Liste des réponses  Affiner la recherche Autre recherche
Réponse n° 3042

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Téléphérique des Prodains
localisation Rhône-Alpes ; Haute-Savoie ; Morzine
aire d'étude Avoriaz
lieu-dit Prodains (les)
dénomination téléphérique
parties étudiées gare ; gare
parties non étudiées gare
partie(s) étudiée(s)
époque de construction 3e quart 20e siècle
année 1961
auteur(s) Atelier d'Architecture d'Avoriaz (agence d'architecture) ; Société Applevage (entrepreneur)
personnalité(s) Vuarnet Jean (commanditaire) ; Bobet Louis (personnage célèbre)
historique Le téléphérique d'Avoriaz est mis en service le 17 mars 1963, mais l'idée d'un câble reliant la vallée des Ardoisières au plateau d'Avoriaz est plus ancienne. En 1960, le skieur champion olympique Jean Vuarnet est nommé directeur de la station de Morzine. Il s'investit dans les projets d'équipements d'Avoriaz. Associé d'abord au cycliste Louis Bobet, ils créent ensemble la Société d'Equipement et d'Exploitation de la Station d'Avoriaz 1800. Le téléphérique constitue la première infrastructure qui doit donner accès au plateau d'Avoriaz à plus de 1800 mètres d'altitude, là où ils envisagent de bâtir une nouvelle station de sports d'hiver. Le chantier du téléphérique d'Avoriaz débute en juin 1961 en prévoyant une ouverture pour Pâques 1962. Sa mise en service est retardée d'une part par des difficultés techniques (rupture du câble porteur à la pose en décembre 1961) et d'autre part par des complications financières (départ de Louis Bobet, puis association en 1962 de Jean Vuarnet avec le groupe de promotion immobilière Bremond). Ils créent ensemble la Société d'Aménagement de Morzine Avoriaz (S.A.M.A.) qui aura en charge, entre autre, l'exploitation du téléphérique. Le téléphérique est commandé en février 1961 au constructeur Applevage (Société de Construction et de Location d'Appareils de Levage). L'Atelier d'Architecture d'Avoriaz (Annecy) est chargé de la conception des gares et le chantier démarre au mois de juin 1961. L'architecture des gares est sans aucun lien avec les principes de la station adoptés quelques années plus tard en 1964 lorsque l'architecte Jacques Labro et ses associés seront chargés de mettre en ouvre le projet de la station d'Avoriaz, expliquant ainsi le contraste entre les installations du téléphérique des Prodains et l'architecture d'Avoriaz. Le téléphérique avait pour objectif de monter l'hiver aussi bien les résidents à la station que les skieurs de Morzine sur les champs de neige des HautsForts. Le départ a été implanté au fond de la vallée des Ardoisières, au hameau des Prodains, éloigné de plus de trois kilomètres du centre de Morzine, mais permettant une liaison directe avec le col d'Avoriaz en donnant ainsi accès au plateau et aux pentes enneigées des Hauts-Forts. L'implantation de la gare supérieure a été guidée par la topographie des lieux et construite en bordure du plateau dans l'échancrure du Col. Sur le plateau, la gare dessert un ensemble de remontées mécaniques qui montent d'un côté sur les pentes des Hauts Forts (le télésiège de Folly et le téléski de Plan Brasy ont été réalisés la même année que le téléphérique) et de l'autre rejoignent le parking d'entrée de la station depuis lequel on accède au domaine des Lindarets. Il est prévu dans les années à venir de remplacer le téléphérique par un appareil à plus fort débit, conduisant ainsi à la disparition des installations dans leurs configurations actuelles.
description La dénivelée du téléphérique est de 592 mètres, démarrant à la cote 1161 mètres d'altitude au fond de la vallée des Ardoisières pour atteindre le plateau d'Avoriaz à 1753 mètres d'altitude. La longueur de la voie est de 1787 mètres, franchie avec un seul pylône. Le téléphérique est conçu en 1961 et réalisé entre 1961 et 1963 par les établissements Applevage de Paris. La capacité est exceptionnelle pour l'époque, avec des cabines prévues pour 80 personnes et un débit possible de 1000 voyageurs par heure. Avec une vitesse de 12 mètres par seconde, le trajet ne dure que 4 minutes 30 secondes. Il s'agit alors d'un record de puissance jamais atteint pour un téléphérique à voyageurs en France. En pratique, la vitesse de circulation est de 9 mètres par seconde et le débit assuré est tout de même de 800 personnes par heure. Les cabines, réalisées en alliages légers par les carrosseries Mauduit-Lapierre à Pantin en région parisienne, sont rénovées en 1978. Elles sont dessinées selon une allure classique, avec les parties inférieures équipées de plaques d'aluminium que surmontent des pare-brises en plexi-glass de petites dimensions. En 1988, le moteur, placé dans la gare supérieure est refait et la conduite automatisée depuis le pupitre disposé dans la salle de commande de la gare supérieure. Le téléphérique fonctionne l'hiver principalement comme un ascenseur permettant aux skieurs à la journée de rejoindre rapidement le domaine skiable d'Avoriaz et des Portes du Soleil. Il facilite aussi le déplacement des personnels de la station résidant la plupart du temps en bas. Une navette relie la gare des Prodains avec Morzine. Le téléphérique fonctionnant de 7 heures du matin jusque tard en soirée, s'apparente ainsi à un véritable transport public.
propriété propriété privée
type d'étude recensement du patrimoine des stations de sports d'hiver
rédacteur(s) Lyon-Caen Jean-François ; Salomon-Pelen Catherine
référence IA74000851
  © Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Ecole d'architecture de Grenoble
enquête 2006
date versement 2009/02/21
date mise à jour 2010/01/14
crédits photo Lyon-Caen, J.-F. ; Salomon-Pelen, C. - © Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Ecole d'architecture de Grenoble
 
dossier en ligne
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Rhône-Alpes - Service chargé de l'inventaire
6, Quai Saint-Vincent - 69001 Lyon - 04.72.00.43.70
 
Protection des droits des auteurs de la base Mérimée, des notices et des images :
Aucune exploitation, notamment la diffusion et la reproduction, intégrale ou par extrait, autre que celle prévue à l'article L.122-5 du Code de la propriété intellectuelle, de la base de données, des notices et des images de ce site ne peut être réalisée sans autorisation préalable du ministre chargé de la culture ou, le cas échéant, du titulaire des droits d'auteur s'il est distinct de lui, sous peine de poursuites pour contrefaçon en application de l'article L.335-3 du Code de la propriété intellectuelle.
[1-100] [101-200] [201-300] [301-400] [401-500] [501-600] [601-700] [701-800] [801-900] [901-1000] [1001-1100] [1101-1200] [1201-1300] [1301-1400] [1401-1500] [1501-1600] [1601-1700] [1701-1800] [1801-1900] [1901-2000] [2001-2100] [2101-2200] [2201-2300] [2301-2400] [2401-2500] [2501-2600] [2601-2700] [2701-2800] [2801-2900] [2901-3000] [3001-3100] [3101-3200] [3201-3300] [3301-3400] [3401-3500] [3501-3600] [3601-3700] [3701-3800] [3801-3900] [3901-4000] [4001-4100] [4101-4200] [4201-4300] [4301-4400] [4401-4500] [4501-4600] [4601-4700] [4701-4800] [4801-4900] [4901-5000] [5001-5100] [5101-5200] [5201-5300] [5301-5400] [5401-5500] [5501-5600] [5601-5700] [5701-5800] [5801-5900] [5901-6000] [6001-6100] [6101-6200] [6201-6300] [6301-6400] [6401-6500] [6501-6600] [6601-6700] [6701-6800] [6801-6900] [6901-7000] [7001-7100] [7101-7200] [7201-7300] [7301-7400] [7401-7500] [7501-7600] [7601-7700] [7701-7800] [7801-7900] [7901-8000] [8001-8100] [8101-8143]

3001 3002 3003 3004 3005 3006 3007 3008 3009 3010 3011 3012 3013 3014 3015 3016 3017 3018 3019 3020 3021 3022 3023 3024 3025 3026 3027 3028 3029 3030 3031 3032 3033 3034 3035 3036 3037 3038 3039 3040 3041 3042 3043 3044 3045 3046 3047 3048 3049 3050 3051 3052 3053 3054 3055 3056 3057 3058 3059 3060 3061 3062 3063 3064 3065 3066 3067 3068 3069 3070 3071 3072 3073 3074 3075 3076 3077 3078 3079 3080 3081 3082 3083 3084 3085 3086 3087 3088 3089 3090 3091 3092 3093 3094 3095 3096 3097 3098 3099 3100

Requête ((Rhône-Alpes) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0