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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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maison forte
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localisation
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Aquitaine ; Lot-et-Garonne ; Penne-d'Agenais
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aire d'étude
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Penne-d'Agenais
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lieu-dit
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Frézapa
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dénomination
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maison forte
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parties non étudiées
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ferme ; grange ; étable
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époque de construction
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3e quart 15e siècle
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siècle détail
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18e siècle ; 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Si le patronyme Frézapa apparaît dans la documentation dès le 13e siècle, la seigneurie n'est mentionnée pour la première fois qu'en 1460, entre les mains de la famille de Lustrac. La résidence seigneuriale est vraisemblablement établie durant le 3e quart du 15e siècle, un acte étant passé à Frézapa en 1471. Elle est qualifiée de "domus" à la fin du 15e siècle, puis de "castel" en 1504, entre les mains de Pantaléon de Belpuy, frère de François Delard. Sous l'Ancien Régime, la seigneurie est directement détenue par la famille Delard de Rigoulières, qui semble se désintéresser de la résidence et convertir le lieu en exploitation agricole : un corps de ferme, datable du 18e siècle, prolonge l'ancien logis qui apparaît déjà ruiné sur le plan cadastral de 1830. Le domaine est alors en possession de la comtesse de Calvimont, veuve, à Bordeaux. La grange-étable est construite à l'emplacement d'un bâtiment figurant sur le cadastre napoléonien, dans le courant du 19e siècle.
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description
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La maison forte est établie sur la berge de la rive gauche du Lot. Il en subsiste aujourd'hui les vestiges d'un corps de logis rectangulaire flanqué d'une tour d'escalier quadrangulaire, desservant originellement 3 étages. Les murs sont en pierre de taille de tuf. Du logis, seul un mur latéral est conservé, avec deux cheminées superposées, correspondant à deux anciennes salles, l'une au rez-de-chaussée, l'autre à l'étage. Une archère cruciforme qui défendait l'entrée de la tour, est le seul élément subsistant du système défensif, qui devait également comprendre une tour semi-circulaire greffée à l'aile des dépendances, qui paraît figurer sur le plan cadastral de 1830. Des fossés (aujourd'hui de petits ruisseaux intermittents) devaient aussi isoler l'ensemble.
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étages
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3 étages carrés
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escaliers
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escalier hors-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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tuf ; pierre de taille
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état
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vestiges
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propriété
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propriété d'une personne privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Beschi Alain
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référence
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IA47002837
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© Inventaire général
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enquête
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2003
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date versement
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2004/09/07
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date mise à jour
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2007/03/22
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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