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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Hôtel de Livois, puis de Perrochelles
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localisation
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Pays de la Loire ; Maine-et-Loire ; Angers
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aire d'étude
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Angers intra-muros
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lieu-dit
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Centre-ville (quartier)
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adresse
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6 rue Emile-Bordier
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dénomination
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hôtel
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parties non étudiées
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cour ; jardin ; écurie ; remise
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éléments remarquables
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élévation ; lambris ; cheminée ; parquet
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époque de construction
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4e quart 18e siècle ; 1er quart 20e siècle
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siècle détail
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1ère moitié 19e siècle
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année
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1776 ; 1908
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auteur(s)
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Bardoul de la Bigottière Michel (architecte) ; Martin Auguste (architecte) ; David Pierre Louis (sculpteur)
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personnalité(s)
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Eveillard de Livois Pierre-Louis (commanditaire) ; Perrochelles Jules-Charles de (commanditaire) ; Bougère, famille (commanditaire)
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historique
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Cet édifice est construit au début du 4e quart du 18e siècle, vers 1776, par l'architecte Michel Bardoul de la Bigottière, avec le concours vraisemblable du sculpeur Pierre-Louis David, pour Louis-Pierre Eveillard, marquis de Livois et grand collectionneur de tableaux (d'après travaux historiques). L'hôtel de Livois récupère en fait deux corps de logis de datation inconnue, une aile de communs vers est et une aile d'habitation vers nord, aujourd'hui disparues et connues seulement en plan-masse ; la partie neuve est constituée par le grand corps sud qui abrite les pièces principales (grand salon, remanié ultérieurement : sculpture étudiée dans la base Palissy) et les salles de peinture du collectionneur. L'édifice semble peu habité au 19e siècle car les propriétaires successifs, les Bancler, les Perrochelles, résidaient ailleurs ; néanmoins le niveau des chambre et salles de peintures est modifié dès la 1ère moitié du 19e siècle pour l'aménagement de plusieurs chambres dont il reste des cheminées. Le logis est en revanche profondément remanié au tout début du 20e siècle par l'architecte Auguste Martin, pour le comte Jules-Charles de Perrochelles, dans le cadre du bouleversement du quartier engendré par la reconstruction de l'église Notre-Dame : le percement de la rue Emile-Bordier réduit la propriété, entraînant la démolition des deux ailes les plus anciennes nord et est, et faisant disparaître la quasi-totalité du jardin. La cour est fortement remontée de sorte et le niveau de soubassement du grand corps de Bardoul, désormais accessible par une cour anglaise ; dès lors, un perron permet d'accéder au premier niveau d'habitation traité comme un rez-de-chaussée surélevé : la perception de la façade, ses proportions en sont profondément changées. Une aile latérale droite est reconstruite dans le style de l'édifice de Bardoul (des projets beaucoup plus importants pour cette partie étaient prévus, revus à la baisse à la réalisation). Les intérieurs sont radicalement transformés, avec une nouvelle distribution, les pièces changeant de taille et d'affectation. Un monumental escalier hors-œuvre sur les arrières est créé, avec une nouvelle façade, en lieu et place d'un salon et d'une salle de peintures à éclairage zénithal. En prolongement de l'aile droite, un nouveau bâtiment destiné aux remise et écurie est encore construit vers 1908 pour la famille Bougère, nouveau propriétaire de la demeure. Acquis récemment par la ville d'Angers, il est restauré en 1998 et sert aujourd'hui de siège à l'académie d'Angers et à l'université du troisième âge.
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description
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Hôtel très remanié et en partie amputé lors du percement de la rue Emile-Bordier à la fin du 19e siècle. Toujours précédé d'une cour, il se compose d'un corps principal d'origine à élévation ordonnancée, d'un corps secondaire latéral reconstruit à l'identique du corps principal, prolongé d'un corps de communs ; un corps d'escalier massé hors-œuvre est établi derrière le corps principal. L'édifice, aux élévations en parements de tuffeau à l'exception des élévations postérieures et mitoyennes en schiste, est à étage de soubassement (aujourd'hui largement masqué par le remblaiement de la cour) , rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et comble à surcroît. Les couvertures sont à longs pans de faible pente ; le corps d'escalier est couvert d'une verrière zénithale. Le corps de communs brique et pierre est à un étage carré et toit-terrasse. L'escalier principal est en maçonnerie, sur fausses voûtes, tournant à jours porté par un pilier, et doté d'une rampe de fonte.
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élévation
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élévation ordonnancée
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étages
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étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; comble à surcroît
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escaliers
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escalier hors-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie, sur voûte ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente, suspendu
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gros-oeuvre
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tuffeau ; moyen appareil ; schiste ; moellon ; enduit ; pierre avec brique en remplissage
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe ; pignon couvert ; noue ; verrière ; terrasse
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couverture (matériau)
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ardoise ; verre en couverture
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décor
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sculpture ; sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; fonderie
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représentation
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fronton, guirlande, feuillage, chêne, ruban, entrelacs, rosace ; couronne, volute
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Un léger décor sculpté sur certaines ouvertures crée une ponctuation des élévations en tuffeau du corps principal, fronton central, corniches de fenêtre et guirlandes à feuillages de chêne et rubans en allège et couronnements de fenêtre ; des entrelacs et rosaces ornent les allèges de deux fenêtres de travées latérales. La rampe de fonte de l'escalier est constituée de couronnes et rosaces au cœur de motifs en volutes et feuillagés.
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typologie
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Hôtel à cour antérieure (type A).
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propriété
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propriété publique
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier
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référence
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IA49000891
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© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Ville d'Angers
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enquête
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1975
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date versement
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2009/11/25
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crédits photo
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Giraud, P. - © Région Pays de la Loire - Inventaire général, ADAGP
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
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