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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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maison forte, puis maison de maître, actuellement Maison Dona Maria
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localisation
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Aquitaine ; Pyrénées-Atlantiques ; Larceveau-Arros-Cibits
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aire d'étude
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Iholdy
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lieu-dit
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Dona Maria
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destinations successives
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maison
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dénomination
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maison forte
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époque de construction
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14e siècle (?)
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siècle détail
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18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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La construction de Dona Maria est à placer entre le 13e siècle et le 15e siècle. Dona Maria est citée dans la liste des feux de 1365 sous le nom de "lostau de santa maria" en tant que maison noble. Dans un acte de 1167 concernant une chapelle "Saint-Marie de Bulunza", apparaît le nom de Brasc de Santa-Maria. L'emplacement de cette chapelle, détruite, est signalé sur le cadastre de 1832. Elle était située près de la maison forte. En 1376, Pero Sanz de Leizarazu est seigneur du "palacio" de Santa-Maria. La maison forte est restaurée au 18e siècle, afin d'être transformée en maison de maître. De hautes fenêtres sont percées à l'étage. L'extension vers l'est, à gauche de l'édifice médiéval, est mentionnée sur le cadastre de 1832. L'agrandissement pourrait donc avoir eu lieu au 18e siècle. À cette occasion, la maison forte aurait été restaurée au goût de l'époque. Une deuxième restauration a lieu au 19e siècle et un petit appentis est construit en élévation ouest. Des ouvertures sont reprises, notamment la porte charretière nord à linteau de bois de la maison forte. La maison des métayers et domestiques de Dona Maria possède sur la clé de la porte d'entrée une inscription "FAIT L'AN 1762" accompagnée d'un décor de croix et de 4 rosaces. Cette maison, qui possède notamment une fenêtre à meneau, a été rénovée au début du 21e siècle.
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description
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Actuellement, la construction est constituée de deux parties. L'édifice originel est situé au nord-ouest. De l'extérieur, ne sont visibles que ses deux épais murs perpendiculaires nord et ouest. Le mur est n'est visible que depuis l'intérieur, un second bâtiment s'étant adossé au premier, côté nord-est. Le mur sud est détruit, remplacé par un mur moins épais. Trois meurtrières à ébrasement intérieur sont percées dans le mur ouest, au niveau du rez-de-chaussée. La construction se compose d'une partie recouverte d'un toit à longs pans, avec croupe à l'avant et pignon couvert à l'arrière (maison forte) et d'une partie adossée surmontée d'un appentis (agrandissement postérieur). L'ensemble est recouvert de tuiles creuses. Bien que les deux parties possèdent un étage carré et un comble, la maison forte est plus élevée. L'agrandissement se remarque aisément, par le chaînage d'angle visible sous l'enduit très fin, par la différence d'appareil également : moyen appareil de calcaire pour la maison forte, moellons de calcaire pour la partie rajoutée. A proximité, l'ancienne maison des métayers est surmontée d'un toit à longs pans et pignon couvert de tuiles creuses, de même que l'appentis latéral. La porte d'entrée est cintrée. L'étable occupait la partie droite de l'édifice.
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étages
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1 étage carré
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escaliers
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escalier de distribution extérieur : escalier droit, en charpente
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; moyen appareil ; enduit partiel
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe ; appentis
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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état
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mauvais état
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Pécheux Barbara ; Iñarra Emmanuel
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référence
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IA64000780
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© Inventaire général ; © Conseil général des Pyrénées-Atlantiques
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enquête
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2000
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date versement
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2004/05/18
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date mise à jour
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2015/10/30
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crédits photo
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Chabot, Bernard - © Inventaire général, ADAGP
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional d'Aquitaine - Service chargé de l'inventaire 54, rue Magendie 33077 Bordeaux Cedex - 05.57.95.02.02
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