|
|
|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
|
édifice / site
|
Maison
|
|
localisation
|
Nord-Pas-de-Calais ; Nord ; Condé-sur-l'Escaut
|
|
aire d'étude
|
Condé-sur-l'Escaut
|
|
lieu-dit
|
Condé-sur-l'Escaut centre
|
|
adresse
|
51 rue Gambetta
|
|
dénomination
|
maison
|
|
époque de construction
|
4e quart 18e siècle
|
|
année
|
1787
|
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
|
personnalité(s)
|
Housez (commanditaire)
|
|
historique
|
La construction de la maison fait l'objet d'une demande d'autorisation de bâtir soumise au magistrat par le sieur Housez (ou Housé) , batelier, le 25 avril 1787. Cette requête soulève l'objection du propriétaire voisin, Thomas Rasez, maître batelier, qui s'inquiète d'un éventuel débord de la nouvelle construction par rapport à sa maison (le n° 53 rue Gambetta - dénaturée) édifiée il y a quarante-quatre ans (AC Condé-sur-l'Escaut, DD 16).
On constate actuellement que la maison est rigoureusement alignée sur le plan de sa voisine qu'elle domine cependant en élévation.
|
|
description
|
La maison est située à l'intersection nord - ouest de la rue Dervaux et de la rue Gambetta : quatre travées se développent rue Dervaux, l'angle à pan coupé comprend une travée, de même que la façade donnant sur la rue Gambetta. L'élévation se compose d'un sous-sol, d'un rez-de-chaussée, d'un étage carré et d'un étage de comble couvert par un toit à longs pans et croupe revêtu de tuiles flamandes mécaniques.
La maçonnerie est constituée de briques, la pierre calcaire bleue étant employée pour le solin, les cordons, la corniche en quart de rond, et en assises alternées avec la brique aux encadrements de baies. Des tirants de fer raidissent la maçonnerie.
La baie de rez-de-chaussée côté rue Gambetta et le couvrement de la porte, sur le pan coupé, ont été modifiés. La date de 1787 est inscrite sur la clef d'arc de la porte. Des volets de bois articulés permettent d'occulter les baies du rez-de-chaussée. Côté rue Dervaux, à l'étage, trois baies sur quatre sont aveugles ; les baies donnant sur cette rue laissent apercevoir en rez-de-chaussée et à l'étage un couvrement par une succession de voûtains de briques en plein cintre, dite voûte à la picarde.
La lucarne en menuiserie placée dans l'axe du pan coupé présente des montants chantournés.
|
|
élévation
|
élévation à travées
|
|
étages
|
sous-sol ; 1 étage carré ; étage de comble
|
|
gros-oeuvre
|
brique ; calcaire ; appareil mixte
|
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; croupe
|
|
couverture (matériau)
|
tuile flamande mécanique
|
|
couvrement
|
voûte en berceau
|
|
propriété
|
propriété privée
|
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
|
rédacteur(s)
|
Oger-Leurent Anita
|
|
référence
|
IA59002759
|
|
|
© Inventaire général
|
|
enquête
|
2007
|
|
date versement
|
2010/06/24
|
|
date mise à jour
|
2012/02/27
|
|
crédits photo
|
Thibaut, Pierre - © Inventaire général, ADAGP
|
|
|
|
|
 "voir image /Wave/image/memoire/2004/ivr31_20015901146x_p.jpg")