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Réponse n° 11

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site église paroissiale Saint-Gorgon
localisation Lorraine ; Meurthe-et-Moselle ; Fraimbois
aire d'étude Gerbéviller
adresse rue de l'Eglise
dénomination église paroissiale
parties non étudiées cimetière
époque de construction 17e siècle
auteur(s) Antoine Henry (architecte) ; Betto Marc-Antoine (architecte) ; Cordier (architecte) ; Crabouillet Charles (entrepreneur) ; Dulibene (entrepreneur) ; Joly (ingénieur de la province) ; Pierrot (verrier) ; Rochefort Claude (maçon) ; Simonin (architecte) ; Thuot Victor (charpentier) ; Zeblot Barthélémy (entrepreneur)
historique Une précédente église dont subsiste le clocher est construite au 17e siècle. Lors de la visite paroissiale de 1700, le visiteur demande qu'il soit réalisé un avant-toit sur la porte de l'église, que des réparations soient effectuées et que la toiture de la nef soit refaite. Claude Rochefort, maçon à Gerbéviller, répare diverses brèches dans le bâtiment en 1703. En raison d'un mauvais état général le choeur menace de s'écrouler en 1718. Le curé et l'abbé de Beaupré qui voulaient faire élargir l'ensemble, doivent traiter avec l'architecte Marc-Antoine Betto pour que des travaux soient réalisés. Monseigneur Blouet de Camilly, évêque de Toul, consent l'année suivante à la reconstruction du choeur et de la nef. Le curé et l'abbé de Beaupré supportent le coût des travaux. L'ingénieur des Ponts et Chaussées Joly dresse en 1762 un état des travaux à réaliser à la tour. L'ouvrage est attribué à Barthélemy Zeblot. A ces réalisations, s'ajoutent la nécessité de refaire l'horloge, de réparer et rejointoyer les jambages de la porte, de refaire les plombs des quatre fenêtres de la nef et remettre plusieurs losanges de verre qui sont tombés et cassés, de remplacer les planches abîmées du plancher de la nef de même que le pavé en partie détérioré de la nef. Le maire signale en 1791 que l'église, qui peut contenir 1000 âmes, est en état passable si ce n'est la toiture qui a été dégradée par la grêle. Les pavés sont réparés en 1807. Les bancs sont en état de délabrement en 1833. Pierrot, vitrier à Saint-Clément refait à neuf les fenêtres en 1836 pour une somme de 102,50 francs. En 1856, Victor Thuot, charpentier à Fraimbois, remanie la toiture de la nef pour 42,70 francs. L'architecte lunévillois Henry Antoine dresse en 1874 le devis des travaux à exécuter pour réparation à l'église. Le chantier est réalisé l'année suivante par le sieur Dulibene de Bénaménil. De nouvelles lattes sont posées sur la charpente de la nef et des tuiles mécaniques sont posées. Des chéneaux de fer blanc sont utilisés pour les tuyaux de descente d'eau. Les enduits en mauvais état des murs de la nef sont remplacés par de nouveaux crépis et enduits. La nef et le choeur sont blanchis dans leur ensemble et les ébrasements des fenêtres de la nef et du choeur sont peints, de même que l'intrados du grand arc du choeur. L'ensemble du plafond de la nef est refait là où il y avait des gouttières. Les travaux se montent à 1627,12 francs. En 1925, suite aux dommages causés par les bombardements d'août-septembre 1914 et au devis dressé par les architectes Cordier et Simonin, de Lunéville, l'entrepreneur lunévillois Charles Crabouillet, exécute des réparations au clocher. Il remplace les ardoises par des ardoises neuves, recouvre les arêtiers de zinc et pose des tuyaux de descente d'eau. L'électrification du bâtiment est opérée la même année.
description Eglise entourée du cimetière et située en hauteur. Elle est construite en moellons de calcaire enduits avec chaîne d'angle. La nef porte un toit à longs pans à pignon découvert avec croupe, le choeur un toit en pavillon, la sacristie un toit en appentis avec croupe. Le tout est couvert de tuiles mécaniques. La tour est pourvue d'une flèche carrée couverte d'ardoises. Le portail est entouré de pilastres toscans supportant un entablement également toscan couvert d'un fronton surbaissé au centre duquel est sculptée une croix grecque. L'élévation sud est percée d'une porte piétonne aujourd'hui murée dont le linteau est surmonté d'un élément trapézoïdal mouluré où est sculpté un chevron fortement mouluré dans lequel s'inscrit une arcade aveugle trilobée portant une croix latine en son centre avec à sa gauche une fleur de lys et à sa droite une marguerite.
plan plan allongé
étages 1 vaisseau
gros-oeuvre calcaire ; moellon ; enduit
couverture (type) toit à longs pans ; toit en pavillon ; flèche carrée ; appentis ; croupe
couverture (matériau) tuile mécanique ; ardoise
décor sculpture
représentation fronton ; pilastre ; lys ; marguerite ; croix ; croix grecque ; ordre toscan
typologie église grange
propriété propriété de la commune
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Masson Philippe
référence IA54002112
  © Conseil général de la Meurthe-et-Moselle ; © Région Lorraine - Inventaire général
enquête 1968
date versement 2013/09/03
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général
Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63
 
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Requête ((ingénieur de la province) :AUTR )
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