|
historique
|
L'actuelle place Charles-de-Gaulle (depuis 1970) est la place centrale de la ville. Connue sous plusieurs noms : Grande place, place de la Halle, place de la Fraternité, place de la Collégiale, place de la Mairie, place de l'Hôtel-de-Ville, elle s'est progressivement organisée autour de la collégiale et de son prieuré qui furent à l'origine de la formation du noyau urbain (voir dossiers ville et collégiale Saint-Martin). La morphologie actuelle de la place s'est constituée par les suppressions successives de l'enclos et des bâtiments du prieuré, au nord-est et au nord, et par l'expropriation de demeures privées, principalement au sud-est et au sud, le principe de dégagement de la collégiale au profit d'un vaste espace public continu, voulu par les municipalités successives, ayant été mené à terme. A l'époque médiévale existait une petite place en face du porche occidental, où se trouvaient la halle et le pilori et sur laquelle ouvrait un hôtel-Dieu. Cette place était fermée au nord-ouest par le prieuré et son cloître. A l'est du cloître, l'espace était occupé par les jardins et les vergers du chapitre et par un cimetière public, appelé le cimetière du Verdier. Une rue (appelée plus tard rue de la Petite-Place) , établie sur le tracé du grand axe antique est-ouest, limitait ces espaces au sud et aboutissait, en longeant le flanc sud de la collégiale, à une autre place appelée Petite-Place (ou place de la Poterie, place Bourbon, place Krüger puis place Latreille). En 1764 le cloître est détruit et en 1775 le cimetière est transféré. Dans cet espace ainsi dégagé, on installe en 1792 une halle qui restera telle quelle à cet emplacement jusqu'en 1881, malgré deux projets de reconstruction en 1835 et 1853 (voir dossier halles-marchés). En 1791 le reste des bâtiments du prieuré est acquis par la ville. Deux passages couverts pratiqués en 1795 dans le corps transversal permettent de relier la place côté ouest, appelée place du Marché, aux espaces délaissés à l'est, constituant avec sa halle, la place au Blé. En 1835 les bâtiments du prieuré sont détruits. Mais dès 1808 une première maison (maison Massénat) , puis plusieurs autres viennent s'adosser au côté nord de l'église, sur l'emplacement des bâtiments conventuels détruits. Un programme d'expropriation et de démolition des maisons fermant la place au sud-est est engagé dans la deuxième moitié du 19e siècle. Il se poursuivra par la suppression des maisons adossées, tant au nord qu'au sud et à l'ouest de la collégiale, de part et d'autre du porche, jusqu'en 1945, date à laquelle on décide de maintenir une dernière maison, au sud (3 place Latreille, voir dossier). Une fontaine-abreuvoir à bassin circulaire a été installée sur la place, au débouché de la rue Toulzac, en 1835. En 1841 un projet de fontaine monumentale par Charles Albrizio, architecte de la ville, n'a pas été réalisé. Un monument commémoratif au docteur François Majour fut dressé en 1841 sur la place, dans l'axe de la rue portant son nom, puis a remplacé la fontaine, avant d'être transféré en 1871 dans un square (voir dossier Brive-la-Gaillarde faubourg, square Majour).
|
