Liste des réponses  Affiner la recherche Autre recherche
Réponse n° 1175

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site ensemble de carrières
localisation Ile-de-France ; Yvelines ; Conflans-Sainte-Honorine
aire d'étude Conflans-Sainte-Honorine
dénomination carrière
époque de construction 19e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Si l'extraction de la pierre est une activité traditionnelle à Conflans, celle-ci a vraiment connu un fort développement au XIXe siècle pour deux raisons essentielles, d'une part l'interdiction à partir de 1776 d'ouvrir de nouvelles carrières à Paris, d'autre part la découverte, dans le courant du XVIIIe siècle du " banc royal " . C'est un calcaire à grain très fin qui présente de belles qualités de résistance et peut être posé en délit pour faire des colonnes ou des statues monolithes. Plusieurs grands monuments parisiens ont partiellement utilisé la pierre de Conflans, la place de la Concorde, le Panthéon, les statues des grands hommes au Louvre, la gare de l'Est, l'église Saint-Vincent-de-Paul. Cette activité profite à Conflans : en 1844 on dénombre sept carrières souterraines de pierre à bâtir employant quarante ouvriers et six à ciel ouvert comptant aussi quarante ouvriers. En 1861, trente-sept carrières sont déclarées. En 1856, tous les propriétaires et exploitants de carrières sont recensés sur une liste conservée aux Archives départementales . On y trouve la très nombreuse famille Tessé, mais aussi Jean Fouillère qui fut maire pendant dix ans. Un autre document, plus tardif, prouve que les carrières étaient aussi exploitées par des entreprises parisiennes, comme Eugène Courmelon, sis 20, rue de l'Hôtel-Colbert. Les statuts sont donc très divers et au carrier qui se contente de signer d'une croix s'oppose l'entrepreneur au papier à en-tête. Après un apogée sous le Second Empire, l'activité périclite rapidement et on ne cite plus Conflans dans les rapports du début du XXe siècle. Les carrières sont alors transformées en champignonnières.
description Les exploitations à ciel ouvert et en galerie ont coexisté au 19e siècle
propriété propriété privée
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Bussière Roselyne
référence IA78001036
  © Inventaire général
enquête 2004
date versement 2005/11/02
date mise à jour 2006/06/13
crédits photo Asseline, Stéphane - © Inventaire général, ADAGP
 
dossier en ligne
Contact service producteur
 
Protection des droits des auteurs de la base Mérimée, des notices et des images :
Aucune exploitation, notamment la diffusion et la reproduction, intégrale ou par extrait, autre que celle prévue à l'article L.122-5 du Code de la propriété intellectuelle, de la base de données, des notices et des images de ce site ne peut être réalisée sans autorisation préalable du ministre chargé de la culture ou, le cas échéant, du titulaire des droits d'auteur s'il est distinct de lui, sous peine de poursuites pour contrefaçon en application de l'article L.335-3 du Code de la propriété intellectuelle.
[1-100] [101-200] [201-300] [301-400] [401-500] [501-600] [601-700] [701-800] [801-900] [901-1000] [1001-1100] [1101-1200] [1201-1300] [1301-1400] [1401-1500] [1501-1600] [1601-1700] [1701-1800] [1801-1900] [1901-2000] [2001-2100] [2101-2200] [2201-2300] [2301-2400] [2401-2500] [2501-2600] [2601-2700] [2701-2800] [2801-2900] [2901-3000] [3001-3100] [3101-3200] [3201-3300] [3301-3330]

1101 1102 1103 1104 1105 1106 1107 1108 1109 1110 1111 1112 1113 1114 1115 1116 1117 1118 1119 1120 1121 1122 1123 1124 1125 1126 1127 1128 1129 1130 1131 1132 1133 1134 1135 1136 1137 1138 1139 1140 1141 1142 1143 1144 1145 1146 1147 1148 1149 1150 1151 1152 1153 1154 1155 1156 1157 1158 1159 1160 1161 1162 1163 1164 1165 1166 1167 1168 1169 1170 1171 1172 1173 1174 1175 1176 1177 1178 1179 1180 1181 1182 1183 1184 1185 1186 1187 1188 1189 1190 1191 1192 1193 1194 1195 1196 1197 1198 1199 1200

Requête ((Yvelines) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0