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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Manufacture de colle de Ribécourt, puis usine de colles Rousselot ; puis usine de produits chimiques CECA Elf Aquitaine
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localisation
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Picardie ; Oise ; Ribécourt-Dreslincourt
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aire d'étude
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Oise
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lieu-dit
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la Mare-du-Chouillet
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adresse
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route de Bailly
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hydrographie
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canal latéral de l'Oise
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dénomination
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usine de colles ; usine de produits chimiques
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; conciergerie ; bureau d'études ; magasin industriel ; entrepôt industriel ; aire des matières premières ; réservoir industriel ; transformateur (abri)
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époque de construction
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4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
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année
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1920
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auteur(s)
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Autissier Jean (architecte) ; Eblé Alain (architecte)
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historique
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Usine de colles animale fondée vers 1880 par la société Choisy et Cie, sous le nom de Manufacture de colle de Ribécourt. L'usine est rachetée en 1905 par Edouard Rousselot qui fait construire sur la partie orientale du site de nouveaux ateliers, la chaufferie et un transformateur électrique. Partiellement détruit lors de la Première Guerre mondiale, le site est reconstruit à l'identique à partir de 1920 pour la Compagnie Centrale Rousselot, fabricant de colles, gélatines et engrais. Vers 1962, elle devient la S. A. Rousselot Colles. Le site de production est agrandi en 1968, avec notamment la construction d'une nouvelle chaufferie réalisée par l'entreprise de constructions métalliques Perrin à Orrouy, puis vers 1972 et 1974, avec la construction de nouveaux ateliers. Vers 1983, l'usine évolue vers une production plus large de produits chimiques et prend le nom de CECA, dépendant d'Elf Aquitaine. Entre 1987 et 1992, de nouveaux bâtiments sont érigés sous la direction de Jean Autissier et Alain Eblé, architectes à Paris. En 1996, la CECA devient Atofindley. 1962 : plus de 100 salariés. 1995 : 266 salariés.
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description
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Site desservi par un embranchement ferroviaire. Les bâtiments les plus anciens, construits en brique et couverts parfois encore en tuile mécanique sont localisés dans la partie orientale du site. Ils ont le plus souvent perdu leur fonction initiale et ont été dénaturées par l'ajout de bardage de tôles nervurées ou ondulées, comme la succession des grands ateliers de fabrication. L'un d'eux est en pan de fer hourdé de brique et doté d'une charpente métallique apparente. Le transformateur en brique avec corniche denticulée est couvert en terrasse. L'atelier, converti actuellement en cantine, est le seul à avoir une toiture à longs pans et demi croupes. Enfin, parmi les constructions anciennes de l'usine, le hangar industriel destiné au stockage des produits finis, est en charpente en bois apparente. Les extensions ultérieures, qui se sont érigées après les années 1960 sur la partie occidentale du site sont, dans leur grande majorité, en parpaing de béton ou en brique creuse. Ils comportent une charpente métallique avec couverture à longs pans et pignon couverts, en tôle ondulée de ciment amiante et matériau synthétique, tandis que d'autres parties sont couvertes en terrasse.
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étages
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1 étage carré
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escaliers
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escalier intérieur
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gros-oeuvre
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brique ; pan de fer ; brique creuse ; béton armé ; parpaing de béton ; essentage de tôle
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert ; demi-croupe ; terrasse ; pignon découvert ; appentis
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couverture (matériau)
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ciment en couverture ; béton en couverture ; matériau synthétique en couverture
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couvrement
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charpente en bois apparente ; charpente métallique apparente
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Dufournier Benoît ; Fournier Bertrand
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référence
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IA60001097
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© Inventaire général
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enquête
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1990
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date versement
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2002/10/01
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Picardie - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 88, rue Gaulthier de Rumilly 80000 Amiens - 03.22.97.16.57
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