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Réponse n° 4823

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site ville
localisation Rhône-Alpes ; Loire ; Saint-Etienne
aire d'étude Saint-Etienne centre
dénomination ville
époque de construction 13e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
historique Le foyer de peuplement créé autour de l'abbaye cistercienne de Valbenoîte existe dès la fin du XIIe siècle mais reste très peu attractif jusqu'à la Révolution française. Les origines de la ville centre restent obscures. Une église dédiée à saint Etienne est mentionnée sur le premier acte authentique qui date de 1225. L'occupation antérieure vraisemblable n'est pas attestée à ce jour. Aux XIIIe et XIVe siècles, la paroisse de Saint-Etienne de Furan dépend des seigneurs de Saint-Priest, vassaux du comte de Forez. La rivière Furan domestiquée progressivement, alimente les principales activités économiques, induit un début de prospérité facilitant l'indépendance de la communauté vis-à-vis du seigneur de Saint-Priest qui, dans une transaction le 17 décembre 1534, reconnaît l'existence d'une ville dans son domaine. L'accroissement démographique est très important au cours des XVIIe et XVIIIe siècles. De 14 000 habitants en 1697, la ville passe à 28 140 en 1790. En 1669, on y construit une deuxième église, sous le vocable de Notre-Dame, érigée en seconde paroisse de la ville en 1754.
La Révolution française pose les jalons du développement urbain fulgurant qui a propulsé Saint-Etienne au rang de la plus grande ville industrielle française au XIXe siècle. Au XIXe siècle, l'une des principales activités économiques liée à la production des rubans de soie, a influencé la construction de deux types d'immeubles, ceux de négociants et ceux des immeubles-ateliers de passementiers. L'Etat intervient également comme un aménageur de territoire car le bassin industriel de Saint-Etienne, ouvert sur les façades maritimes de l'Atlantique et la Méditerranée et suffisamment éloigné des frontières européennes, est une solution permettant de développer des activités militaires stratégiques.
Sous la Restauration, la bourgeoisie rubanière qui préside aux destinées de la Ville matérialise sa réussite en décidant de construire et d'implanter les édifices et les espaces publics au cour du nouveau centre-ville, aux emplacements esquissés sur le plan de l'architecte voyer Pierre-Antoine Dalgabio en 1801. Entre 1815 et 1860, l'essor de la production houillère, le démarrage foudroyant de la sidérurgie et la prospérité de l'armurerie et de la rubanerie, sont autant de facteurs qui provoquent le développement important de la ville et l'afflux de population en provenance des régions voisines du Velay et du Vivarais. La ville passe de 16 259 habitants en 1801 à 40 000 en 1830. Le territoire actuel est constitué par quatre communes : Saint-Etienne ; Montaud au nord-ouest ; Outrefuran au nord-est et enfin Valbenoîte au sud-est réunies en 1855. Jusqu'à la Seconde République, les municipalités successives sont constamment dépassées par la croissance de cette ville-champignon. Accompagnant des projets d'ouverture de rues et d'édification de bâtiments publics, de nombreux immeubles sont construits tout au long du XIXe siècle.
La ville attire des inventeurs de génie et des chefs d'entreprise dynamiques implantent de grandes entreprises à la fin du XIXe siècle.
En 1920, plus de 170 000 habitants sont recensés à Saint-Etienne. La reconversion économique d'après-guerre s'opère sans trop de secousses. Les industries stéphanoises poursuivent une croissance régulière jusqu'en 1926. En 1927-1928, de sérieuses crises dans l'armurerie, les mines et la métallurgie ébranlent l'économie locale.
La vétusté de l'habitat et le surpeuplement traduisent l'absence de préoccupations et de revendication dans le domaine du logement depuis le XIXe siècle. Au début des années vingt, la ville doit faire face à une grave crise du logement qu'elle n'arrivera pas à résoudre avant la fin des années de reconstruction. L'initiative de quelques architectes concepteurs, vendeurs et constructeurs d'immeubles en copropriété résout temporairement la question du logement en faveur des classes moyennes.
description Aux XIIIe et XIVe siècles, Saint-Etienne de Furan ressemble à un village bâti au pied de la colline Sainte-Barbe longée par la rivière qui coule dans le fond de la vallée principale. De part et d'autres des vallons adjacents, les bordures montagneuses et forestières sont restées non déchiffrées parfois encore jusqu'au XIXe siècle.
En 1410, le vaste terrain, le Pré de la Foire (actuelle place du Peuple) , acheté par les Stéphanois pour y tenir marchés et foires est situé hors du village déjà saturé de constructions. Vers 1436-1440, la ville s'entoure de murailles pour se protéger des pillards mais rapidement, l'enceinte fortifiée disparaît, totalement englobée par les nouvelles constructions qui s'y adossent et franchissent les fossés.
Au cours du XVIe siècle, ces faubourgs croissent considérablement le long de la route de Lyon à l'est, du Puy à l'ouest ou de celle de l'abbaye de Valbenoîte au sud-est. Cette première extension importante s'effectue sans directive réelle émanant de la ville. A l'ouest du bourg primitif, dans le quartier de Roannel, des habitations bourgeoises se dressent en bordure de rue. Plus au nord-ouest, le long de la carrière des Beaumes, se développe le quartier de Montaud organisé autour des rues Tarentaize et Polignais. A l'est de la rive droite du Furan, le faubourg d'Outre-Furan, à la fois résidentiel, commerçant et artisanal, se développe considérablement. Les armuriers et les graveurs sur armes regroupés autour de la place Chavanelle, à proximité du magasin d'armes pour le Roi (converti en 1764 en "Manufacture Royale") , transforment ce faubourg en véritable quartier des armuriers et des artisans du fer. Le 23 septembre 1790, sur les terrains libérés des couvents, les nouveaux responsables municipaux prennent la décision de créer une grande artère rectiligne, la Grand'rue, située dans le fond de la vallée de Furan, longue de trois kilomètres et débutant au nord de la place du Pré de la Foire, afin de faciliter les échanges en direction du nord du département et de Paris. En 1792, l'architecte voyer Dalgabio dessine le lotissement des six hectares de terrains de l'ancien couvent Sainte-Catherine et utilise un modèle néoclassique de plan en damier. En 1848, le maire Nicolas Heurtier, mène une réflexion urbaine importante inspirée du courant hygiéniste et développe une politique de création et d'aménagement des espaces publics et du réseau d'assainissement. L'installation de la manufacture nationale d'Armes en 1864 est une des causes de l'urbanisation du quartier situé à proximité de la place Carnot au nord de la ville. Devant les difficultés d'acheminement des matières premières, d'importants travaux ferroviaires (gare, infrastructures) , d'assainissement (le couvrement de la rivière est terminé en 1890 au centre-ville) et de rénovation urbaine -percée de l'avenue Président-Faure (actuelle avenue de la Libération) - sont entrepris.
La ZPPAUP Crêt de Roch Tarentaize Beaubrun est créée par arrêté préfectoral du 7 juin 2004.
site protégé ZPPAUP
type d'étude enquête thématique régionale (patrimoine 19e-20e siècles de Saint-Etienne)
rédacteur(s) Sanquer Cendrine
référence IA42000229
  © Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Ville de Saint-Etienne
enquête 1996
date versement 2008/06/20
date mise à jour 2011/09/26
dossier en ligne
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Rhône-Alpes - Service chargé de l'inventaire
6, Quai Saint-Vincent - 69001 Lyon - 04.72.00.43.70
 
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Requête ((Rhône-Alpes) :LOCA )
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