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Réponse n° 3238

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site village
localisation Rhône-Alpes ; Drôme ; Grignan
aire d'étude Grignan
dénomination village
époque de construction Milieu du Moyen Age ; 16e siècle ; 19e siècle
personnalité(s) Sévigné Marquise de (personnage célèbre)
historique Un oppidum de l'Age du Fer, suivi d'un site fortifié à la fin l'Antiquité, seraient à l'origine de l'occupation du lieu. Durant le Haut Moyen Age (fin du 10e siècle ?) , une motte fortifiée est bâtie à l'emplacement du château actuel. A partir du 12e siècle, la présence du château fort cristallise un regroupement des habitants à Grignan. Une première enceinte resserrée en couronne au pied du site rocheux protège le bourg castral primitif. Dans la seconde moitié du 13e siècle, la construction d'une nouvelle enceinte, englobant le bailliage et munie de sept portes, agrandit considérablement vers le nord le village intra-muros ; l'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste s'élevait près de la porte Saint-Jean. Au 16e siècle, Louis Adhémar, seigneur de Grignan, qui reçoit le roi François 1er en 1533, donne au village une physionomie nouvelle. Ce grand bâtisseur poursuit la modernisation du château et fait édifier sous sa terrasse la collégiale Saint-Sauveur ; l'église Saint-Jean-Baptiste est alors abandonnée. Mais surtout, il sort Grignan de son site contraignant en créant les faubourgs (qu'il finance en partie) , le jeu de mail en 1550 et la promenade qui l'accompagne (foirail) ; le village se développe en dehors de ses murs : la halle aux grains est construite en 1553, au départ du Grand Faubourg, près de la porte du Tricot, sur laquelle sera élevé le beffroi (1600) , l'hôpital est transféré hors les murs. Au 17e siècle, la façade de la collégiale est restaurée, et le château, à nouveau embelli (façade dite des Prélats) , reçoit les fréquentes visites de la marquise de Sévigné, où elle décède en 1696. A la fin du 17e siècle, puis au cours du 18e, les faubourgs sont rénovés, tel qu'en témoigne l'hôtel Flachaire de Roustan. A Grignan, où il existe un grenier à sel près du Jeu de Ballon (1714 ?) et un bureau de poste, se développent commerce et artisanat. En 1774, une tour de l'enceinte est rasée, amorçant la destruction des fortifications ; au début du 19e siècle, pour faciliter l'accès au village, trois portes de la ville sont démolies en 1833, puis celle du Grand Faubourg en 1845. L'urbanisme évolue sous le mandat du maire François-Auguste Ducros, qui établit des fontaines dans différents quartiers, construit le lavoir du Mail (1840) , restaure et agrandit l'hôpital, fait de la Grande place un nouveau centre en édifiant, à l'emplacement de la halle aux grains (démolie en 1852) , le nouvel hôtel de ville ; en 1857, il fait ériger une statue de la marquise de Sévigné sur la fontaine de cette place, appelée dès lors place Sévigné. Il crée également la place Castellane où un pont est construit sur la Chalerne. Ducros entreprend aussi la restauration des murs d'enceinte en mauvais état qui servent de mur de soutènement. Intra-muros, la place de la Glacière est agrandie, aménagée en 1873 et desservie par un escalier en 1893 ; en 1874, un escalier neuf construit contre l'enceinte relie la rue Sous-les-Remparts à la Grande rue. Au 19e et 20e siècles, l'économie prospère, et Grignan voit s'implanter diverses fabriques dans ses murs : filatures de soie, cartonnages. Au tout début du 20e siècle, un nouvel hôpital est bâti à l'extérieur du village. La ligne de tramway est inaugurée en 1907. En 1912 débute la restauration du château par sa nouvelle propriétaire. En 1955, la municipalité inaugure le musée Faure-Cabrol, Grande rue, qui présente les collections de Léopold Faure, ancien propriétaire du château. Le château, où est transféré le musée depuis 1979, est classé M.H. en 1993. La construction du lotissement des Artaudes en 1981 étend l'urbanisation vers l'ouest. En 1989, se crée l'association « Grignan, village fleuri », devenue en 1997 « Grignan, pierres et roses anciennes » qui se préoccupe du fleurissement de la ville, mais aussi de mobilier urbain. Le musée de la Typographie est ouvert dans l'ancienne école (ancien bailliage) en 1995. De grands travaux d'aménagement urbain ont été réalisés en 1999 par l'architecte Jean-Michel Wilmotte.
description A l'approche de Grignan, le site apparaît comme un promontoire couronné, si ce n'est dominé, par la masse de son imposant château. Le socle rocheux qui le surélève est ceinturé de hautes murailles, contre lesquelles, seul, à l'est, est accoté le bâtiment d'entrée. En contrebas du château, sur le côté sud s'adosse la collégiale Saint-Sauveur. Aux niveaux inférieurs, le village intra-muros s'étage de façon concentrique autour du site castral. En arrivant de l'ouest, la RD 541 qui traverse l'agglomération emprunte la rue rectiligne du Grand Faubourg, monte vers le centre actuel, identifié par la place Sévigné et la place du Jeu de Ballon, derrière laquelle s'étend le Petit Faubourg, puis tourne vers l'est en descendant la rue de l'Hôpital, passe devant la place Castellane et sort du village par l'avenue Chapon au sud-est. La place Castellane est l'entrée orientale de Grignan par la RD 14, au débouché du pont sur la Chalerne, après les écoles. A mi-parcours de l'avenue Chapon, la base d'une tour de fortification marque l'entrée de la rue Sous-les-Remparts, qui longe les anciens murs de la ville en demi-cercle jusqu'à la place Sévigné ; un peu avant, un escalier descend sur la place du Mail. Au point de convergence des anciens faubourgs et du vieux village, le quartier nord concentre autour de ses places services publics et différents secteurs d'activité de la vie sociale : mairie place Sévigné, maison de Pays regroupant office de tourisme et bibliothèque sur la place du Jeu de Ballon, poste, maison des associations ; les commerces de proximité, restaurants et cafés sont installés aussi au pied du village intra-muros, dont la porte du Tricot, la seule subsistante sous la Tour de l'Horloge, est l'entrée principale. Le bourg, aux rues étroites, conserve le plan ovale de l'enceinte à l'intérieur de laquelle il s'est constitué. A gauche de la porte, le quartier bas montre un parcellaire dense et plutôt orthogonal, traversé par la rue d'Or, la rue Montant au Château, la rue Saint-Louis qui, avant de déboucher sur la place du même nom, remonte en angle droit vers le sud. La rue Montant au Château, à forte déclivité, mène directement à la Planette, place d'entrée du château. Plus à l'est, le tissu urbain en dénivelé du quartier Saint-Jean (rues de la Place Saint-Louis, rue Saint-Jean) , est moins régulier, entrecoupé de ruelles coudées, jusqu'à la place de la Glacière. De là, des rampes d'accès assez raides conduisent aux quartiers sud (la Glacière, Coste-Chaude) , du côté abrupt de la butte. La porte du Tricot ouvre à l'ouest sur une rampe parallèle à la rue Sous-les- Remparts ; elle donne accès aux rues concentriques entourant le château : Grande rue, rues Saint-Sauveur, du Four, du Tranchat. Sous la collégiale et contre l'ancien doyenné, la porte Saint-Sauveur, simple passage cintré, indique l'entrée de l'ancien quartier canonial qui s'étend en contrebas. Au-dessus, la place du Tranchat aboutit au parvis de la collégiale ; de cette place à la Planette, la rue dite Chemin de ronde, où des espaces verts aménagés se mêlent aux ruines de maisons, contourne le mur d'enceinte du château.
propriété propriété du département ; propriété de la commune ; propriété privée
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Jourdan Geneviève ; Beaulieu Clémence de
référence IA26000208
  © Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
enquête 2000
date versement 2010/04/14
date mise à jour 2011/09/26
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Rhône-Alpes - Service chargé de l'inventaire
6, Quai Saint-Vincent - 69001 Lyon - 04.72.00.43.70
 
Protection des droits des auteurs de la base Mérimée, des notices et des images :
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Requête ((Rhône-Alpes) :LOCA )
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