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Réponse n° 48

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site église paroissiale Saint-Symphorien
localisation Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-de-Haute-Provence ; Blieux
aire d'étude Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var
lieu-dit Ferrays (les)
dénomination église paroissiale
parties non étudiées cimetière ; croix de cimetière
objets mobiliers
époque de construction 17e siècle
siècle détail 17e siècle ; 19e siècle
auteur(s) Prettiny (architecte) ; Tartanson Célestin (maçon) ; Cozzi Charles (charpentier)
historique Certains historiens font remonter la construction de l'église Saint-Symphorien aux moines de Lérins qui seraient venus s'installer à Blieux pour défricher la forêt en 1123. Monseigneur Jean Soanen prétend dans le procès-verbal de la visite pastorale qu'il effectue à Blieux en 1703, que l'église fut détruite par la communauté en 1580, durant la vacance du siège épiscopal et pendant les guerres, de peur que les ennemis s'en saisissent. Il précise que cette information est consignée dans la visite pastorale effectuée par Monseigneur Martin en 1602. Selon Soanen, l'église fut depuis cette date réparée une première fois, puis le choeur et la nef furent reconstruits du temps de Monseigneur Louis-Anne-Aubert de Villeserin (1671-1695) , prédécesseur de Soanen. Ce dernier recommande dans la visite qu'il effectue en 1697 que "le presbytère [choeur], soit rétabli conformément à la délivrance du prix-fait qui en a été fait [...], excepté qu'au lieu que la sacristie soit du côté de l'évangile, elle soit faite du côté de l'épître". En 1715, la visite pastorale évoque "la voûte de bois de la nef" qui est en mauvais état, ainsi que le sol de la tribune "plein de trous". La visite de 1764 précise qu'il s'agit d'une charpente de bois. Le registre des délibérations du conseil municipal du 5 août 1838, confirme que la charpente en bois de mélèze qui sert de voûte à la nef de l'église a besoin de réparations. A la séance de mai 1850, une somme de 200 francs est votée pour la réparation de la toiture. A l'occasion de la séance du 5 février 1858, le conseil municipal vote la somme de 12 000 francs pour grosses réparations à l'église sur la base de plans et devis fournis par le Sieur Prettiny, architecte. A la demande de la sous-préfecture, des changements interviennent au niveau de ce plan. Ils concernent visiblement la voûte, dont il est demandé qu'elle soit faite en maçonnerie, de même qu'il est demandé que des contreforts extérieurs soient construits pour empêcher la poussée de la voûte. Le marché est attribué à deux ouvriers : Célestin Tartanson, maçon de Senez et Charles Cozzi, charpentier domicilié à Angles. Ce marché concerne également la construction d'un clocher et d'une nouvelle sacristie. Une expertise établie en 1861 par l'architecte du département Gustave Lutton, fait état de la non-conformité de la réalisation de ces travaux par rapport aux devis et plans et met en avant l'utilisation de matériaux de mauvaise qualité. On sait d'autre part que la flèche du clocher est emportée par un coup de vent en 1867. En 1881 déjà (visite pastorale) , des réparations sont à faire au clocher et à la sacristie, qui ne sont toujours pas réalisées en 1894 (visite pastorale). En 1897, l'église est "remise à neuf jusqu'à la hauteur de la voûte", la sacristie également. En 1898, une somme est votée au budget pour des réparations à faire au clocher et à la charpente de l'église ; la porte d'entrée principale est changée en 1898. La visite de 1919 n'évoque pas de réparation urgente à effectuer.
description L'église est située en écart, dans le lieu dit "les Ferrays", sur un terrain relativement plat. L'édifice orienté, présente un plan allongé composée d'une nef unique, de deux chapelles latérales, d'une sacristie du côté sud, et s'achève par une abside en hémicycle. Un clocher, construit sur plan carré, s'élève hors oeuvre, contre le flanc ouest de la nef. L'église est bâtie en moellons et pierre calcaire avec joints au gypse et ponctuellement au ciment avec un chaînage aux angles en pierre de taille calcaire. Le clocher-tour présente un grand appareil assez régulier. La nef est couverte par un toit à longs pans en tuiles creuses avec double rangée de génoises du côté nord et triple rangée du côté sud. Le clocher est couvert par un toit en bâtière également en tuiles creuses. Il est constitué d'un important soubassement et son étage supérieur est percé de baies en plein cintre. Deux légers contreforts rythment de chaque côté les façades sud et nord. La façade sud, est percée de la porte d'entrée principale en arc en plein cintre soulignée par des pierres de taille en calcaire et couronnée d'une petite niche. Cette façade témoigne de nombreux remaniements : dans la première travée, une fenêtre semble avoir été bouchée au moment de la construction des contreforts ; dans la seconde, devait se trouver une ouverture étroite et rectangulaire, également rebouchée. Elle est aussi percée de deux fenêtres en plein cintre dont une partiellement cachée par l'extension de la sacristie. Cette dernière a en effet été prolongée par une extension venant s'appuyer contre la chapelle latérale. Le mur est de la sacristie présente à l'extérieur, contrairement aux autres, des joints au ciment récents. L'ensemble qui forme la sacristie est percé de multiples ouvertures rectangulaires. L'abside possède également deux très légers contreforts. Elle est percée de deux baies en plein cintre. Aucune baie n'est percée dans la façade nord, dont la première travée est entièrement recouverte d'un enduit au ciment. A l'intérieur, la nef comporte quatre travées voûtées d'arêtes et scandées par des doubleaux dont les pilastres ont des impostes formées par un méplat et un quart-de-rond. L'abside est en cul-de-four, avec deux nervures de section rectangulaire, plates, soutenues par des pilastres à impostes continuant le cordon de la naissance de la voûte. Les chapelles latérales sont voûtées en berceau brisé avec une moulure à méplat et chanfrein. Un escalier intérieur tournant, en maçonnerie, donne accès à une tribune. Le sol est en carreaux de terre cuite vernissée. Les murs de la nef sont blanchis avec un badigeon ; ceux de l'abside sont en moellons apparents et les voûtes sont peintes. Le mur est de la sacristie est en parpaing de béton. Le cimetière jouxte l'église du côté nord. Il est clos et on y accède par une porte rectangulaire ménagée dans un mur en moellons et enduit partiel en ciment, adossé au clocher. Au-dessus de la porte, la date 1920 (?) est gravée dans l'enduit. Le cimetière comporte une croix en fonte de fer dont le socle est constitué d'un fût de section ronde en pierre sur un soubassement de section carrée. Sur le soubassement est gravée la date 1852.
plan plan allongé
étages 1 vaisseau
escaliers escalier intérieur : escalier tournant, en maçonnerie
gros-oeuvre moellon ; pierre (calcaire) ; grand appareil ; enduit partiel (ciment)
couverture (type) toit à longs pans
couverture (matériau) tuile creuse
couvrement voûte d'arêtes ; cul-de-four ; voûte en berceau brisé
décor peinture (étudiée dans la base Palissy)
propriété propriété de la commune
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Papin-Drastik Ivonne
référence IA04001479
  © Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
enquête 2008
date versement 2010/03/26
date mise à jour 2011/07/22
service producteur Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel
Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
 
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Requête ((maçon) :AUTR )
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