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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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chais et entrepôts commerciaux de Clairac
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localisation
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Aquitaine ; Lot-et-Garonne ; Clairac
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aire d'étude
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Tonneins
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dénomination
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chai ; entrepôt commercial
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collectifs
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40 repérés ; 1 étudié
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époque de construction
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16e siècle, 17e siècle (?) ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
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historique
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La petite ville de Clairac, port fluvial sur le Lot très " industrieux " pendant l'Ancien Régime, recèle au début du 19e siècle un nombre important de chais et d'entrepôts, dont l'état actuel ne permet pas toujours de préciser l'usage. Le bâtiment le plus ancien repéré est l'entrepôt rue des Fossés, du 16e ou du 17e siècle, mais la majorité date cependant des 18e et 19e siècles. Beaucoup de ces constructions mentionnées dans les états de section du cadastre napoléonien, liées à des activités révolues, ont disparu, sont ruinées ou sont maintenant transformées en garage.
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description
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Des marchandises destinées à être commercialisées pouvaient éventuellement être stockées dans les caves et surcroît de maisons - plusieurs crochets de poulie ont ainsi été repérés. Si de rares édifices, par leur localisation et leur importance, ont assurément servi d'entrepôt de marchandises (essentiellement du vin et du tabac) destinées à être embarquées sur des gabarres vers la Garonne et Bordeaux, la plupart sont de simples locaux à usages multiples : à la fois chai, grange-étable, écurie pour un cheval, éventuellement dotés d'un petit atelier artisanal. Le quartier situé au-delà de la rue des Fossés était en particulier peuplé de nombreux artisans, tonneliers, chapeliers ou sabotiers, activité dont la modestie de l'outillage et des installations permettaient un local fruste. Dans le faubourg de Longueville, port de la rive gauche, ces remises pouvaient servir d'entrepôts, de remises à bateau et de local pour le calfat des gabarres. Ces constructions sont parfois associées à un logis attenant ou plus rarement à l'étage, ou totalement dissociées. Les matériaux de gros-oeuvre utilisés ne se différencient pas de ceux de l'architecture domestique : pierre, brique, brique et pierre mêlées ou pan-de-bois, mais la mise en oeuvre est habituellement moins soignée. Le rez-de-chaussée ouvre en général sur la voie publique par un portail de bois à double battant. Au dessus, une fenêtre du surcroît à hauteur de plancher permet le passage des marchandises, depuis une charrette stationnée devant.
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille ; moellon ; brique ; brique et pierre ; enduit ; enduit partiel
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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typologie
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remise en rez-de-chaussée, logis à l'étage ; remise dissociée du logis ; vaste local ayant uniquement fonction d'entrepôt
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Beschi Alain
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référence
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IA47002251
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© Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2002/05/14
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date mise à jour
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2007/03/22
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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