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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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usine de fabrication et distillation des goudrons de la Société de la Commission des ardoisières d'Angers, puis usine de transformation des métaux dite Affinerie de Juvisy
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localisation
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Ile-de-France ; Essonne ; Athis-Mons
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aire d'étude
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Athis-Mons
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lieu-dit
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zone industrielle
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adresse
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31 quai Industrie
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dénomination
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usine de fabrication et distillation des goudrons ; usine de transformation des métaux
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époque de construction
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1er quart 20e siècle ; milieu 20e siècle
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auteur(s)
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Meaux Saint-Marc Jacques (architecte)
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historique
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A partir de 1921 la Société de la Commission des Ardoisières d'Angers exploite sur un terrain loué à la société Deutsch et Fils une fabrique de feutres et cartons bitumés et une distillerie de goudron. Cet établissement ferme en 1928, mais les magasins sont utilisés comme dépôt d'ardoise jusqu'en 1939, époque à laquelle les bâtiments et le terrain sont loués à l'Affinerie de Juvisy. Constituée en mai 1939, cette société a pour objet le traitement des vieux métaux non ferreux, leur affinage et la fabrication d'alliages courants (bronze, laiton...). Elle devient propriétaire des biens immobiliers en 1945. Réquisitionnée en 1939-40 par le ministère de l'armement pour fabriquer du bronze marine et d'artillerie, elle se tourne après l'armistice de juin 40 vers la production de grenailles de cuivre destinées à la fabrication de sulfate pour le vignoble français, mais les mesures de concentration du secrétariat d'Etat à la production industrielle l'obligent à fermer en décembre 1942. L'effectif du personnel était d'environ 30 personnes en période d'activité. Le bombardement du 18 avril détruit une partie des bâtiments (un magasin de stockage, logement du gardien, plaque tournante et raccordement à la voie ferrée) mais épargne les moyens de production : fours, presse et matériels divers. L'entreprise bénéficie successivement d'une décision de reconstitution du délégué départemental du MRU le 24 août 1946, d'un avis favorable à l'inscription dans l'ordre de priorité de la sous-commission départementale des dommages de guerre (3 octobre 1947) et d'une inscription, par le comité interministériel du plan de reconstruction, sur la 2e liste des établissements industriels et commerciaux bénéficiant d'une priorité à l'échelle nationale ; le dommage est estimé à 35 millions de francs. Les plans établis par Jacques Meaux Saint-Marc, architecte à Paris, prévoient de grouper divers bâtiments démolis en un seul bloc - services sociaux tels que réfectoire, vestiaire, infirmerie, éparpillés sur tout le terrain dans l'état antérieur au sinistre, et réunis dans édifice pourvu de larges baies donnant sur un jardin d'agrément - et de rapprocher le plus possible les ateliers et magasins traitant le même métal et ses alliages : magasin des déchets de cuivre et hall des fours dans le fond de l'usine ; côté Seine, à l'autre bout du terrain, installation analogue pour les métaux légers (aluminium et ses alliages) ; entre les deux, magasin de produits chimiques et four water-jacket destiné au traitement des résidus de toute nature pauvres en métal. Une voie de 0, 60 m parcourt le terrain et relie tous les bâtiments entre eux et aboutit au ponton sur la Seine. La première phase des travaux (magasins cuivre et aluminium) est en cours d'exécution en novembre 1945, et la deuxième (bâtiments sociaux, voies d'embranchement) est prévue pour le printemps 1946.
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description
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L'usine était construite sur un terrain de 10 000 m2 environ, relié à la gare de Juvisy par un embranchement particulier. Elle disposait en outre d'un ponton sur la Seine qui lui permettait de recevoir des marchandises et d'en expédier par la voie fluviale. Le hall des fours, d'une superficie de 600 m2 environ, et en face, le magasin des produits finis (150 m2) peu endommagés par les bombardements, étaient construits en charpente en fer, avec remplissage en parpaings de mâchefer et couverture en ardoises sur liteaux en fer, ainsi que le bâtiment water-jacket (200 m2). Le grand magasin pour les déchets d'aluminium (1000m2) était en charpente en fer et remplissage en parpaings de mâchefer. Le pavillon des bureaux, réparable, était une construction en meulière (rez-de-chaussée surélevé et grenier) à couverture d'ardoises. L'outillage comprenait notamment 5 fours à mazout dont un tournant, deux fours à coke, deux fours cuve pour métaux blancs, un four à réverbère d'une contenance de 3 000 kg environ, ainsi qu'une presse hydraulique et un séparateur magnétique.
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gros-oeuvre
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pan de métal ; parpaing de béton ; meulière
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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ardoise
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état
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détruit
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type d'étude
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inventaire topographique ; patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Blanc Brigitte
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référence
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IA91000537
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© Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2005/04/19
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date mise à jour
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2006/06/13
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crédits photo
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Ayrault, Philippe - © Inventaire général, ADAGP
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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