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Réponse n° 10

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site jardin public dit Le Jard, l'esplanade du Jard, esplanade Charles de Gaulle
localisation Champagne-Ardenne ; Marne ; Epernay
aire d'étude Epernay centre
adresse esplanade Charles-de-Gaulle
destinations successives auditorium ; stationnement ; jardin d'enfants
dénomination jardin public
parties non étudiées promenade ; jardin d'agrément ; kiosque ; clôture de jardin ; salle de spectacle ; fontaine
jardin arbre isolé ; bosquet ; groupe d'arbres ; massif de fleurs ; pelouse ; rocaille de jardin ; pièce de gazon
époque de construction 2e quart 18e siècle
siècle détail 2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
année 1827 ; 1849 ; 1866 ; 1937 ; 1937
auteur(s) Legendre, Jean-Gabriel (ingénieur de la province) ; Redont, Edouard (architecte paysagiste)
personnalité(s) Perrier, Charles (donateur)
Chandon, Paul (donateur)
de Maigret (donateur)
historique En 1741, une partie du fossé où était situé le jeu d'arc près de la Porte de Châlons est comblé, permettant l'aménagement d'une promenade publique à l'emplacement du Bas-Jard. Cet embellissement est conçu et réalisé par l'ingénieur de la Province Jean-Gabriel Legendre en 1749. Des arbres, offerts par l'Intendant Cazé de la Bove, sont plantés des 2 côtés de la porte. Ainsi est constitué le "1er Jard". La réalisation d'un projet d'agrandissement de 1823 est rendue possible par la cession à la Ville par Jean Moët d'un terrain de 11, 1 hectares en 1827, encore augmentée par un échange de terrains du 28 mai 1849. Lors du réaménagement du Jard en jardin public en 1866, un kiosque à musique, don de Charles Perrier et Paul Chandon, est installé. Un "rocher artistique artificiel" et une grotte, entourés d'un grillage, sont installés en 1882, don de Madame de Maigret et en partie de Monsieur Luquet (Conseiller Municipal, Président du Tribunal de Commerce et de la commission de l'Hospice d'Epernay). Les plantations sont réalisées par l'horticulteur Bouhert. Une clôture de grilles en fer est réalisée en 1885 par le serrurier Ruhlman. Ce jardin est dès lors le lieu de nombreuses manifestations, notamment d'expositions horticoles et vinicoles. En 1902 un nouveau réaménagement est conçu par l'architecte-paysagiste rémois Edouard Redont. Le "rocher artificiel", vétuste, est démoli et remplacé par un assemblage de rochers peu élevé. Le kiosque à musique est démoli vers 1937 et remplacé alors par un auditorium de 2000 places, édifice détruit dans les années 1990. La partie sud du Jard est alors réaménagée en esplanade recouverte d'un dallage réservé aux piétons et aux activités foraines, la partie nord du Jard étant transformée dans son ensemble en aire publique de stationnement.
description Le jardin public se compose au début du 20e siècle d'une promenade et d'un kiosque à musique dans l'axe du Palais de Justice, et d'un jardin d'agrément compris entre les rues Eugène Mercier et Edouard Fleuricourt. Il est clôt de grilles interrompues par des colonnes à chaque entrée. Les promenades sont un jardin régulier ; le jardin d'agrément est un jardin irrégulier. La disparition concerne le kiosque à musique. Le soubassement du kiosque était en chaînage pierre avec brique en remplissage. Des colonnes fontes soutenaient la toiture. L'escalier : l'escalier de distribution du kiosque est composé de 2 volées convergentes en maçonnerie.
plan jardin régulier ; jardin irrégulier
escaliers escalier de distribution extérieur : escalier symétrique, escalier droit, en maçonnerie
gros-oeuvre calcaire ; pierre avec brique en remplissage ; fonte
couverture (type) toit polygonal
couverture (matériau) zinc en couverture
couvrement charpente en bois apparente
décor sculpture ; ferronnerie
représentation colonne : ordre toscan ; vase ; déesse ; femme ; tête ; lion ; armoiries ; guirlande
  Aux 2 entrées latérales, 2 colonnes toscanes, surmontées de vases décoratifs de jardin en fonte, encadraient les escaliers d'accès à la promenade et 2 colonnes toscanes trapues surmontées de lampadaire encadrent la fontaine adossée à la clôture. Cette même fontaine est surmontée d'un vase décoratif de jardin en fonte ; l'eau jaillit d'un mufle de lion, elle est recueillie par une vasque en demi-lune. Au-dessus, les armes de la Ville sont entourées par une guirlande. Dans l'axe, face au Palais de Justice, 2 colonnes toscanes encadrent une grille d'entrée. Elles sont surmontées par des figures de femmes vêtues.
état détruit
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Bailly Gilles-Henri ; Caulliez Stéphanie ; Laurent Philippe
référence IA51000885
  © Inventaire général
enquête 2003
date versement 2004/05/26
date mise à jour 2004/12/03
crédits photo Delance, P. - © Inventaire général, ADAGP
 
service producteur Conseil régional de Champagne-Ardenne - Service chargé de l'inventaire
3, rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne - 03.26.70.36.81
 
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Requête ((ingénieur de la province) :AUTR )
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