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Réponse n° 18

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site mine de plomb argentifère de la Touche
localisation Bretagne ; Ille-et-Vilaine ; Vieux-Vy-sur-Couesnon
aire d'étude Ille-et-Vilaine
lieu-dit Brais
hydrographie la Minette
dénomination mine
parties étudiées cité ouvrière ; maison ; immeuble de bureaux ; restaurant
parties non étudiées atelier de fabrication ; logement patronal ; château d'eau ; bureau d'entreprise ; moulin ; magasin industriel ; silo
partie(s) étudiée(s) ;;;;
époque de construction 2e moitié 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
année 1890 ; 1927 ; 1930
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Mine de la Touche exploitée dans la seconde moitié du XIXe siècle avec deux demandes de concession en 1862 et 1879. Les travaux commencent en 1880 avec l'extraction de 500 t de minerai brut. Dix ans plus tard, l'exploitation, toujours au stade des travaux de recherche, laisse augurer un avenir prometteur. En 1890, les travaux prennent de l'ampleur grâce à la création d'une société anonyme. Les galeries s'étendent sur 500 m au sud et 50 m au nord. En 1890, création du puits central équipé d'une machine à vapeur et d'un chevalement en bois. On assiste par ailleurs à la construction de plusieurs bâtiments industriels et administratifs sur le site. Suite aux difficultés rencontrées dans le traitement du minerai, la société interrompt les travaux et est dissoute en 1894. Autour de 1900, la création d'une seconde société relance l'exploitation. La mine connaît alors la période la plus faste de son histoire avec une production annuelle de 12 000 t de plomb argentifère. Pourtant, en 1907, le problème, déjà rencontré en 1894, entraîne la fermeture de l'entreprise. En 1927, la Société des Mines de Saint-Hyppolite-du-Fort, concessionnaire de la mine de plomb argentifère de Trémuson, près de Saint-Brieuc (22) , permet la réouverture du site avec un renouvellement architectural privilégiant le béton et l'acier au détriment du bois et du schiste jusqu'alors employés. C'est entre 1927 et 1930 que les cités ouvrières sont construites. La crise de 1929 entraîne la troisième fermeture de l'entreprise qui tente une nouvelle ouverture en 1941, dernière période marquée par les vicissitudes de la guerre, jusqu'à sa fermeture définitive en 1951 provoquée par une brutale venue d'eau. Actuellement, les bâtiments industriels sont dans un état de ruine très avancé ou, pour la majorité, ont disparu.
En 1890, mention d'une machine à vapeur de 35 ch. L'énergie hydraulique est fournie par la roue Sagebien du moulin de Brais équipé d'un câble télo-dynamique donnant son mouvement au lavoir. En 1903, une centrale électrique à gaz pauvre est installée dans la vallée. Par transformation du charbon en gaz et combustion de celui-ci, elle fournit à l'exploitation 500 V de courant continu. A partir de 1929, installation d'un double transformateur raccordant le site au réseau général d'électricité alimenté par la Compagnie rennaise du Bourbonnais en courant haute tension.
En 1882, la mine emploie huit ouvriers. Dans les années 1892-1893, l'effectif dépasse la centaine et s'élève à trois cents autour de 1900.
description Le silo de stockage du minerai, entièrement construit en béton armé, est toujours en place, à proximité du château d'eau. Le magasin industriel en rez-de-chaussée, construit en schiste et couvert d'un toit à longs pans fait face aux anciens bureaux. Aujourd'hui réhabilités en appartements, ils étaient abrités par un bâtiment de plan rectangulaire, à un étage carré enduit, rythmé par trois travées de baies, couvert d'un toit à longs pans en ardoise. La cité des cadres et des contremaîtres, située à proximité, s'organise en pavillons individuels pour les rangs sociaux les plus élevés et en pavillons à logement double pour les autres. L'ensemble, de facture assez modeste, respecte un module plus ou moins constant. Il s'agit d'habitations de plan rectangulaire ou en L, à un étage carré, construites en moellons dans la partie basse et recouvertes d'enduit dans la partie haute, surmontées de toits à longs pans avec ou sans croupe en tuile mécanique. La cité ouvrière proprement dite, de type coron, beaucoup plus épurée, s'organise en trois rangées de trois corps de bâtiment situés dans le même alignement et comprenant chacun deux ou trois logements. Il s'agit d'habitations à un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé, recouvertes d'enduit et couvertes d'un toit à longs pans en ardoise. Chaque logement possède son petit jardin. Le logis patronal, encore appelé la Direction, offre une architecture plus monumentale avec un corps de bâtiment de plan rectangulaire, à un étage carré et un étage de comble. Enserré dans un enclos, il est enduit, avec des chaînes d'angle en brique, rythmé sur sa façade antérieure par sept travées de fenêtres à arc surbaissé encadrées de brique et surmonté d'un toit à longs pans en ardoise.
étages 1 étage carré ; étage de comble
gros-oeuvre schiste ; moellon ; enduit ; brique ; béton ; béton armé
couverture (type) toit à longs pans ; croupe
couverture (matériau) ardoise ; tuile mécanique
état établissement industriel désaffecté
propriété propriété privée
type d'étude patrimoine industriel ; inventaire préliminaire
rédacteur(s) Gasnier Marina ; Dalibard Sabrina ; Ménard Stéphanie
référence IA35000481
  © Inventaire général
enquête 1998
date versement 2001/05/11
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Bretagne - Service chargé de l'inventaire
Hôtel de Blossac - 6, rue du Chapitre 35044 Rennes Cedex - 02.99.29.67.67
 
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Requête ((cité ouvrière) :PART )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0