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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Ville
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localisation
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Aquitaine ; Landes ; Soorts-Hossegor
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aire d'étude
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Hossegor Centre
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dénomination
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ville
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historique
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La commune de Soorts est jusqu'au début du 20e siècle formée de grandes étendues de pins, de pâtures et de vignes, l'habitat étant regroupé au bourg de Soorts, à l'est de la commune, et dans quelques écarts. Un canal est percé, entre 1868 et 1876, reliant à l'océan le lac d'Hossegor et transformant celui-ci en bassin de chasse. Quelques implantations de villégiature apparaissent au tournant du siècle, sur la rive est du lac et entre le canal et l'océan. En 1913, le nom de la commune devient Soorts-Hossegor. Après plusieurs essais infructueux, le lancement effectif de la station balnéaire d'Hossegor a lieu en 1923, date des premières concessions de terrains communaux à une société immobilière animée principalement par Alfred Eluère et Aimé Meunier-Godin, concessions qui donnent lieu à deux zones de lotissement de part et d'autre du canal et dénommées Ville Est et Ville Ouest. Dès 1924, le pont sur le canal est inauguré, le reste de la voirie se met en place et les premières villas se construisent. Les opérations se poursuivent jusqu'à la Seconde Guerre mondiale par remplissage de ces premiers lotissements et par création d'autres zones sur des terrains concédés ou acquis : quartier de la Dune (terrains acquis par la société fin 1925 en vue de l'opération de front de mer lancée vers 1927 1929) , quartier du Golf, à l'est du site (terrains concédés en 1927) , quartier des Semis en prolongement nord du quartier Ville Ouest (vers 1927). Enfin dans les années 1930-1932, lancement des quartiers Lac, Semis Extension, Ouest Lac, Nord-Ouest Lac, Entre Lac et Océan, et Rey Sud, sur la rive est du lac, l'ensemble des lotissements correspondant approximativement à l'aire d'étude choisie. Les premiers succès de la station amènent la création d'un certain nombre d'équipements : hôtels, sporting, casino, golf, permettant à la station d'affirmer son image de station sportive à l'architecture néo-régionale soignée. La montée en puissance de la station est néanmoins ralentie du fait des retombées de la crise : en même temps que l'activité de construction de villas stagne ou décroît, un certain nombre de projets d'équipement sont abandonnés au cours des années 1930. L'ensemble des lotissements auront toutefois accueilli entre 450 et 500 constructions avant la Seonde Guerre mondiale. L'activité reprend assez rapidement après la Libération, avec de nombreuses constructions tant dans les lotissements de l'Entre-deux-Guerres que dans de nouvelles zones, en dehors de l'aire d'étude
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Laroche Claude
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référence
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IA00088386
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© Inventaire général
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enquête
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1986
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date versement
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1993/06/30
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date mise à jour
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2004/12/03
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crédits photo
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Dubau, Michel - © Inventaire général, ADAGP
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional d'Aquitaine - Service chargé de l'inventaire 54, rue Magendie 33077 Bordeaux Cedex - 05.57.95.02.02
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