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Réponse n° 99

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Présentation de la commune de Basse-Pointe
localisation Martinique ; Basse-Pointe
aire d'étude Martinique nord
historique Comme son nom l'indique, la commune de Basse-Pointe doit cette dénomination à une pointe qui descend en pente douce vers la mer et que le bourg surplombe. Aux origines de la colonisation, elle faisait partie du territoire de la Capesterre. Suite au découpage administratif de l'île, elle devint l'un des cinq "quartiers" créés par l'Intendant Robert, avant d'être érigée en paroisse en 1680, avec pour limite la rivière Capot au sud et la rivière Macouba au Nord. Les habitations y étaient nombreuses et souvent de petite taille, compte tenu de celle des concessions dont la superficie totale ne dépassaient pas 1000 pas. Toutefois, les concessions les plus vastes octroyées au début de la colonisation, le furent dans la région s'étendant de la rivière Capot à la rivière Hackaërt, deux cours d'eau de la commune. Au début du siècle suivant, vers 1713, on dénombrait 1471 âmes ainsi qu'un accroissement des sucreries dont les principaux propriétaires se nommaient Mathieu de Prunes, Michel Leyritz, André Courtois et François Hackaert. La vie politique de Basse-Pointe sera marquée en 1837 par l'apparition de la commune du Nord, fusionnant Basse-Pointe et Macouba en une seule entité communale. Cette fusion ne durera que huit ans, puisqu'en 1845 le conseil municipal sera dissous et les électeurs des deux communes convoqués afin d'élire les membres du conseil municipal de chacune. L'abolition de l'esclavage, survenant trois ans plus tard, en 1848, entraînera dans toute l'île de notables changements sociaux. En effet, les esclaves s'éloigneront massivement des espaces de dépendances, délaissant les habitations et cherchant à devenir de petits cultivateurs libres. Pour compenser cet exode "habitationnaire", des indiens (majoritaire à Basse-Pointe) des chinois et des africains seront nouvellement acheminés entre 1858 et 1885. Dans le dernier quart du 19e siècle, l'ouragan de 1891 et les difficultés économiques liées à la baisse du prix du sucre et à la surproduction n'épargneront pas l'industrie agricole pointoise. Ainsi, le début du siècle suivant sera marqué par la crise sucrière et des mouvements ouvriers qui se prolongeront durant tout le 20e siècle. Grèves et violences sociales culmineront en 1974 avec "l'affaire Chalvet", du nom de l'habitation sur laquelle eurent lieu les évènements qui firent deux victimes parmi les ouvriers agricoles. La production de sucre ne retrouvera des conditions plus favorables qu'après la Seconde Guerre mondiale. Les réductions de surfaces plantées en cannes ainsi que la baisse de rendement industriel entre 1960 et 1972 inaugureront une nouvelle période difficile. L'usine de Basse-Pointe fermera ses portes mettant en chômage des centaines d'ouvriers et agitant un peu plus une vie sociale pointoise déjà mouvementée. Aujourd'hui, la commune est essentiellement tournée vers la pêche et les cultures d'exportations : banane et ananas. Si le chômage reste relativement important pour une population pointoise jeune, presque la moitié des actifs sont employés dans le secteur agricole.
description La commune de Basse-Pointe est située au nord-est de la Martinique. Sa superficie est de 2795 hectares et sa population de 4445 habitants. Elle est limitée au nord par le territoire de Macouba et au sud par ceux du Lorrain et d'Ajoupa-Bouillon. Son territoire s'étend sur des pentes qui prolonge, jusqu'à la mer, un long plateau situé au nord-est de la montagne Pelée. Il est essentiellement constitué de quartier ruraux, tels Chalvet, Moulin l'Etang, Pécoul, Eyma ou encore Hauteurs-Bourdon. Côté Est, la commune est exposée directement aux alizés traversant l'océan Atlantique. Elle est donc souvent la proie de fortes houles nord-est, de coups de vent, de précipitations et d'une humidité ambiante. Quelques rivières la sillonne d'ouest en est, telles les rivières Capot, Pocquet et Basse-Pointe qui proviennent du massif forestier de la Pelée couvrant le quart de la superficie communale.
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Ursulet Laurent
référence IA97201158
  © Inventaire général
enquête 2003
date versement 2004/11/02
date mise à jour 2011/04/01
crédits photo Ursulet, Laurent - © Inventaire général, ADAGP ; © Conseil régional Martinique
 
service producteur Conseil régional de Martinique - Service chargé de l'Inventaire
54, rue Professeur Raymond Garcin 97200 Fort-de-France - 05.96.63.18.61
 
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Requête ((Martinique) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0