historique
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Secteur urbain intra-muros, délimité par le boulevard Anatole-France au nord, le boulevard du Salan à l'est, la rue Docteur-Massénat au sud, la place Charles-de-Gaulle et la rue Toulzac à l'ouest. Les deux rues, Toulzac et Docteur-Massénat sont des rues percées au 19e siècle. La rue Marie-et-Pierre-Curie qui traverse ce secteur en diagonale a été percée en deux campagnes, 1911 et 1937. Il s'est installé, sans doute à partir du 12e siècle, sur un important carrefour routier remontant à l'époque gallo-romaine, puis a été englobé dans l'enceinte du 14e siècle. Avant la Révolution et les grands travaux d'urbanisme des 19e et 20e siècles, de nombreux édifices religieux se trouvaient concentrés dans ce périmètre : l'église Saint-Sernin (détruite à la Révolution) , l'église du prieuré Saint-Pierre (détruite en 1937) , la chapelle Sainte-Catherine dont il subsistait encore des vestiges en 1982, le couvent des Ursulines, dont une partie subsistait encore en 1950, une partie du couvent des Clarisses et le collège des Doctrinaires devenu aujourd'hui hôtel de ville. Les parcelles restantes étaient pour la plupart occupées par des constructions modestes, à l'exception de quelques maisons établies en bordure de boulevard et de quelques maisons de notables de l'époque médiévale et des 16e-17e siècles : maison dite Leygonie, maison dite Treilhard, maison dite des chanoines, maison dite Rivet, hôtel Dubois de Villeneuve. L'emplacement laissé vacant par la démolition de l'église Saint-Sernin fut occupé par une croix de mission prêchée en 1807 (voir dossier Brive-la-Gaillarde faubourg, croix) , puis par une halle aux grains en 1882. Un projet de square dressé en 1875 semble n'avoir pas été réalisé. En liaison avec le percement de la rue Marie-et-Pierre-Curie, deux projets de construction de marché couvert, en 1911 et 1931-1937, qui auraient nécessité la démolition de plusieurs maisons, n'aboutissent pas. En 1962, un projet d'urbanisme concernant l'ensemble du quartier n'a pas été réalisé. Son auteur, R. Lamoise, prévoyait la démolition complète de la majeure partie des maisons, à l'exception de celles situées en bordure du secteur, et leur remplacement par un ensemble de cinq barres, conçues dans le style moderniste caractéristique des années 60, accompagnées de parcs à voitures et d'espaces verts. La réhabilitation générale de ce secteur n'a été engagée qu'à partir de 1980. Le programme complémentaire d'aménagement dit du front de l'hôtel de ville a été réalisé par Eric Delouis, architecte, à partir de 1982.
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