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Réponse n° 90

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Demeure dite habitation La Capot
localisation Martinique ; Basse-Pointe
aire d'étude Martinique nord
lieu-dit Habitation Capot
hydrographie rivière Capot
dénomination demeure
parties étudiées maison ; sucrerie
parties non étudiées fontaine ; hangar agricole ; bureau d'entreprise
partie(s) étudiée(s)
époque de construction 18e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Le premier concessionnaire du site fut le capitaine de milice de la Capesterre Jean Jaham Sieur de Vertpré, recensé par le Terrier de 1671. Sa parcelle était large de 200 pas et haute de 2500 pas (un pas équivalent à 1, 134 mètres). Le propriétaire suivant nous est connu par la carte de Moreau du Temple datée de 1770 : il s'agit d'un M. Courtois. En 1694, le père Labat faisait déjà mention d'un propriétaire d'habitation nommé Courtois, dont la parcelle se situait à la limite de la rivière Capot. Sur cette habitation fut cultivé du cacao avant l'établissement d'une sucrerie. La carte de Moreau de Saint Méry, datée de 1787, nous informe de la présence sur le site d'un moulin à bête, ainsi que de bâtiments industriels, d'une rue cases-nègres, d'une batterie située sur les 50 pas du roi, et d'une zone de résidence des colons plus en hauteur. Cette configuration est encore observable aujourd'hui. Le dernier héritier Courtois, prénommé Alexandre et propriétaire d'habitation à Case-Pilote, se sépara de La Capot en 1798. Les époux Fortier, apparentés aux Courtois, s'en portèrent acquéreurs. Ils fondèrent en 1809 la société "Fortier frères et Pompignan" en s'associant avec les Assier de Pompignan. La Capot, partie intégrante de cette société à caractère familiale, resta au main de cette même famille jusque dans les années 1880. En 1890, MM Prevoteau Duclary et Fernand Clerc en devinrent propriétaire pour la somme de 500 000 francs. Ils y installèrent une centrale sucrière qui fut détruite peu après par le cyclone d'août 1891. Dès les premières années du 20e siècle, l'habitation cessa de produire du sucre se contentant de fournir ses cannes à l'usine Vivé du Lorrain, également propriété des Clerc. Elle le fit de 1904 à 1930, puis développa parallèlement la culture de la banane, avant d'échoir, comme l'habitation Chalvet, à M. Aubéry dans les années 1970. On y cultive actuellement la banane.
description L'habitation La Capot est située à moins de 4 kilomètres du bourg de la Basse-Pointe. Elle se trouve sur une plaine en contrebas de l'Habitation Chalvet. Outre une unité de conditionnement de la banane datant de la seconde moitié du 20e siècle, les bâtiments sont tous du 18e et du 19e siècle. Elle se divise en deux parties : une partie Est, Sud-Est comprenant l'ancienne zone industrielle (cheminée, sucrerie, purgerie) et la batterie, vestiges en pierre et moellon, et une partie ouest nord-ouest résidentielle ou se trouve les vestiges de l'ancienne maison de maître, le nouveau hangar à banane, l'ancien économat et des cachots. Un mur de soutènement à l'ouest limite la propriété. Une fontaine monumentale dissimulée sous la végétation et surmontée d'une statue de la Vierge y est adossée.
gros-oeuvre béton ; moellon ; enduit partiel
couverture (matériau) tôle nervurée
propriété propriété d'une société privée
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Ursulet Laurent
référence IA97201186
  © Inventaire général
enquête 2003
date versement 2004/11/02
crédits photo Ursulet, Laurent - © Inventaire général, ADAGP ; © Conseil régional Martinique
 
service producteur Conseil régional de Martinique - Service chargé de l'Inventaire
54, rue Professeur Raymond Garcin 97200 Fort-de-France - 05.96.63.18.61
 
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Requête ((Martinique) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0