historique
|
Mise à part Aiguillon qui trouve son origine à l'époque antique (vicus) , les agglomérations du canton ont été fondées au Moyen Age. Port-Sainte-Marie, peut-être avant l'an mil autour d'une église dépendant du chapitre Saint-Caprais d'Agen, et Bazens (villa) , dans l'environnement de l'église Saint-Martial, possession des évêques d'Agen, correspondent à des villages ecclésiaux. Le phénomène castral qui se manifeste au 11e siècle, génère de nombreux habitats associés à des résidences aristocratiques (castra) : Aiguillon compte deux castra distincts au 13e siècle, Clermont-Dessous, Frégimont et Galapian appartiennent à la catégorie des villages castraux. Deux tentatives de création de bastide au 13e se sont soldées par des échecs, à Nicole sur le plateau du Pech de Berre et à Miramont près de Lagarrigue ; en revanche, la réorganisation du castrum de Lunac en bastide à la fin du 13e siècle a marqué la topographie urbaine par la régularité de son plan, que n'a pas totalement oblitéré le programme de reconstruction du duc de Richelieu à la fin du 18e siècle. Bourran, Sainte-Radegonde (Aiguillon) , Colleignes, Nicole et Fourtic (Clermont-Dessous) sont des villages rues, établis le long de routes ou à des carrefours dans les vallées du Lot et de la Garonne. Le hameau de Lapouleille (Clermont-Dessous) est tourné vers le fleuve, autrefois peuplé de bateliers naviguant sur la Garonne. Lagarrigue, Saint-Médard et Puy Masson (Clermont-Dessous) , Saint-Côme (Aiguillon) , Saint-Vincent (Bourran) , sont des habitats "inorganiques" à proximité d'églises paroissiales.
|