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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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tréfilerie dite Tréfileries de l'Ouest, actuellement caserne
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localisation
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Bretagne ; Ille-et-Vilaine ; Bruz
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aire d'étude
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Ille-et-Vilaine
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adresse
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rue du Capitaine Mallon
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destinations successives
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caserne
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dénomination
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tréfilerie
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; transformateur (abri) ; séchoir ; logement de contremaître ; voie ferrée
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époque de construction
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1er quart 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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La tréfilerie, inscrite sous la raison sociale Tréfileries de l'Ouest, est fondée le 1er juillet 1930 par L. Grandury, M. Grandury, M. Bataillé et la société anonyme Carrières de Bretagne et de Normandie. La constitution de la tréfilerie est l'élargissement d'une première société en nom collectif L. Grandury et Fils formée le 1er janvier 1919 ayant comme dénomination commerciale les Ateliers de Bruz dont l'objet relève, à cette date, de l'achat, de la vente et de la location de wagons-réservoirs avant de devenir une entreprise exécutant tant au Havre (76) (siège social) qu'à l'étranger tous travaux publics et privés. Cette activité première est donc élargie en 1930 à la tréfilerie, ainsi qu'à la fabrication de paille de fer et est complétée par la réparation, la construction et la vente de matériel roulant. La date de cessation d'activité est inconnue. Une caserne, l'Etablissement du Matériel de l'Armée de Terre (ETAMAT) , occupe le site depuis 1952. La cité ouvrière a été détruite vers 1995. En 1921, en protestation contre l'application de la journée de 8 h, les cent quatre vingt ouvriers travaillant pour les réparations du matériel roulant (chemins de fer de l'Etat) et les vingt-quatre ouvriers employés à l'atelier de scierie ont cessé le travail. En 1931, les ateliers de réparation de wagons de marchandise emploient quatre cent quatre vingts ouvriers.
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description
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Site desservi, à l'origine, par embranchement ferroviaire dont il subsiste quelques traces. Aujourd'hui, le site, qui couvre une surface de 19 ha, est enserré dans une enceinte militaire. Deux usines, originellement séparées par une route, se côtoyaient sur cette surface. Une partie du mur de clôture en schiste a été conservée. Depuis 1952, l'Etablissement du Matériel de l'Armée de Terre occupe et a quelque peu transformé les lieux. Toutefois, il subsiste certains bâtiments tels que le séchoir à bois, en béton armé, surmonté d'un lanterneau et l'atelier de menuiserie, recouvert d'un essentage de tôle, utilisés par les Ateliers de Bruz. Un logement de contremaître, de plan en L, à un sous-sol, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un étage de comble, couvert d'un toit en ardoise et construit en schiste jouxte un ancien atelier. De belle facture, ce dernier est enduit dans sa partie haute. Il compte un étage carré couvert d'un toit à longs pans et est percé de très belles arcatures aveugles en plein cintre dans lesquelles s'inscrivent des baies géminées également en plein cintre. Ces différentes baies sont encadrées de briques rayonnantes. Sur le deuxième site, vraisemblablement celui de la tréfilerie, les bâtiments consistent essentiellement en de très longs corps, de plan rectangulaire, construits en parpaing de béton, avec pour certains une ossature métallique, parfois essentés de tôle et couverts indépendamment de toits à longs pans en ardoise ou en tôle ondulée, ou bien de sheds.
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étages
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sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage de comble
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gros-oeuvre
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schiste ; moellon ; enduit ; essentage de tôle ; parpaing de béton ; béton armé
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couverture (type)
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toit à longs pans ; lanterneau ; demi-croupe
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couverture (matériau)
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ardoise ; métal en couverture ; tôle ondulée
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état
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établissement industriel désaffecté
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propriété
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propriété publique
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Gasnier Marina
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référence
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IA35000668
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© Inventaire général
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enquête
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1998
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date versement
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2001/05/11
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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