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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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filature de soie La Schappe, puis usine de produits chimiques dite Société rémoise de linoleum, puis usine d'éléments en matière plastique pour le bâtiment dite Forbo Sarlino.
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localisation
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Champagne-Ardenne ; Marne ; Reims
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aire d'étude
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Marne
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adresse
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63 rue Gosset
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destinations successives
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usine d'éléments en matière plastique pour le bâtiment
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dénomination
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filature ; usine de produits chimiques
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parties non étudiées
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enclos ; cour ; atelier de fabrication ; entrepôt industriel ; logement de contremaître ; logement patronal ; cheminée d'usine ; chaufferie ; pièce de séchage ; atelier de fabrication ; conciergerie ; corps de garde ; voie ferrée ; jardin
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éléments remarquables
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machine de production
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époque de construction
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limite 19e siècle 20e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle
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année
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1927
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auteur(s)
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Catin (architecte) ; Margotin (architecte) ; Roubert (architecte)
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historique
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La société La Schappe fait construire vers 1900 une filature de soie. Celle-ci est achetée en 1923 ou 1924 par la Société rémoise de linoleum, qui édifie des bâtiments supplémentaires, tels qu'une centrale électrique, une chaufferie et des ateliers, selon les plans des architectes Catin, Margotin et Roubert. Les vastes séchoirs en béton datent de 1927 alors que les ateliers de l'ancienne soierie sont affectés au tissage de jute et au stockage. La société Forbo Sarlino actuellement en place a été créée en 1970 et les productions de linoleum et remoleum ont été abandonnées depuis cette date au profit de produits plus élaborés, à base de vinyls. Le linoleum, raison d'être originelle de Forbo Sarlino, est basé sur le procédé d'oxydation Walton caractérisé par le fait que l'huile de lin cuite passe au contact de l'air chaud de l'état liquide à l'état solide. Destruction des séchoirs en béton après inventaire. L'usine emploie environ 600 ouvriers vers 1940 et 280 actuellement. Existence d'un fonds d'archives privées.
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description
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Site desservi par embranchement ferroviaire et voie particulière. Le logement patronal à un étage, dont une partie du toit est en pavillon brisé et l'autre à longs pans brisés, possède une charpente en bois apparente. Le bâtiment des séchoirs, situé à l'est de celui des calandres, est élevé en parpaing de béton avec ossatures en béton. Le bâtiment le plus à l'est de celui de la production de remoleum, élevé en parpaings de béton, a un toit bombé surmonté d'un lanterneau car il est construit sur le modèle des hangars à dirigeable. Il abrite actuellement la production de revêtement en colovinyl. Surface bâtie en m2 : 7000
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élévation
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élévation ordonnancée
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étages
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4 étages carrés
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gros-oeuvre
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brique ; pan de fer ; béton ; parpaing de béton ; enduit
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couverture (type)
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terrasse ; toit à longs pans ; toit à longs pans brisés ; shed ; toit bombé ; lanterneau ; appentis ; toit brisé en pavillon
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couverture (matériau)
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tuile mécanique ; ardoise ; tôle ondulée ; métal en couverture ; béton en couverture
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couvrement
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charpente métallique apparente ; charpente en bois apparente
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typologie
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baie rectangulaire ; oculus ; arc segmentaire
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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repérage du patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Grasset L. ; Alvès dos Santos G.
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référence
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IA51000191
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© Inventaire général
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enquête
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1988
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date versement
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1999/08/24
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date mise à jour
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2001/12/13
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service producteur
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Conseil régional de Champagne-Ardenne - Service chargé de l'inventaire 3, rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne - 03.26.70.36.81
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