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Réponse n° 3924

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Église paroissiale Saint-Etienne
localisation Rhône-Alpes ; Loire ; Essertines-en-Châtelneuf
aire d'étude Montbrison
lieu-dit bourg (le)
dénomination église paroissiale
objets mobiliers
époque de construction 1ère moitié 16e siècle
année 1598 ; 1645
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique L'église est mentionnée, sous le vocable de la Vierge, en 994 dans la liste des possessions de l'église métropolitaine de Lyon, puis de façon plus certaine au début du 13e siècle, dans le testament d'Albert de Thizy (charte du Forez 605, entre 1203 et1215). Le chapiteau à volutes et décor végétal remonté en bénitier dans la sacristie provient peut-être d'un premier édifice roman. L'église actuelle présente plusieurs campagnes de construction. Le massif occidental, clocher et chapelles appuyées contre la travée du clocher au nord et au sud, peuvent dater du 15e siècle. Les décors des culots à la retombée des ogives de la chapelle nord et du porche (côté sud) , ainsi que le décor des chapiteaux des baies géminées ouest et sud du clocher semblent indiquer une même campagne de construction. La nef de deux travées, ses collatéraux et le choeur semblent avoir été construits lors d'une même campagne, dans la première moitié du 16e siècle. Le porche pourrait avoir été ajouté à la fin du 16e siècle : il porte à deux reprises la date 1598 (sur le jambage gauche de l'ouverture occidentale : inscription .1598.C.B dans un cartouche ; dates 1598 et 1645). La sacristie semble contemporaine de l'édification de la nef ou du poche (16e siècle ou début du 17e). Les extrémités orientales de collatéraux ont des clefs de voûtes aux armoiries de deux familles possessionnées dans la commune, celle de Saint-Paul, qui possède alors la Guillanche (branche éteinte au début du 17e siècle) , au sud, et du Chevallard au nord. Les chapelles jouxtant le clocher semblent avoir été érigées pour les mêmes familles : on retrouve les armoiries de Saint-Paul sur l'enfeu de la chapelle sud (les autres écus sont bûchés). Le <>Forez pittoresque et monumental<> fait état d'importants travaux en 1848-1849 : c'est peut-être à cette époque que les murs des collatéraux et du choeur ont été exhaussés (le niveau d'origine est celui des chapelles occidentales). Ils sont couronnés par une corniche en dalles de granite chanfreinées posées sur des modillons. Les corniches du clocher, du porche et des chapelles latérales ne présentent pas de modillons. La façade sud et ses contreforts ont été repris en 1835, le clocher en 1925 et les piliers en 1928. La chapelle occidentale nord a été fermée et transformée en chaufferie au milieu du 20e siècle. Les abords de l'église ont été partiellement dégagés à partir du milieu du 19e siècle : l'aménagement d'une grande place devant l'église est en projet dès 1835 (les premières cartes postales montrent encore des dénivelés rachetés par des murs de soutènement, l'aplanissement du carrefour est postérieur) , la façade sud est dégagée vers 1858.
description L'église est implantée sur un terrain en déclivité : le choeur est construit sur un haut soubassement aveugle afin de racheter la pente. Le plan est allongé sans transept débordant. L'espace de la nef de deux travées, flanquée de collatéraux plus étroits, est prolongé à l'est par un choeur d'une travée avec abside à trois pas, et à l'ouest par une travée supportant le clocher, précédée d'un porche et encadrée de chapelles dans le prolongement des collatéraux. Une sacristie voûtée en berceau a été aménagée entre le choeur et l'extrémité du collatéral sud. L'église a deux accès : une porte dans la première travée du collatéral sud, et un portail à l'ouest protégé par un porche en maçonnerie voûté d'ogives, et ouvert sur les côtés ouest et sud. L'église est construite en moellon de granite (avec quelques moellons de basalte) , avec des parties en pierre de taille : contreforts, corniche en dalles chanfreinées, chaînes d'angle, presque la totalité du dernier étage du clocher. Les espaces intérieurs sont voûtés d'ogives, avec des clefs de voûte sculptées. Les ogives reposent sur des supports constitués de quatre colonnes et quatre colonnettes sur le fût desquelles se perdent les nervures prismatiques des ogives. Seules les colonnettes du choeur ont des chapiteaux à décor sculptés de frises de feuilles (différentes pour chaque chapiteau) et d'une tête coiffée d'un bonnet et encadrée de feuilles pour le chapiteau le plus au nord (Des. 02, n°10). Les culots supportant les nervures des chapelles occidentales et du porche sont également ornés (têtes humaines stylisées, n°11 ; prisme, feuille de chou ou feuille stylisée pour les autres). Plusieurs niches à décor sculpté, dont la fonction n'est pas toujours connue avec certitude, ornent les murs de l'église : une dans le mur sud de l'extrémité est du collatéral sud (chapelle de la Guillanche, étudiée ; n°12) , une dans le mur nord de l'extrémité est du collatéral nord (chapelle du Chevallard, étudiée ; n°13) , une dans le pan sud de l'abside (niche en accolade ; n°15). Un bénitier (décor de feuilles de chêne, fleurs) est sculpté dans le support nord du choeur (n°14). Les chapelles occidentales ont chacune un enfeu creusé dans leur mur ouest (arc à cavet au sud, à tore au nord, avec un écusson au sommet). Le clocher a trois niveaux, le dernier étant percé sur ses quatre faces de baies géminées en plein cintre, séparées par des colonnettes dont les chapiteaux sont ornés de têtes humaines stylisées (faces ouest et sud) , ou de feuilles (face nord et est). Les toitures sont en tuiles canal, à longs pans (nef et collatéraux) , croupe polygonale (abside) , pavillon (clocher) , croupe (porche).
plan plan allongé
étages 3 vaisseaux
gros-oeuvre granite ; moellon ; moyen appareil
couverture (type) toit à longs pans ; toit en pavillon ; croupe polygonale ; croupe
couverture (matériau) tuile creuse
couvrement voûte d'ogives
décor sculpture
représentation IHS ; croix ; couronne végétale ; fleur ; fleur de lys ; tête
  Décor des clefs de voûte : nef, travée 1 : un IHS (Des. 02, n°1) ; travée 2, un écusson à trois fleurs de lys, posé sur une fleur et encadré d'un hexagone formé par la réunion de volutes (n°2) ; choeur : un écusson avec un visage d'homme barbu, couronné de laurier et une fleur à la bouche ; l'écusson est encadré de deux phylactères, surmonté d'une tête d'homme barbu et entouré d'une couronne de feuilles et de fleurs (n°3). Collatéraux : travée 1, côté sud, un motif cruciforme dans un losange à faces concaves, dans une couronne tressée (n°4) ; côté nord, un motif illisible dans une couronne de feuilles (n°5). Travée 2, côté sud, un écusson armorié (parti : au 1, de Saint-Paul : d'azur aux trois pals d'argent au franc canton de sable chargé d'une croix pattée d'argent. La famille de Saint-Paul était seigneur de la Guillanche dès la fin du 14e ; elle disparaît au 17e siècle. Au 2 : d'argent ?) (n°6) ; côté nord : un écusson armorié (du Chevallard : losangé d'or et d'azur au chef de gueules) encadré de remplages et d'une couronne de feuilles ornée de huit roses (n°7). Chapelles : écussons bûchés (n°8). Porche : une croix (n°9).
propriété propriété de la commune
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Guibaud Caroline ; Monnet Thierry
référence IA42001482
  © Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
enquête 2005
date versement 2011/04/08
date mise à jour 2011/06/27
crédits photo Dessert, E. - © Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
 
dossier en ligne
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Rhône-Alpes - Service chargé de l'inventaire
6, Quai Saint-Vincent - 69001 Lyon - 04.72.00.43.70
 
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Requête ((Rhône-Alpes) :LOCA )
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