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Réponse n° 43

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site moulin à farine, minoterie, usine de produits pour l'alimentation animale
localisation Franche-Comté ; Jura ; Champagne-sur-Loue
aire d'étude Jura
lieu-dit Moulin Neuf
hydrographie la Loue
destinations successives centrale hydroélectrique
dénomination moulin à farine ; minoterie ; usine de produits pour l'alimentation animale
parties non étudiées bureau d'entreprise ; bâtiment d'eau ; atelier de fabrication ; silo ; entrepôt industriel ; atelier de réparation ; logement patronal ; logement d'ouvriers ; remise ; écurie ; bûcher ; jardin
époque de construction 4e quart 18e siècle (?) ; 1er quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
année 1821
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Un premier moulin est vraisemblablement établi dans le dernier quart du 18e siècle ou au tout début du 19e siècle. En 1821 (date portée sur un linteau de porte) , un logement patronal et un logement d'ouvriers sont bâtis en face du moulin. Ce dernier est agrandi peu après : l'atelier de fabrication est reconstruit ou rehaussé et prolongé au sud, tandis qu'un bâtiment renfermant logement, bureau, remise et écurie est édifié au nord. Une huilerie est mentionnée en 1853. En 1879, Paul Aigrot acquiert le Moulin Neuf qu'il souhaite reconstruire : la matrice cadastrale le signale en démolition. Modernisé et converti en minoterie, il compte en 1881 une huilerie, une scierie et un battoir et est réglementé par arrêté préfectoral le 10 juillet 1883. Au début du 20e siècle, un entrepôt industriel et un bûcher sont construits de part et d'autre du logement patronal. A partir de 1925 au moins, la minoterie travaille pour la société des Grands Moulins de Dole et est qualifiée de maïserie (production journalière de 600 quintaux). Ayant cessé de moudre le blé en 1932, elle diversifie ses produits de mouture (fèves, riz, os, fruits secs) et se tourne finalement vers la fabrication d'aliments pour le bétail (tourteaux). La production atteint 20 000 quintaux en 1934. L'usine cesse de fonctionner en 1950, les appareils de mouture sont vendus en 1962. De 1970 à 1979 environ, la société Coopadou utilise les bâtiments comme silos à blé. Vers 1980, l'installation d'une turbine permet la reconversion de la minoterie en une petite centrale hydroélectrique, et la réhabilitation des bâtiments.
1853 : 5 paires de meules. 1881 : 5 paires de meules, 1 turbine. Vers 1934 : 4 appareils à cylindres, 2 plansichters, 4 paires de meules, 2 turbines.
1934 : 7 à 8 personnes.
description Logement patronal : moellons calcaires enduits, étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, étage carré, étage de comble, toit à longs pans brisés et demi-croupes. Entrepôt industriel : pan de bois hourdé de briques de mâchefer, toit à longs pans. Atelier de fabrication : moellons calcaires, enduit, étage de soubassement, 2 étages carrés et étage en surcroît, toit à demi-croupes et tuiles mécaniques.
élévation élévation à travées
étages étage de soubassement ; 2 étages carrés ; étage en surcroît
escaliers monte-charge
gros-oeuvre calcaire ; moellon ; enduit ; résidu industriel en gros oeuvre ; brique ; pan de bois ; essentage de tôle
couverture (type) toit à longs pans ; toit à longs pans brisés ; demi-croupe ; pignon couvert
couverture (matériau) tuile mécanique ; ardoise
propriété propriété privée
type d'étude repérage du patrimoine industriel
rédacteur(s) Favereaux Raphaël
référence IA39000096
  © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
enquête 1996
date mise à jour 2008/12/18
crédits photo Sancey, Yves - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
 
dossier en ligne
voir aussi Visite guidée
 
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Requête ((Jura) :AIRE )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0