Liste des réponses  Affiner la recherche Autre recherche
Réponse n° 3614

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site château
localisation Midi-Pyrénées ; Lot ; Saint-Sozy
aire d'étude Lot
lieu-dit Lachièze
dénomination château
parties non étudiées cour ; tour
époque de construction limite 12e siècle 13e siècle ; 16e siècle ; 17e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Le lieu de Saint-Sozy, connu dès 932, est cité en 1054 dans l'acte d'hommage rendu à l'évêque de Cahors par un certain de Bosc, vicomte de Saint-Cirq de Calvignac, à côté de Brassac, Montvalent, Creysse, Cazillac et Souillac, fief acquis au siècle suivant par le vicomte de Turenne (G. Lacoste, 1883), Aucun texte ne mentionne en revanche le repaire de Lachièze avant le 16e siècle, sans doute en raison d'un changement de nom après l'installation des nouveaux occupants. Le repaire aurait auparavant appartenu aux Cosnac (Champeval, 1898). Les Lachièze, une famille de marchands du Bas-Limousin, venus à Saint-Sozy au service du vicomte de Turenne, font bâtir une chapelle dans l'église paroissiale dès 1470. En 1552, Jean Lachièze fait reconnaissance au vicomte pour le repaire de Lachièze (Clary, 1986), où la famille se maintient, semble-t-il, jusqu'au 18e siècle.
La tour principale peut être datée, d'après ses caractères constructifs, de la fin du 12e ou du début du 13e. Les parties les plus anciennes du logis actuel ne sont pas antérieures au 16e siècle, avec des adjonctions du 17e siècle.
description La tour de Lachièze offre la particularité assez rare d'être établie sur plan rectangulaire (6,50 m sur 8,10 m) et non sur plan carré.
Sur la face sud ouvraient deux fenêtres dont les vestiges apparaissent encore dans les élévations intérieures de l'édifice ; l'une d'entre elles est restituable sous la forme d'une fenêtre triple. Sur la face ouest, il est possible qu'ait existé une porte d'accès au rez-de-chaussée de la tour. La face est, mieux conservée, présente, aux deuxième et troisième niveaux, deux portes à arêtes vives et couvertes par des arcs brisés à claveaux étroits et profonds ; elles étaient liées à des dispositifs de charpente disparus mais dont subsistent les encastrements. La plus basse des deux a pu offrir un accès direct au premier étage par l'intermédiaire d'un escalier en charpente. La porte haute ouvrait probablement sur un balcon ou une galerie destinée entre autres à l'exercice de la garde. Des latrines en encorbellement apparaissent sur la face nord qui était manifestement hors enceinte dans l'état primitif de l'édifice. Toutes les autres ouvertures sont modernes.
Les niveaux de l'édifice ont été modifiés sans doute au 17e siècle. La présence de gargouilles d'évacuation indique le niveau primitif d'un couronnement non couvert qui était crénelé.
Une cave conservée au nord de la tour appartient au bâtiment encore représenté sur le plan cadastral de 1829. Les chaînes d'angle de la tour et les caractères constructifs de la cave montrent cependant que ce bâtiment adossé, nettement plus récent, n'était pas antérieur au milieu du 16e siècle ou au début du siècle suivant. Ce bâtiment qui n'avait apparemment aucune communication directe avec la tour, ne peut donc servir de référence à la restitution de l'état médiéval supposé. La singularité de la tour féodale suppose que des logis l'aient accompagné. Aucun vestige de logis médiéval n'a été décelé dans les structures conservées mais celles-ci n'ont fait l'objet que d'un examen superficiel et toutes n'ont pas été visitées. Détachés de la tour, les bâtiments d'habitation pouvaient cependant en être rapprochés jusqu'à n'être séparés que par une étroite venelle. La position des portes incite à imaginer un tel logis du côté est de la tour ou, plus vraisemblablement encore, du côté ouest, plutôt qu'au voisinage de ses faces nord et sud.
Le logis se compose d'un ensemble disparate de corps de bâtiments qui ferment la cour au nord, et d'une aile en retour à l'ouest. Celle-ci présentait une galerie en bois à l'étage. S'ajoutant à la tour médiévale, les trois autres tours qui flanquent les bâtiments d'habitation nord accentuent l'allure de château de l'ensemble. Celle du sud-est, ronde, était probablement une tour d'escalier qui desservait un bâtiment aujourd'hui en partie en ruines. La deuxième tour d'escalier, beaucoup plus haute, présente une tourelle en encorbellement pour gagner le dernier niveau ; un trou de tir, placé au centre d'un coeur, permettait de battre la façade du logis. La troisième tour, de plan rectangulaire, flanque le logis au nord.
étages 3 étages carrés
escaliers escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour ; escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie
gros-oeuvre calcaire ; pierre de taille ; moellon ; bois ; pan de bois
couverture (type) toit à longs pans ; toit en pavillon ; toit conique
couverture (matériau) calcaire en couverture ; tuile plate
propriété propriété privée
type d'étude architecture médiévale du Lot
rédacteur(s) Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
référence IA46100811
  © Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; © Conseil départemental du Lot
enquête 2006
date versement 2015/11/03
dossier en ligne
 
Protection des droits des auteurs de la base Mérimée, des notices et des images :
Aucune exploitation, notamment la diffusion et la reproduction, intégrale ou par extrait, autre que celle prévue à l'article L.122-5 du Code de la propriété intellectuelle, de la base de données, des notices et des images de ce site ne peut être réalisée sans autorisation préalable du ministre chargé de la culture ou, le cas échéant, du titulaire des droits d'auteur s'il est distinct de lui, sous peine de poursuites pour contrefaçon en application de l'article L.335-3 du Code de la propriété intellectuelle.
[1-100] [101-200] [201-300] [301-400] [401-500] [501-600] [601-700] [701-800] [801-900] [901-1000] [1001-1100] [1101-1200] [1201-1300] [1301-1400] [1401-1500] [1501-1600] [1601-1700] [1701-1800] [1801-1900] [1901-2000] [2001-2100] [2101-2200] [2201-2300] [2301-2400] [2401-2500] [2501-2600] [2601-2700] [2701-2800] [2801-2900] [2901-3000] [3001-3100] [3101-3200] [3201-3300] [3301-3400] [3401-3500] [3501-3600] [3601-3700] [3701-3800] [3801-3900] [3901-4000] [4001-4100] [4101-4200] [4201-4300] [4301-4400] [4401-4500] [4501-4600] [4601-4700] [4701-4800] [4801-4900] [4901-5000] [5001-5100] [5101-5200] [5201-5300] [5301-5400] [5401-5500] [5501-5600] [5601-5700] [5701-5800] [5801-5900] [5901-6000] [6001-6100] [6101-6200] [6201-6300] [6301-6400] [6401-6500] [6501-6600] [6601-6700] [6701-6800] [6801-6900] [6901-7000] [7001-7100] [7101-7200] [7201-7300] [7301-7352]

3601 3602 3603 3604 3605 3606 3607 3608 3609 3610 3611 3612 3613 3614 3615 3616 3617 3618 3619 3620 3621 3622 3623 3624 3625 3626 3627 3628 3629 3630 3631 3632 3633 3634 3635 3636 3637 3638 3639 3640 3641 3642 3643 3644 3645 3646 3647 3648 3649 3650 3651 3652 3653 3654 3655 3656 3657 3658 3659 3660 3661 3662 3663 3664 3665 3666 3667 3668 3669 3670 3671 3672 3673 3674 3675 3676 3677 3678 3679 3680 3681 3682 3683 3684 3685 3686 3687 3688 3689 3690 3691 3692 3693 3694 3695 3696 3697 3698 3699 3700

Requête ((Midi-Pyrénées) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0