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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Chapelle
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localisation
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Nord-Pas-de-Calais ; Nord ; Saint-Aubin
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aire d'étude
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Parc Naturel Régional de l'Avesnois
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adresse
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9 rue du Ponceau
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dénomination
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chapelle
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édifice contenant
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Ferme
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4
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époque de construction
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limite 12e siècle 13e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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personnalité(s)
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Gauthier d'Avesnes (commanditaire)
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historique
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D'après Carlier (Notes historiques..., p. 151) , le premier document mentionnant la Cense du Temple et sa chapelle est le cartulaire de l'abbaye d'Hautmont. Il porte mention d'un manoir érigé au 12e siècle par Gauthier II, seigneur d'Avesnes. En 1198, Gauthier II entre en pourparlers avec l'abbé d'Hautmont, qui possède le bénéfice de l'église paroissiale, pour avoir le droit d'ériger une chapelle dans ce manoir. Desservie par un chapelain, elle est destinée à prier pour son âme et celles de ses parents. La chapelle peut donc être datée de la toute fin du 12e siècle ou du début du 13e siècle. Citant Saint-Genois, Carlier affirme qu'en 1241, le manoir et sa chapelle appartiennent aux chevaliers du Temple. A la suite de la suppression de cet ordre en 1314, ils sont la propriété des chevaliers de Malte, jusqu'à la Révolution, et deviennent une exploitation agricole. La chapelle a servi de laiterie (cf. Clément-Hémery, Promenades..., p. 505) , avant d'être reconvertie en grange (Carlier, p. 154) après 1832. C'est alors que le chevet de la chapelle a été détruit et une porte de grange ménagée dans une nouvelle maçonnerie de brique. Un incendie a ravagé la chapelle en 1940, nécessitant la reconstruction totale de la toiture.
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description
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Chapelle de style roman, de plan allongé. Son chevet a été détruit, sans doute vers 1832, et remplacé par une grange et un fenil en brique. Contrairement à l'élévation nord, toute en calcaire, l'élévation sud de la chapelle est composée de deux matériaux : la partie basse est en moellon de calcaire et la partie supérieure en grès, matériau que l'on ne retrouve pas ailleurs dans la commune. Un cordon larmier marque le passage d'un matériau à l'autre. Les encadrements des fenêtres en plein cintre sont en calcaire dans une maçonnerie de grès. La toiture repose sur des corbeaux. La chapelle comporte six fenêtres en plein cintre, bouchées en partie. Des fenêtres ont été ouvertes au 18e siècle. Deux photographies prises par Augustin Boutique entre 1894 et 1914 témoignent d'un état moins altéré de la chapelle. A cette date, des fenêtres à meneaux sont visibles dans l'élévation nord, mais ceux-ci ont disparu. Depuis Boutique, la toiture a été refaite en tuile avec une pente beaucoup plus faible, sans doute à la suite de l'incendie de 1940. Une tour en calcaire, destinée à abriter la cloche, accolée au mur nord, près de la ferme, est en grange partie ruinée (un arbre pousse dans la maçonnerie). Sur une des photographies de Boutique, elle est encore conservée. Entièrement en calcaire, hormis la corniche en brique, elle était surmontée d'une toiture conique. La chapelle a été laissée à l'abandon et n'est plus utilisée actuellement.
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plan
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plan allongé
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gros-oeuvre
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calcaire marbrier ; moellon
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couverture (type)
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toit à deux pans ; pignon découvert
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couverture (matériau)
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tôle ondulée
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état
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mauvais état ; menacé
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire préliminaire
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rédacteur(s)
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Guillot Catherine
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référence
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IA59002258
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© Inventaire général ; © PNR Avesnois
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enquête
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2004
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date versement
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2009/09/09
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date mise à jour
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2012/02/27
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crédits photo
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Thibaut, Pierre - © Inventaire général, ADAGP
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