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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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manoir
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localisation
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Aquitaine ; Lot-et-Garonne ; Trentels
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aire d'étude
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Penne-d'Agenais
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lieu-dit
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Labadie
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dénomination
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manoir
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parties non étudiées
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cellier ; puits
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époque de construction
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1ère moitié 17e siècle
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siècle détail
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3e quart 17e siècle
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année
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1666
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le manoir, dont ne subsiste plus qu'une partie du corps de logis, semble une construction de la 1ère moitié du 17e siècle. Le cellier indépendant daté 1666 sur le linteau droit de sa porte d'entrée, a été vraisemblablement édifié pour Ambroise de Labadie, qualifié d'écuyer, dont la veuve, habitant le "château" de Labadie, marie sa fille Louise avec Jean de Guérin en 1676. A la fin de l'Ancien Régime, le "tènement et enclos de Labadie", détenu par la baronne de Rouets et Lustrac (sans doute Marguerite d'Escorbiac) , comprend outre le "château", une grange et un chai. Le manoir figure sur le plan terrier de la paroisse de Trentels comme un édifice flanqué de trois tours, accompagné d'une dépendance. En faisant la part des conventions graphiques, il semble que cette disposition soit le reflet de la réalité archéologique, du moins telle que le plan cadastral de 1830 permet de la percevoir : il montre bien un bâtiment rectangulaire doté de tours circulaires, sur les angles de la façade ouest et au centre de l'élévation opposée ; une construction carrée (corps pavillonnaire ?) figure aussi sur l'angle nord-est. Le logis est bordé par un fossé en eau au nord et complété par une dépendance isolée à l'est. La partie nord du corps de logis a été tronquée et le bâtiment surmontant le cellier supprimé à une date indéterminée.
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description
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Le manoir occupe le sommet d'un coteau légèrement en retrait de la vallée du Lot. Seule la partie sud du corps de logis d'un étage est conservée, bâtie en moellon calcaire. La tour circulaire sur l'angle sud-ouest est défendue par une canonnière et équipée de latrines. La plupart des ouvertures sont chanfreinées. Une cheminée à l'étage est adossée au mur pignon sud, alors que les vestiges d'une autre cheminée sont visibles sur l'ancien mur de refend. Parmi les annexes du logis subsistent un puits et un cellier encavé, voûté en berceau.
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étages
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1 étage carré ; comble à surcroît
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe ; toit conique
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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couvrement
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voûte en berceau plein-cintre
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propriété
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propriété d'une personne privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Beschi Alain
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référence
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IA47002811
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© Inventaire général
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enquête
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2003
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date versement
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2004/09/07
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date mise à jour
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2007/03/22
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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