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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Présentation de la commune Le Lion d'Angers
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localisation
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Pays de la Loire ; Maine-et-Loire ; Le Lion-d'Angers
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aire d'étude
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Pays Segréen
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historique
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La présence de dolmens atteste d'une occupation humaine dès le Néolithique (un subsiste) sur le site de l'Isle-Briand, à la confluence de la Mayenne et l'Oudon. Si Célestin Port mentionne à proximité un camp gaulois (au Bec d'Oudon) , le bourg sur l'actuel site prend une certaine ampleur lors de l'installation au Xe siècle d'un fief relevant de Craon, sur la rive sud de l'Oudon, non loin de la confluence. La ville se développe autour de la motte féodale (disparue) et d'un prieuré implanté au XIe siècle. Déjà traversée par l'ancienne voie romaine Angers Rennes, elle devient un axe de passage obligé en direction de Châteaugontier, le long de la Mayenne, grâce à la présence d'un pont sur l'Oudon. Située en zone frontalière, cette zone a toujours été le théâtre d'opérations militaires lors des conflits (le dernier en 1940). La densité importante de fermes dispersées et de demeures seigneuriales (17 sont étudiées, dont 13 antérieures à la Révolution) signale sans doute la fertilité des terres riveraines des deux cours d'eau. L'habitat seigneurial traduit également l'intérêt stratégique d'un maillage défensif efficace le long des voies de communication (fluviales ou terrestres) , en limite de puissantes seigneuries (Craon, Candé, Vern-d'Anjou). L'activité agricole a été l'une des principales sources de richesse de la commune, tournée vers l'élevage, la culture de céréales, et, avant la Révolution, vers les plantes textiles (chanvre et surtout lin). Elle connaît au XIXe siècle un renouveau important avec le développement de l'élevage et des cultures y afférant selon les nouvelles méthodes en vogue. Les grands propriétaires fonciers en profitent pour renouveler une bonne partie des fermes en place. Sous l'impulsion de la grande aristocratie terrienne du XIXe siècle (dont Christian de Trédern) , l'élevage et les courses de chevaux apparaissent dans la commune, prélude à ce qui fait aujourd'hui la renommée du Lion-d'Angers. L'actif commerce fluvial de la Mayenne, navigable dès 1115 jusqu'au siècle dernier (écluses à sas du milieu du XIXe siècle) , et le port du Lion-d'Angers générait une activité marchande non négligeable. Par ailleurs, des tanneries et de petites industries corrélatives sont mentionnées dans le bourg aux XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles (détruites). L'activité ancestrale des moulins de Ragon et de Chauvon (détruits en 1859, sur la Mayenne) , de La Himbaudière (sur l'Oudon) et du Moulin Besneau, ainsi que l'extraction plus récente de sable et de rhyodacite (dit localement porphyre) ont contribué à soutenir l'économie du Lion-d'Angers. La commune est le chef-lieu du canton depuis 1790 ; elle dépendait alors du district de Segré. Auparavant la paroisse relevait du diocèse d'Angers (doyenné de Candé) , de l'élection d'Angers (1789) et du grenier à sel de Candé (1789). Sa démographie ancienne oscille entre 320 feux en 1688 et 400 feux en 1789. En 1790 sa population s'élève à 2150 habitants, chute en 1801 (1728 habitants) puis progresse plus nettement à partir de 1826 (2507 h.) pour atteindre un maximum en 1846 (2832 h.). Elle se stabilise autour de 2700 habitants vers 1851-1881, décroît lentement dans la première moitié du XXe siècle (2132 h. en 1954) et remonte jusqu'à 3347 habitants en 1999.
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description
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Le Lion-d'Angers est la commune la plus étendue du canton, avec une superficie de 41, 11 km2. Elle occupe une plaine dont le faible relief culmine à 62 m, et présente un paysage de bocage presque exempt de couvert forestier. En 1789, les cahiers de doléances du Lion-d'Angers signalent l'absence de friches. En 1790, les terres sont cultivées en céréales ou occupées par des pâtures, et on y dénombre "beaucoup de lins, de pommiers et de châtaigniers", disparus depuis. La reprise en main au XIXe siècle des domaines fonciers a donné lieu à l'installation de parcs et de bois autour de quelques châteaux (Isle-Briand, Le Mas, La Foresterie, La Motte Ferchaud, La Roche aux Fées...) , de prairies artificielles. Le réseau hydrographique est dense : la Mayenne à l'est (direction nord-sud) , son affluent l'Oudon en direction du nord-ouest (la confluence est au sud-est du bourg) , de longs ruisseaux (La Thiberge, Le Mas, Les Marais) et des rus ponctués de petites pièces d'eau arrosent le reste du territoire. La faible profondeur de la nappe phréatique explique l'omniprésence de l'eau : mares, douves... Le cadastre napoléonien révèle des marais (châteaux du Mas et de La Perrière) , parfois traversés par des levées (La Roche) , de grandes retenues d'eau avec chaussées (et sans doute vanne et déchargeoir) au Grand Carqueron et à La Grande Chaussée, des fossés d'eau perpendiculaires à l'Oudon (drainage de marais, polders ?) , d'autres pièces d'eau (fontaines, rouissoirs ?, douves, viviers ?) , éléments maintenant asséchés, ainsi qu'un port naturel indiqué sur l'Oudon, au nord de La Himbaudière. Le sous sol est constitué en grande partie de schistes verts qui datent du Brioverien, intercalés avec des filons et des dykes de rhyodacite (roche magmatique dont la composition comprend notamment du porphyre) qui affleurent par exemple à la Haute Folie. Ce dernier matériau a été extrait jusqu'en 1932 dans deux carrières localisées à la confluence Mayenne-Oudon (limite Grez-Neuville et Le Lion-d'Angers) , mais aussi de façon ponctuelle près d'édifices dont il constitue le gros-oeuvre.
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Manase Viviane
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référence
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IA49001499
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© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Conseil général de Maine-et-Loire - Service de l'Inventaire du patrimoine
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enquête
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1999
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date versement
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2008/10/24
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Pays de la Loire - Centre de ressources
1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
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