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historique
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Le projet de percement de la rue de l'Hôtel-de-Ville est lié à l'implantation de la gare, au sud de la ville, en 1860, et au problème du contournement ou de la démolition de la chapelle des Récollets, devenue église Saint-Sernin au lendemain de la Révolution (les autres bâtiments du couvent des Récollets avaient été détruits pour faire place au palais de justice, voir dossiers couvent de Récollets et palais de justice). Dès 1860 plusieurs tracés sont proposés. L'élargissement à huit mètres de la petite rue des Echevins est rapidement abandonné. Un autre tracé aboutissant en impasse sur la façade arrière du palais de justice, qui suppose le dégagement des abords de l'église Saint-Sernin, est également abandonné. Le nouveau tracé de la rue, alors appelée rue de la Gare, mettant en relation directe l'avenue de la Gare avec le centre-ville, n'est adopté qu'en 1872, en même temps que la décision de démolir l'église Saint-Sernin et de la reconstruire dans le quartier de Villebois (la reconstruction se fera, en fait, en bordure de l'avenue de la Gare, voir dossier Brive-la-Gaillarde faubourg, église Saint-Sernin). Le plan de percement, dressé par l'architecte de la ville, Denys-Joseph Dumas, est repris par ses successeurs, Louis Bonnay en 1878, puis Henri Clapier en 1891. Un nouveau décret d'utilité publique est pris en février 1879, annulant celui de 1869. les immeubles à démolir sont acquis par voie d'expropriation, les emplacements laissés vacants sont vendus par lots. La municipalité impose une norme de deux étages minimum pour la reconstruction. Elle décide de donner à la rue le nom de Jules Grévy, nouveau président de la République. En 1881, se termine la construction du palais de justice par une aile en retour sur la nouvelle rue. L'église des Récollets est détruite en 1885. En 1901, un nouvel alignement est adopté pour la partie sud-ouest de la rue. Il reprend celui de 1872 et annule celui de 1891 qui menaçait les maisons de Lamberterie (construite en 1840, parcelle BK 225) et Crémoux (construite en 1890, parcelle BK 223). Ces hésitations sur l'alignement à donner dans ce tronçon ralentirent le programme de reconstruction et suscitèrent en outre un contentieux entre la ville et la propriétaire de la parcelle située à l'angle de la rue des Récollets (parcelle BK 222 : immeuble Denoix). Sur cette rue, devenue le quartier des affaires, se sont installés, en 1886, la première Caisse d'Epargne, en 1890, l'hôtel des Postes et Télégraphes, des succursales de grands magasins parisiens, comme le Printemps ou les Nouvelles Galeries, ainsi que des immeubles de rapport et un monument à Pierre-Siméon Bourzat, en 1888.
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