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Réponse n° 5788

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Présentation de la commune de Bourg-Saint-Maurice
localisation Rhône-Alpes ; Savoie ; Bourg-Saint-Maurice
aire d'étude Arcs (Les)
historique Le territoire de la commune de Bourg-Saint-Maurice s'étend sur une superficie de 15 383 ha, étagé sur les deux rives de l'Isère, agrandi du territoire de l'ancienne commune d'Hauteville-Gondon, conséquence de la fusion des deux communes (15 décembre 1964) en vue de mettre en oeuvre le projet de la station de sports d'hiver des Arcs. Sur la rive droite, c'est le territoire originel de la commune de Bourg-Saint-Maurice : le bassin du Versoyen en direction du Miravidi (3066 m d'alt.) , le vallon des Glaciers conduisant au col de la Seigne (2516 m d'alt.) , le vallon des Chapieux conduisant au Cormet de Roselend (2012 m d'alt.) , à la Combe de la Neuva et à l'Aiguille du Grand Fond (2920 m d'alt.) , celui de la Raja aboutissant au col de la Croix du Bonhomme (2433 m d'alt.) , le bassin du Charbonnet dominé par la Pointe de la Terrasse (2881 m d'alt.) et le bassin de l'Arbonne dominé par le Roignais (2995 m d'alt.). Tous convergent vers la cuvette de la vallée de l'Isère où est bâti le chef-lieu de Bourg-Saint-Maurice (800 m d'alt.) , surmonté à l'est des hameaux des Échines dessus (1328 m d'alt.) , des Echines dessous (1265 m d'alt.) et du Chatelard (955 m d'alt.) , à l'ouest de Vulmix (1018 m d'alt.) et la Thuile (1267 m d'alt.). Sur la rive gauche, sur le versant exposé à l'ubac, le quartier de Montrigon dominé par le Signal des Têtes (2356 m d'alt.) , et pour tout le reste l'ancien territoire de la commune d'Hauteville-Gondon : le village d'Hauteville, les hameaux de Montvenix, du Bérard et tous les écarts habités, au-dessus desquels ont été édifiées, à l'altitude des anciens alpages des Lanches, de Pierre-Blanche, du Charvet, de Chantel, des Villards et de Charmetoger, les deux stations d'Arc 1600 et d'Arc 1800. Une fois franchis les crêtes des Frettes et le sommet de l'Aiguille Grive (2732 m d'alt.) dont les pentes constituent le domaine skiable de la station, s'étend le vallon suspendu de l'Arc (site de la station d'Arc 2000) , dominé au sud par l'Aiguille Rouge (3227 m d'alt.).
Bourg-Saint-Maurice est le chef-lieu de canton de la haute vallée de l'Isère, lieu d'échange, de passage et de rencontre pour les habitants des communes de Val-d'Isère, Tignes, Seez, Montvalezan, Villaroger, Sainte-Foy-Tarentaise. Bourg-Saint-Maurice a toujours été une région d'élevage.
En l'espace de 150 ans, le bourg rural de fond de vallée est devenu la petite capitale de la haute vallée de la Tarentaise à l'économie touristique florissante. Ces mutations économiques se sont inscrites au cours du temps dans l'espace du bourg. À l'annexion de la province de la Savoie à la France en 1860, la commune comprenait 2600 habitants, veille d'une émigration massive vers les villes. Tandis qu'à l'aube du 21e siècle, la commune accueille désormais près de 7000 habitants installés dans une prospérité économique bien supérieure à la moyenne nationale (taux de chômage de 5%).
Situé au pied du Col du Petit-Saint-Bernard (2188 m d'alt.) , Bourg-Saint-Maurice a toujours joué un rôle stratégique important. Après l'annexion de la Savoie à la France, lorsque surgissent à partir de 1870 les difficultés avec l'Italie, le site de Bourg-Saint-Maurice devient une place militaire stratégique équipée du système de fortification Séré de Rivière qui ne cessera d'être complété jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.
L'exploitation de la houille blanche va bouleverser l'économie et l'espace de la commune de Bourg-Saint-Maurice : usine de Viclaire en 1924, usine de Malgovert en1952, aménagement hydroélectrique de Roselend de 1956 à 1961. Au sortir de la guerre, la ville en partie détruite s'est engagée dans des programmes de reconstruction assurés par l'architecte Raymond Pantz (1904-1996) installé à Bourg-Saint-Maurice depuis 1936 qui développe une architecture résolument contemporaine (reconstruction de l'hôtel de ville, label 20e, fermes des Échines-dessous, collège). À la fin des années 50, l'idée d'une station de ski s ur les montagnes de l'Arc s'impose, considérée comme une alternative aux grands chantiers hydroélectriques à l'achèvement programmé et encouragé par le " plan neige " lancé par la C.I.A.M. Le projet d'une station de sports d'hiver est imaginé à partir de 1960 par le promoteur Roger Godino qui prévoit la création des Arcs en aménageant trois sites (Arc 1600, Arc 1800 et Arc 2000) , réunis autour d'un domaine skiable unique, selon le principe de la " station intégrée ". Le site est devenue une référence internationale en matière d'aménagement de site touristique grâce en particulier au travail des concepteurs, renommée confirmée par l'attribution du " label 20e siècle " aux stations d'Arc 1600 et d'Arc 1800 en 2003 par le Ministère de la Culture. Depuis la création du Parc national de la Vanoise en 1963, une partie du territoire de la commune est intégrée à la zone périphérique valorisant les pratiques de randonnée et d'alpinisme (refuge Robert Blanc, 2750 m d'alt. en 1978). Avec le retrait du promoteur des Arcs de toute responsabilité dans le développement et l'aménagement de la station, la Commune est confrontée depuis la fin des années 1990 aux interrogations nouvelles en matière de " gouvernance " des stations de tourisme.
type d'étude recensement du patrimoine des stations de sports d'hiver
rédacteur(s) Lyon-Caen Jean-François ; Salomon-Pelen Catherine
référence IA73000158
  © Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
enquête 2000
date versement 2006/01/24
date mise à jour 2011/04/01
crédits photo Lyon-Caen, J.-F. ; Salomon-Pelen, C. - © IGN
 
dossier en ligne
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Rhône-Alpes - Service chargé de l'inventaire
6, Quai Saint-Vincent - 69001 Lyon - 04.72.00.43.70
 
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Requête ((Rhône-Alpes) :LOCA )
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