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Réponse n° 6645

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site fermes de Roussas
localisation Rhône-Alpes ; Drôme ; Roussas
aire d'étude Grignan
dénomination ferme
collectifs 35 bâti INSEE ; 20 repérées ; 2 étudiées
époque de construction 18e siècle ; 19e siècle
siècle détail 1ère moitié 20e siècle
historique Il reste peu de vestiges de fermes antérieures au 18e siècle. Les plus anciennes remontent au milieu du 18e ou au début du 19e siècle ; sur 20 fermes repérées, 5 figurent sur la carte de Cassini (la Mège, Farnier, Alligier, Ratavon, Treillas, Grange Neuve) et 17 sur le cadastre de 1836. Deux fermes portent une date du 18e siècle : 1770, à la Mège et 1798, à Grange Neuve. L'occupation de la campagne se renforce tout au long du 19e siècle, liée surtout à l'accroissement du vignoble. Les fermes sont pour la plupart disséminées autour de Roussas. Elles se sont constituées au fil du temps comme un ensemble de bâtiments distincts mais régulièrement organisés. Ainsi certaines conservent-elles leur aspect initial ; mais la majorité a développé des espaces et des bâtiments répondant à leurs besoins, comme la Mège, qui porte aussi la date de 1830, ou les Echaravelles, celle de 1847. C'est ce développement progressif de l'exploitation qui détermine la typologie des fermes. Hormis des exploitations viticoles modernisées au cours des dernières années, il ne reste plus beaucoup de fermes en activité, et les plus isolées sont délaissées ou transformées en résidences secondaires. Depuis une vingtaine d'années, les fermes s'équipent de chambres d'hôtes pour répondre à la demande touristique.
description Les fermes de la commune de Roussas sont disséminées aux alentours du village et à travers la campagne. Toutes sont construites en moellon calcaire, et pierre de taille pour les encadrements ; elles se caractérisent par une simplicité de conception et une adaptation à la spécialisation agricole. L'implantation des fermes est régie par l'orientation et l'adaptation au terrain, plus que par la facilité d'accès. La façade principale recherche l'ensoleillement maximum et s'oriente au sud. C'est la seule qui soit soignée ; elle comporte l'entrée du logis. La répartition des ouvertures est cependant rarement symétrique et ordonnée. Les murs pignons est et ouest sont généralement aveugles. L'élévation nord est percée de rares ouvertures servant de ventilation. Elle est souvent adossée à la pente accentuée du terrain et, de ce fait, on trouve parfois un accès direct au fenil par cette face. Le logis est réduit à l'essentiel. Les espaces destinés aux animaux, matériel et récolte sont bien plus importants. La majorité des fermes possède une cour, fermée ou ouverte : 55% adoptent un plan en U autour de cours fermées, généralement par un porche couvert d'un arc en anse de panier ; c'est un élément important, soigneusement appareillé et couronné par un chaperon de génoises. Il est en quelque sorte un signe extérieur de richesse des exploitations agricoles. Très souvent, les cours disposent d'un puits, parfois d'un abreuvoir-lavoir. La disposition linéraire (15%) , générale pour les petites fermes, est rarement adoptée par les fermes les plus importantes. L'accès de ces fermes à développement latéral est de plain-pied. Un escalier intérieur permet d'accéder aux chambres qui se situent à l'étage ; le comble à surcroît est occupé par le fenil. Sur la commune on rencontre aussi des fermes de plan en L ou en équerre (30%). L'aile en retour est occupée par les dépendances. Dans ce type également, on accède de plain-pied au logis et à l'étage par un escalier intérieur, le fenil occupe le comble à surcroît. Il s'agit en fait d'un dérivé de la ferme de plan linéaire. La ferme en U résulte de la construction successive de volumes qui ont fini par se refermer. Plusieurs familles vivaient généralement à l'intérieur, d'où l'existence de logis distincts. Quand le logis est situé à l'étage, (généralement le plus ancien) on y accède par un escalier extérieur, droit ou tournant, mais toujours en pierre. Le rez-de-chaussée ne communique pas avec l'étage par l'intérieur ; réservé à des usages d'exploitation, étables et celliers, il est très souvent voûté. Presque la moitié des fermes (8) possède un four à pain. Les bâtiments étaient rajoutés au fil de l'enrichissement de l'exploitation. Ce sont des dépendances agricoles, remise, hangar, fenil, bergerie et autres poulailler, clapier et porcherie. On remarque aussi dans ces espaces beaucoup de cuves à vin (12 sur 20 fermes repérées).
escaliers escalier de distribution extérieur : en maçonnerie ; escalier intérieur : en maçonnerie
gros-oeuvre calcaire ; moellon ; enduit
couverture (type) toit à longs pans ; appentis
couverture (matériau) tuile creuse ; tuile mécanique
couvrement voûte en berceau
typologie type A : logis en rez-de-chaussée, dépendances agricoles dans le même bloc en longueur ; type B : logis à l'étage, escalier extérieur, dépendances au rez-de-chaussée ; type C : logis sur deux niveaux, escalier intérieur, dépendances agricoles dans le même bloc ou accolées ; type D : logis sur deux niveaux, escalier intérieur, élévation régulière à travées, dépendances agricoles accolées ou isolées ; type E : logis sur deux niveaux, escalier extérieur avec perron, galerie ou terrasse, dépendances agricoles dans le même bloc ; type F : logis à l'étage, escalier extérieur avec perron, galerie ou terrasse, dépendances agricoles au rez-de-chaussée et accolées ou isolées.
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Beaulieu Clémence de ; Jourdan Geneviève
référence IA26000226
  © Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
enquête 2000
date versement 2006/06/19
date mise à jour 2010/04/14
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Rhône-Alpes - Service chargé de l'inventaire
6, Quai Saint-Vincent - 69001 Lyon - 04.72.00.43.70
 
Protection des droits des auteurs de la base Mérimée, des notices et des images :
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Requête ((Rhône-Alpes) :LOCA )
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