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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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manoir, dit Château de Lafaurie
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localisation
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Aquitaine ; Lot-et-Garonne ; Villebramar
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aire d'étude
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Monclar
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lieu-dit
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Lafaurie
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dénomination
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manoir
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parties étudiées
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chapelle
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parties non étudiées
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escalier indépendant ; parties agricoles ; puits ; ferme
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partie(s) étudiée(s)
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époque de construction
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16e siècle ; 17e siècle ; 2e moitié 19e siècle
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année
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1854 ; 1860 ; 1877
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le noyau ancien du manoir de Lafaurie comporte une tour quadrangulaire du 16e siècle contre laquelle a été accolé un corps de logis au 17e siècle, peut-être édifié pour Mathieu Paul Bousquet de Lafaurie, avocat, décédé avant 1684. A la fin du 18e siècle, le domaine passe à une branche des Ferrand, seigneurs de Mauvezin, suite au mariage de Marie Ragot de Lespinasse, fille de Marie de Bousquet, avec le chevalier Jean de Ferrand. Le manoir, demeuré en leur possession après la Révolution, est remanié pour Jacques et Jean de Ferrand durant la 2e moitié du 19e siècle (matrices cadastrales) : un logement puis une chapelle sont d'abord construits en 1854-1855 ; une partie de l'ancien corps de logis, sur cour, est reconstruite en 1860 (probablement par l'entrepreneur de la restauration de la maison de maître de Cujoula à Montastruc) , prolongé d'une travée et flanqué d'une tour et de tourelles d'escalier en 1877. La vocation prunicole de l'exploitation est renforcée à la fin du 19e siècle par la construction d'une métairie au nord, dotée d'équipements quasi industriels destinés à la cuisson et au conditionnement des pruneaux ; victime de la crise, cette activité a cessé dans l'entre-deux-guerres.
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description
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Le manoir est implanté contre un escarpement rocheux délimitant une terrasse en retrait de la vallée du Petit Tolzac. Il se compose d'un corps de logis en L articulé sur une tour hors-oeuvre sur l'angle nord-est, et de dépendances sur cour. La tour quadrangulaire de 2 étages, assise sur un socle rocheux, est bâtie en pierre de taille de tuf ; elle est couronnée de mâchicoulis et créneaux et couverte d'un toit pyramidal en ardoise. La partie ancienne du logis, attenant à la tour, est en moellon enduit. Son niveau de soubassement est percé d'une série de jours (meurtrières ?) , et le rez-de-chaussée surélevé ouvre de plain-pied sur la cour ; un étage de comble est aménagé sous le toit à croupe brisé en tuiles plate et creuse. Le corps principal d'un étage sur soubassement est en pierre de taille de tuf, à bossage continu côté cour ; il est couvert d'un toit à longs pans à forte pente en tuile plate. La tour carré demi-hors-oeuvre sur l'angle sud-ouest, de 3 étages, est couverte d'un toit pavillonnaire ; les tourelles rondes d'escaliers en vis encadrant la façade sur cour sont coiffées d'un toit conique en ardoise. Les dépendances agricoles sont en moellon de tuf enduit, couvertes de toits à longs pans en tuile creuse.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré
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escaliers
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escalier isolé : en maçonnerie ; escalier en vis ; escalier hors-oeuvre
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gros-oeuvre
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tuf ; pierre de taille ; bossage ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe brisée
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couverture (matériau)
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tuile plate ; tuile creuse ; ardoise
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propriété
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propriété d'une personne privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Beschi Alain
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référence
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IA47002080
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© Inventaire général
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enquête
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2000
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date versement
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2002/05/06
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date mise à jour
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2006/06/26
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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