacteur(s) Hauss Alain ; Bardout Michèle ; Schwarz Frank
référence IA67007853
  © Inventaire général
enquête 1994 ; 2005
date versement 2006/09/15
date mise à jour 2013/09/05
Contact service producteur
service producteur Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel
Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31
autre dossier dossier de protection
 
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Requête ((Strasbourg) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0