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Réponse n° 2370

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site ville ; station balnéaire
localisation Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var ; Saint-Raphaël
aire d'étude Saint-Raphaël
hydrographie Dragonière (la) ; Garonne (la) ; Pédégal (le)
dénomination ville ; station balnéaire
époque de construction 4e quart 19e siècle
siècle détail 20e siècle
auteur(s) Vianay Laurent (architecte) ; Otto Louis (ingénieur) ; Curet Antoine (architecte) ; Darde René (architecte) ; Aublé Pierre (architecte) ; Levy-Meyer Paul (architecte urbaniste)
personnalité(s) Martin Félix (promoteur) ; Karr Alphonse (personnage célèbre)
historique La petite cité portuaire de Saint-Raphaël accueillait des visiteurs dès les années 1860 et plus particulièrement à partir de 1864 avec la desserte ferroviaire, en particulier sous l'impulsion d'Alphonse Karr, journaliste, pamphlétaire, romancier et poète, véritable "inventeur" de la station où il s'était installé en 1865 et où il décède en 1890. Mais la création de la station balnéaire est le fruit de l'élection à la mairie de l'ingénieur Félix Martin en 1878. En 1879, il propose un plan pour la création d'une ville nouvelle complété par des plans d'alignement de rues et places existantes, plan confié à des architectes lyonnais (Félix Martin était issu de l'école Polytechnique de Lyon) : Laurent Vianay, Louis Otto et Antoine Curet. Trois édifices, emblèmatiques de l'architecture de villégiature, existaient déjà : l'Hôtel de France (1863) , le premier casino provisoirement aménagé dans un ancien magasin à blé et l'établissement de bains construit en 1878. Les îlots délimités par le plan en damier, sont peu à peu construits, entre 1880 et 1920, de quelques villas, d'immeubles et d'édifices publics ou commerciaux. Un véritable casino est construit en 1881 (il sera détruit en 1910 et reconstruit en 1926 sur des plans de René Darde) et une gare en 1883 autour de laquelle s'implantent des hôtels. Une nouvelle église paroissiale dont les plans sont dessinés par Pierre Aublé, architecte principal des villas qui se construisent alors, est consacrée en 1888. En 1906, l'ancienne église de la vieille ville est désaffectée, entérinant le moment de bascule où la ville nouvelle devient le nouveau centre de l'agglomération. C'est également vers cette date que l'on consolide l'armature urbaine existante par l'ouverture et le réaménagement de boulevards (boulevard d'Alsace, place Lamartine sur l'emplacement de l'ancien cimetière de la Dragonnière supprimé en 1899, avenues Anatole-France et Jean-Jaurès) ou par le réalignement de rues dans le périmètre de la vieille ville, dont les rues et place Alphonse-Karr. La ville reçoit l'électrification en 1895. Une plage artificielle est créée en 1933. De nouveaux bouleversements auront lieu après la Dernière Guerre mondiale, au moment de la reconstruction. Les quartiers du port et de la gare avaient été détruits par les bombardements. En 1945, un plan d'urbanisme est dressé par Paul Levy-Meyer, architecte urbaniste désigné par le gouvernement. Il prévoit l'aménagement de la corniche entourant le casino, la reconstruction des immeubles du quai Albert 1er et de la rue Alphone-Karr et la remise en état du quartier de la gare avec la reconstruction des îlots entre les rues Gambetta et Léon-Basso. Dans les années 1960, le front de mer est réaménagé avec la création de la double voie de circulation automobile du boulevard de la Libération et la promenade de-Lattre-de-Tassigny en surplomb sur la plage du Veillat. L'Hôtel Continental fut démoli et reconstruit dans les années 1990. Quand aux villas du début du boulevard Général-de-Gaulle, elles ont été remplacées par des immeubles.
description Jusqu'aux années 1880, Saint-Raphaël se compose de deux entités, le village et la Marine, séparées par un vallat, La Dragonnière. Le village, en retrait par rapport à la mer, a la structure des villages groupés provençaux. La Marine, au bord de la plage, regroupe les activités liées à la pêche, au commerce portuaire, à l'artisanat maritime et de petites industries comme une savonnerie. La ville balnéaire sera édifiée sur le plateau du Veillat, terrain vague qui descendait en pente douce vers la mer, séparé du village par la voie de chemin de fer. Le milieu naturel est entièrement remodelé, le sol aplani et horizontalisé. Des voies nouvelles sont créées : l'avenue de la Gare et les boulevards de l'Avenir et des Bains. L'avenue de la Gare (rue Amiral-Baux) marque l'accès à la station, elle relie la gare et le quai du port, c'est une suture entre le bâti existant et la ville balnéaire à édifier. Le boulevard de l'Avenir (Félix-Martin) va de la place Alphonse-Karr (Galliéni) , prolongement du parvis de la gare, jusqu'à la plage et au boulevard des Bains (de la Libération). Ce sont les axes majeurs de la nouvelle ville dont ils constituent en fait la limite. Le tracé de la nouvelle ville suit un plan orthogonal déterminant des îlots d'environ 50 mètres de large pour une profondeur de 20 à 60 mètres. Le côté large est majoritairement orienté vers le sud et la plage. Ce secteur présente tous les signes de l'urbanité : immeubles et équipements. Le boulevard Félix-Martin est un échantillon de boulevard haussmanien avec ses immeubles, banques, grands magasins... Autre voie de prestige, le front de mer jalonné d'une fontaine qui commémore l'adduction des eaux de la Siagnole (détruite) , le kiosque (détruit) , la terrasse des bains et l'établissement des bains. Au sud-est, au début de l'avenue des Chèvrefeuilles, commence le littoral résidentiel, c'est-à-dire l'habitat dispersé, les villas.
plan plan orthogonal
propriété propriété publique
type d'étude recensement du patrimoine balnéaire
rédacteur(s) Négrel Geneviève
référence IA83000456
  © Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
enquête 2003
date versement 2008/11/19
crédits photo Roucaute, Gérard - © Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
 
service producteur Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel
Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
 
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Requête ((Var) :LOCA )
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