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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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château
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Lot ; Labastide-Marnhac
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aire d'étude
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Lot
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dénomination
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château
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parties non étudiées
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cour
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objets mobiliers
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époque de construction
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13e siècle ; 2e moitié 15e siècle ; limite 16e siècle 17e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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La «bastide» de Marnhac aurait été édifiée au début du 13e siècle par Bertrand de Lard. En 1239, elle fut hommagée par un certain Bertrand de La Roque. Le château a été possédé aux siècles suivants par la branche des de Jean de La Roque de Loze et de Saint-Projet, sans doute apparentés au précédent comme le suggèrent les rocs d'échiquier de leurs armes. L'édifice a été disputé pendant la guerre de Cent ans et vraisemblablement endommagé à cette époque. Lors du dénombrement de 1504, François de Jean est seigneur de Saint-Projet et de Labastide-Marnhac, tenue avec toutes justices (L. d'Alauzier, 1984). La seigneurie de Labastide-Marnhac, avec château et toutes justices, est acquise à une date indéterminée par Charles de Gozon qui hommage au roi en 1607 ; le château, qui appartient alors aux Brisbes de L'Isle, est pillé pendant la Révolution (C. Didon, 1966). Les parties médiévales se réduisent à une tour quadrangulaire attribuable au 13e ou au 14e siècle et un tronçon d'enceinte attenant au portail au sud-ouest. Le reste de l'enceinte, les tours rondes et logis principal ne sont pas antérieur au 15e siècle et, d'après le style des archères-canonnières, seraient à attribuer à Olivier de Jean (après 1461) ou à son fils Héliot (après 1486). Le dispositif défensif de l'entrée principale a vraisemblablement été fortement remanié à la fin du 16e siècle ou début du siècle suivant. Les bâtiments en équerre qui referment la cour à l'est sont modernes.
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description
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Du 13e siècle subsiste la tour féodale de 6 m de côté, reconnaissable surtout à l'épaisseur de ses maçonneries et à son appareil de moellons équarris ; les montants d'une porte située sur la face nord à plus d'un mètre de haut, et la fente de jour murée de la face opposée appartiennent à ce premier état. Le logis situé à distance de la tour à l'ouest était flanqué de deux tours rondes (dont une seule est conservée) et distribué par une tour carrée d'escalier en vis. Il comporte à l'étage une salle ornée de décors peints, d'une importante cheminée gothique et de plafonds à la française. Il conserve plusieurs croisées moulurées. Flanquée par l'une des tours du logis et une seconde tour ronde reconstruite à la fin du 16e siècle, l'entrée principale comprenait un portail en arc brisé et une poterne piétonne modernisée. La porte charretière est épaulée par deux contreforts dotés de feuillures pour recevoir un pont-levis.
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étages
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2 étages carrés
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escaliers
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escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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couvrement
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voûte en berceau plein-cintre ; voûte en berceau brisé
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décor
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peinture ; sculpture
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représentation
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ornement à forme géométrique ; armoiries
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Le logis du 15e siècle conserve des vestiges de décor peint : faux-appareil et frise de quadrilobes. Amoiries non-identifiées : de (...) à deux étoiles (ou roues de moulin ?) de (...) en pal et sept tourteaux de (...) en orle.
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propriété
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propriété de la commune
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type d'étude
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architecture médiévale du Lot
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rédacteur(s)
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Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
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référence
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IA46100714
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© Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; © Conseil départemental du Lot
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enquête
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2006
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date versement
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2015/11/03
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date mise à jour
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2015/11/26
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dossier en ligne
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