Liste des réponses  Affiner la recherche Autre recherche
Réponse n° 15

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site écluse n° 51 de Tarragnoz (canal du Rhône au Rhin)
localisation Franche-Comté ; Doubs ; Besançon
aire d'étude le canal du Rhône au Rhin
lieu-dit Tarragnoz (îlot)
adresse Faubourg Tarragnoz
dénomination écluse
édifice contenant site d'écluse n° 51 de Tarragnoz (canal du Rhône au Rhin)
4
époque de construction 2e quart 19e siècle
siècle détail 4e quart 19e siècle
année 1832
auteur(s) Rance (ingénieur civil) ; Boussard Etienne (entrepreneur) ; Rascol (ingénieur civil) ; Troglia Jacques (entrepreneur)
historique Confiée au service de la Navigation, la construction de l'écluse à sas n° 51 de Tarragnoz est l'oeuvre de l'ingénieur en chef des Ponts et Chaussées Rance. Adjugés le 22 décembre 1827 à l'entrepreneur Etienne Boussard, de Froidefontaine, les travaux sont achevés en 1832. La pierre a été extraite d'une carrière de Chailluz, acquise pour l'occasion des héritiers Sagot. Envisagé dès 1872, l'agrandissement de l'écluse est acté dans le projet de tunnel sous la citadelle, déclaré d'utilité publique par le décret présidentiel du 11 novembre 1875 et dû à l'ingénieur Rascol. Cette extension prévoit : allongement par l'amont pour que la longueur utile du sas soit portée à 38, 50 m (gabarit Freycinet) , relèvement des bajoyers et remplacement des portes existantes par 2 paires de portes en bois. Les travaux sont adjugés le 2 juillet 1878 à Jacques Troglia, entrepreneur italien établi à Lausanne, et achevés en 1882. La manoeuvre de l'écluse est électrifiée en 1964-1965, sous la direction de l'ingénieur Lanchy, par la SARL Ateliers Dagot, d'Arc-lès-Gray (Haute-Saône) , puis est automatisée en 1992, avec installation du poste de commande au rez-de-chaussée de la maison d'éclusier.
description Edifiée rive gauche au point kilométrique 73, 540, longue de 38, 50 m et large de 5, 20 m (dimensions utiles) , l'écluse à sas est munie de 2 portes automatisées, à 2 vantaux métalliques équipés de vantelles glissantes (à guillotine). Sa hauteur de chute est d'1, 90 m. L'automatisme commande aussi, à l'ouverture des vantaux amont, le retrait de la passerelle métallique desservant la maison. La surélévation et l'agrandissement de l'ouvrage vers l'amont sont visibles sur chacun des bajoyers, où une niche marque l'emplacement des anciennes portes. Le garde-corps métallique du bajoyer droit est ancien et pourrait dater de la construction initiale.
gros-oeuvre calcaire ; pierre de taille ; métal
propriété propriété de l'Etat
type d'étude enquête thématique régionale (le canal du Rhône au Rhin)
rédacteur(s) Jacquelet Vania ; Poupard Laurent
référence IA25000418
  © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
enquête 2003
date versement 2006/09/18
date mise à jour 2011/05/02
crédits photo Sancey, Yves - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
 
dossier en ligne
service producteur Conseil régional de Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine
4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.81.65.72.10
 
Protection des droits des auteurs de la base Mérimée, des notices et des images :
Aucune exploitation, notamment la diffusion et la reproduction, intégrale ou par extrait, autre que celle prévue à l'article L.122-5 du Code de la propriété intellectuelle, de la base de données, des notices et des images de ce site ne peut être réalisée sans autorisation préalable du ministre chargé de la culture ou, le cas échéant, du titulaire des droits d'auteur s'il est distinct de lui, sous peine de poursuites pour contrefaçon en application de l'article L.335-3 du Code de la propriété intellectuelle.


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30

Requête ((le canal du Rhône au Rhin) :AIRE )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0