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Réponse n° 2332

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Mauresque, actuellement Gaïla
localisation Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var ; Saint-Raphaël
aire d'étude Saint-Raphaël
lieu-dit Arène grosse
adresse 1792 R.N. 98 de Toulon à Cannes
destinations successives hôtel de voyageurs
dénomination maison
parties non étudiées jardin d'agrément ; remise ; conciergerie ; écurie ; jardin d'hiver ; clôture de jardin ; allée ; maison ; remise à bateau
jardin arbre isolé ; groupe d'arbres ; parterre de gazon
objets mobiliers
époque de construction 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
siècle détail Moyen Age (?)
auteur(s) Chapoulart Pierre (?, architecte) ; Marquisan Albert (architecte)
personnalité(s) Lagrange Eugène-Jules (commanditaire) ; Gzay Elalia-Pauline (commanditaire)
historique La Villa Mauresque apparaît à la matrice cadastrale de 1884. Elle a été construite pour le docteur Eugène-Jules Lagrange, de Roquebrune-sur-Argens, qui fera partie du conseil municipal en 1904. Le docteur Niepce, en 1889, signale que celui-ci s'était plu à l'orner des objets et souvenirs rapportés de ses voyages lointains. Elle est parfois attribuée à l'architecte Pierre Chapoulart qui a construit d'autres villas mauresques dans le Var. En 1907, un permis de construire est déposé pour l'aménagement de la remise en conciergerie. En 1909, elle passe à Elalia-Pauline Gzay. C'est peut-être à ce moment-là que l'on construit un deuxième bâtiment, toujours de style mauresque, occupant une position plus en retrait par rapport à la route. Il s'agit d'un pavillon d'un étage au-dessus d'une galerie ouverte. Le rez-de-chaussée a été fermé et aménagé peut-être dans les années 1920-1930. Dans les années 1920, la Villa Mauresque appartient à M. Praga. En 1947, un permis de construire a été déposé par Joseph Garcin pour la surélever d'un étage (architecte : Albert Marquisan). L'ensemble a été restauré et transformé en hôtel de voyageurs au début des années 1990. L'escalier extérieur de la villa a été rajouté. Le décor de la façade (mascarons et peintures) a été refait à l'identique. Les colonnes de la galerie proviendraient d'un monastère de la Loire (Moyen Age ?).
description Les deux villas sont situées dans un jardin d'environ 4800 mètres carrés. Les parterres, délimités par des allées, sont agrémentés d'arbres groupés ou isolés (palmiers, pins...). Au sud, le jardin est en balcon sur la mer. Dans l'angle sud-ouest se trouve un hangar à bateau.
La villa est construite en bordure de la route nationale. Il s'agit d'un bâtiment peu profond et de plan allongé, relié à la conciergerie à l'ouest par une terrasse couverte. Blocage de moellons de grès enduit, encadrement des baies en brique. L'ensemble est couvert en terrasse. La façade nord, sur la route, est peu percée contrairement à la façade sud, très ouverte sur le jardin. La villa possédait un système de récupération des eaux de pluie, à partir du toit, qui alimentait une cuve en sous-sol. L'eau était ensuite remontée dans la partie haute de la tour rectangulaire centrale par une pompe à main afin d'alimenter les lavabos et la baignoire qui se trouvait au premier étage de la tour. Sous la baignoire, se trouve un récipient qui pouvait contenir des braises. Dans l'entrée, lavabo en marbre gris. Entre le salon et la salle à manger, porte coulissante à deux vantaux s'enfonçant dans la cloison. Portes de communication à arcs outrepassés.
La villa sud est située au centre du jardin. Elle s'éléve sur deux niveaux au-dessus d'une cave couverte d'une voûte catalane en brique. L'entrée est sur la façade latérale ouest, surélevée au-dessus d'un perron. Le volume est couvert en partie en terrasse et en partie d'un toit de tuiles, à croupes. Volets roulants.
étages rez-de-chaussée ; 1 étage carré
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier en équerre, en maçonnerie
gros-oeuvre grès ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; enduit
couverture (type) terrasse ; toit à longs pans ; croupe
couverture (matériau) béton en couverture ; tuile plate mécanique
décor sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; sculpture ; ferronnerie ; peinture
représentation ornement à forme architecturale, colonne, acanthe, ornement à forme végétale, ornement à forme géométrique, arabesque ; croissant de lune, symbole : islam ; mascaron ; paon ; oiseau
  Les deux villas présentent principalement un décor sculpté à caractère mauresque : baies extérieures et intérieures à arcs outrepassés, merlons à redents, frises à motifs gravés imitant l'écriture arabe, ferronneries à croissants et croix du sud. Façade sur jardin de la villa nord : mascarons sculptés et décor peint (frise et motif de paons) , colonnes de la galerie à chapiteaux à feuilles d'acanthes. Dans l'entrée, robinet du lavabo en forme d'oiseau.
typologie plan-masse régulier ; volumétrie composite ; élévation avec axe ; caractère pittoresque
état restauré
propriété propriété privée
type d'étude recensement du patrimoine balnéaire
rédacteur(s) Négrel Geneviève
référence IA83000595
  © Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
enquête 2004
date versement 2008/11/19
crédits photo Roucaute, Gérard - © Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
 
service producteur Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel
Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
 
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Requête ((Var) :LOCA )
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