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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Gare du chemin de fer à crémaillère du Revard
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localisation
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Rhône-Alpes ; Savoie ; Aix-les-Bains
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aire d'étude
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Aix-les-Bains
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lieu-dit
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Plaine de Marlioz
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adresse
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rue Jean-Monard
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dénomination
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gare
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époque de construction
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4e quart 19e siècle
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année
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1892
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auteur(s)
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Béguelin (ingénieur)
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personnalité(s)
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Société anonyme des Chemins de fer de montagne et régionaux (commanditaire)
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historique
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La déclaration d'utilité publique, promulguée par la loi du 25 juin 1891, donna le coup d'envoi à la création d'un chemin de fer à voie étroite et à crémaillère d'Aix-les-Bains au plateau du Revard. La station de départ fut placée, sur la demande du conseil municipal, dans l'angle sud-est du parc thermal afin de permettre le passage de la ligne sous le boulevard de la Roche-du-Roi et d'éviter ainsi un passage à niveau qui pourrait rendre difficile la circulation sur ce boulevard. La plus grande partie du terrain fut prise sur le parc et cédé à l'amiable par l'État à la société concessionnaire par acte du 23 novembre 1891. Cet acte précise dans son article 6, que le terrain cédé est exclusivement destiné à recevoir la gare et ses dépendances et qu'en cas de cessation d'exploitation, il doit être restitué gratuitement. Une seconde partie, sur la rive gauche du ruisseau des Gachet, fut acquise par expropriation, en septembre 1891, par la Société anonyme des chemins de fer de montagne et régionaux. La maison, dite chalet Devaux, qui se trouvait à cet emplacement fut détruite à cette occasion. La plateforme de la station d'Aix-les-Bains fut aménagée en 1892, sous la conduite de l'ingénieur en chef Béguelin. Hormis un kiosque et un entrepôt démolis dans les premières années et un appentis accolé à la façade ouest du bâtiment des voyageurs en 1926, l'ensemble n'a pas connu de grosses transformations jusqu'à la fin de l'exploitation. En 1923, Le P.L.M. constitua la Compagnie du Revard, société anonyme ayant pour objet l'acquisition et l'exploitation des hôtels, chalets du mont Revard et du chemin de fer à Crémaillère d'Aix au Revard. Cette décision fut validée par délibération du conseil municipal en janvier 1924. Par décret du 5 janvier 1931, la Société hôtelière et touristique du réseau P.L.M. se substitua à la Compagnie du Revard. Laissés à l'abandon et sans surveillance depuis le dernier service d'hiver 1935-1936, les hangars du dépôt se délabrèrent. Après le refus de la Ville d'acquérir ces installations, le P.L.M. les céda, en 1940, à l'entreprise Blache frères pour démolition. Quant à la gare proprement dite, elle en confia les clés à la Gendarmerie, au début de la guerre, pour y loger temporairement des gendarmes ou militaires de passage. Gravement endommagé par un incendie et n'étant plus d'aucune utilité pour le concessionnaire, le bâtiment de la gare fut cédé gratuitement au département de la Savoie en février 1950. Dés 1954, la ville d'Aix-les-Bains envisagea la création d'un parc de stationnement sur l'emplacement de la plate-forme de l'ancienne gare. Mais la restitution des terrains ne put être effectuée qu'après le déclassement du chemin de fer du Revard par arrêté du 18 janvier 1960. Le 17 décembre 1962, le conseil général adopta la restitution à l'État de la partie de la plate-forme de la gare qui avait été détachée du domaine public et le transfert à la Ville de la partie acquise par expropriation. Ce dernier point comportait une clause stipulant que ce terrain devait obligatoirement être affecté à l'usage public de parking ou annexe du parc avec interdiction de toute construction.
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description
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La station d'Aix-les-Bains était le départ, à 264 mètres d'altitude, de la ligne du chemin de fer à crémaillère qui reliait la ville d'eaux au plateau du Revard, à 1496 mètres d'altitude. C'est ici qu'était concentré le service d'exploitation. Etablie sur une plateforme avec soubassement en pierre, elle comprenait à l'origine, outre le bâtiment des voyageurs, une remise des wagons, une remise des locomotives, sept branchements ou aiguillages, deux grues hydrauliques, trois fosses à piquer, un entrepôt de charbon ainsi qu'un kiosque et un entrepôt. L'ensemble des bâtiments étaient en bois, seul la remise des voitures présentait une partie postérieure en brique. Le bâtiment des voyageurs, construit en bois préfabriqué, dans le style suisse, se composait d'une salle d'attente, d'une salle à bagages et d'un bureau fermé muni de guichets. Les façades présentaient un important décor de bois découpé. Les rives de toit s'ornaient de lambrequins festonnés.
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étages
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en rez-de-chaussée
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gros-oeuvre
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bois ; brique
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile plate
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décor
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menuiserie
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représentation
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ornement à forme géométrique ; palmette
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Décor en bois découpé
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état
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détruit
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Jazé-Charvolin Marie-Reine ; Lagrange Joël ; Gras Philippe
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référence
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IA73001796
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© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Ville d'Aix-les-Bains
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enquête
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2009
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date versement
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2012/01/27
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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